Mustang – de l’A71 à la Gaîté Lyrique
Premier constat, le groupe clermontois n’a rien changé à ses habitudes. Orphelin de sa moustache, Rémi opte pour un jeu minimal et précis derrière sa batterie, tandis que Johan se dandine de manière peu académique au tempo de sa basse métronomique, très claire. Caricatural mais pas banal, Jean réajuste sa mèche à l’aide d’un peigne sorti de sa poche. En tant que bon leader, il mène la danse grâce à une maîtrise ahurissante de sa guitare où la reverb omniprésente fait merveille.
A l’aise donc, le trio semble avoir pris de l’assurance, jusqu’à faire un choix cohérent dans la set-list du soir. Après quinze minutes de rodage et un Qu’est-ce qui s’passe ? émotionnel, le très bon Niquée emballe le public, suivi du classique Anne-Sophie, extrait du premier album. Communicatif mais pas trop, Jean semble quelque peu perdu dans l’emplacement de son capo pour une version originale du J’me suis fait tout p’tit de « Monsieur Georges Brassens » pour ouvrir le rappel. Invité à « se remuer », le public répond présent au single Je m’emmerde. Le show se termine par Pia Pia Pia.
Plus carrés et mieux en place qu’à l’époque de « A71 », les Mustang gardent leur rang de bons performers live. On attend de les (re)voir en fin de tournée avec impatience.
Olivier Cougot
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