Vente « Urban Art » – Artcurial
Vente « URBAN ART » Œuvres de JonOne, Evol, Bault, Monkey Bird, Swoon, Rero, Banksy et Nick Walker Le dimanche 14 février 2016 à 19h Artcurial |
![]() Artcurial donne rendez-vous aux collectionneurs d’art urbain pour sa vente annuelle dédiée à l’Urban Art. Précurseur, la maison de vente organise des ventes street art depuis 2006. Ces vacations sont devenues des événements incontournables pour les amateurs français et internationaux. La dernière vente, The Beautiful Winners, organisée pour la première fois pendant la FIAC, a ainsi totalisé 1 656 960 € / 1 822 656 $, dépassant son estimation globale, avec 81 % des lots vendus. Arnaud Oliveux, directeur du département Urban Art d’Artcurial, explique : « Artcurial a été le pionnier de la vente de street art, depuis 10 ans aujourd’hui nous avons le plaisir et l’honneur de pouvoir mettre en avant des artistes qui sont devenus des incontournables de cette spécialité. Cette vacation est une belle vue d’ensemble de ces artistes, comme JonOne, Evol ou encore Swoon ou Rero ».
La vacation du 14 février comprendra des œuvres emblématiques des artistes américains du début du mouvement, mais également d’artistes des scènes urbaines contemporaines reconnus sur le marché comme JonOne dont Pick & Mix de 2013 (estimation 13 000 – 18 000 € / 13 975 – 19 350 $) ou encore Almighty One (estimation 25 000 – 35 000 / 27 080 – 37 910 $) de 1993. JonOne fait parti des graffeurs qui ont commencés par taguer les trains de New-York et aujourd’hui s’exprime avec autant d’intensité sur des toiles. Cet autodidacte est l’un des pionniers et une figure incontournable du mouvement Street Art.
Comme notamment Banksy, le street-artiste Nick Walker, précuseur anglais du genre à Bristol, peint sur toile et nous surprend cette fois en alliant luxe et art urbain. Ce dyptique Vandal VS Louboutin (estimation : 8 000 – 12 000 € / 8 700 – 13 050 $) présenté durant cette vacation représente une cohabitation entre Vandal, son personnage inventé, mi-hooligan, mi gentleman anglais, et la très grande marque de chaussures connue pour sa fameuse semelle rouge. Depuis plusieurs années cette rencontre revient souvent chez les plus grandes maisons de luxe comme Louis Vuitton et les sacs customisés et graffés par Stephen Sprouse et aujourd’hui c’est au tour de Nick Walker de prouver que cela fonctionne à la perfection. Une autre œuvre de cet artiste datant de 2000 est également proposée durant cette vente : Apish Angel – Angel And The Butterfly (estimation 9 000 – 12 000 € / 9 750 – 13 040 $).
|
Articles liés

“PERDRIX” une pièce déroutante et onirique au théâtre du Troisième Type
Trois marcheurs revisitent leurs existences à travers un monde en ruines. Une odyssée entre ville et campagne, rêve et réalité. Dans un monde obscur et désolé, une jeune femme cherche à quitter la ville. Une nuit de brouillard, elle...

Streetoyenneté, une exposition qui ouvre le regard sur la citoyenneté
Dans un monde en perte de sens et soumis à de fortes turbulences, face à la déconsolidation démocratique et aux nombreux défis, tant humanistes qu’écologiques, le dispositif Streetoyenneté analyse pour mieux renforcer la notion de citoyenneté, à travers une...

“Vieille Petite Fille” une réécriture poignante du Petit Chaperon rouge au Théâtre du Troisième Type
Entre réécriture libre du conte du Petit Chaperon rouge et autofiction, Vieille Petite Fille est un récit d’affirmation et d’émancipation qui s’appuie sur le célèbre conte pour mettre au grand jour les mécanismes d’aliénation matrilinéaires. L’écriture de cette pièce...