Solo-show Katre – galerie Wallwork
Solo-show Katre Du 25 mars au 28 mai 2016 Du lundi au samedi de 14h à 19h Vernissage jeudi 24 mars de 19h à 22h Galerie Wallwork |
Du 25 mars au 28 mai 2016
Explorateur passionné de sites industriels à l’abandon, Katre sonde la matière et l’atmosphère de lieux voués à la destruction et les restitue dans ses œuvres, à la croisée de la photographie et du graffiti. Ses images d’usines désaffectées ou d’entrepôts démolis sont d’abord retravaillées et tramées avant d’être tirées en grand format au moyen de la sérigraphie sur des supports aussi différents que l’alu- minium brossé, la toile, le bois ou le verre. Jouant avec les perspectives et les matières, il intervient ensuite à l’acrylique sur ses images avant d’y apposer sa griffe, un motif ultra coloré, l’initiale de son nom stylisée jusqu’à évoquer un trait de mouvement ou des flammes. Pour cette première exposition personnelle à la Galerie Wallworks, Katre présente deux nouvelles séries ainsi qu’une installation où ses lettres de feu investissent l’espace sous la forme de néons rouges. Mis en lumière, ces lieux oubliés auxquels l’artiste offre une seconde vie opèrent alors une renaissance. [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=aoDv4Uwwo7w[/embedyt] Katre se sert de la sérigraphie non pour créer des multiples mais reproduire ses photographies de friches industrielles sur un support. Avec cette technique, il joue tant avec ses images – reproductibles en positif ou en négatif, après en avoir modifié les contrastes et la trame – qu’avec les supports ou les encres, comme ces encres chromées à l’aspect métallique. Autant de variantes qu’un procédé comme la digigraphie ne permettrait pas. Sortie de l’atelier de sérigraphie, l’œuvre est achevée dans l’atelier de l’artiste pour recevoir les ultimes touches de couleur qui en font une pièce unique. Deux nouvelles séries sont présentées à la Galerie Wallworks. La première est constituée de fonds sombres, préparés avec des coulures à l’acrylique, sur lesquels est apposée la photographie, ensuite illuminée par les mouvements de lettrages stylisés. Pour la seconde série, baptisée Cercle, Katre s’est intéressé de près à des matériaux trouvés au gré de ses visites dans les friches. Des amas de câbles, de barres de fer et de gravats surgissent de la toile sous la forme d’un cercle, comme s’il s’agissait d’un carottage – ces prélèvements du sous-sol terrestre obtenus à l’aide d’un tube effectué sur le terrain. Soudain ces échantillons de matière inerte évoquent un enchevêtrement végétal ou un cœur avec ses artères. Qu’il s’agisse des matières ou des ambiances de ces architectures vouées à la disparition, Katre n’a de cesse de traduire dans ses œuvres la beauté qu’il décèle dans des sites qu’il est parfois seul à découvrir. Sinon redonner vie à des édifices destinés à la destruction, il tend à restituer la mémoire de ces lieux oubliés. [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=KNc8BKTi3Mg[/embedyt] Plusieurs vidéos permettront de suivre l’artiste dans sa démarche, des friches à l’atelier (situé, pour l’anecdote, dans les locaux désaffectés d’un ancien hôpital du 14e), en passant par l’atelier de sérigraphie. Enfin, un livre (112 pages) présentant des photographies de friches, les étapes de préparation des toiles et l’ensemble des œuvres, sera édité par la Galerie Wallworks. A découvrir sur Artistik Rezo : – Katre enflamme la galerie Wallworks, Stéphanie Pioda [Visuels : © Katre // Source texte : © communiqué de presse] |
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