0 Shares 1750 Views

Didier Deléglise et Vincent Ringler – Galerie Invisible à Marseille

26 avril 2011
1750 Vues
INVISIBLE_VR-DD_affiche2

Didier Deléglise et Vincent Ringler ont une approche artistique quasiment opposée, mais les deux se complètent à merveille lorsqu’ils évoquent le même thème : la ville de Marseille aux multiples facettes.

AE_route_de_callelongue
En 2009, Didier Deléglise publiait un carnet de croquis intitulé « MarseilleS », comme pour évoquer la pluralité de la cité phocéenne. Chaque quartier a son âme propre, chaque coin de rue est une découverte : à travers ses dessins au style sobre et épuré, à la fois élégant et empreint d’une certaine naïveté, l’artiste nous fait voyager au coeur d’une Marseille qui semble calme, reposante, plurielle certes, mais également unique en son genre. (cf. l’article sur Didier Deléglise)

En-voitureVincent Ringler, quant à lui, évoque Marseille de manière plus violente, rendant compte de l’aspect grouillant et hétéroclite de cette ville surprenante, comme il l’évoque lui-même : « Ma peinture traduit les sentiments que Marseille m’évoque, et j’essaye de les faire partager spontanément : un chaos, une certaine solitude, l’agitation, sa vitesse et ses sons. » L’artiste utilise un élément insolite comme support à sa peinture, les affiches publicitaires, car « leur verso offre un aspect hétérogène, exigeant, comme cette ville une adaptation permanente ».  Le trait de Vincent Ringler est vif, parfois tranchant. Les couleurs pastel alternent avec des aplats plus sombres et des touches vives, rendant une atmosphère chaotique, une impression de mouvement perpétuel, presque dérangeant.

L’association de ces deux approches artistiques, l’une charmante et apaisante, l’autre plus virulente et torturée, permet au visiteur de découvrir Marseille et ses différents visages. Car ce qui réunit avant tout ces deux artistes, et ce qui leur a donné l’envie d’exposer ensemble, c’est bien leur attachement à cette ville fascinante, source d’inspiration perpétuelle.

Exposition “Promenades Marseillaises”
Par Didier Deléglise et Vincent Ringler

Du 5 mai au 15 juin 2011
Vernissage le 5 Mai à partir de 18h
Contact : 06 18 17 27 82 / invisible.galerie@free.fr

Galerie Invisible
2, rue du Petit Puits
13002 Le Panier – Marseille

Articles liés

“Tant pis c’est moi” à La Scala
Agenda
84 vues

“Tant pis c’est moi” à La Scala

Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...

“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
Agenda
98 vues

“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête

C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...

“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Agenda
121 vues

“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée

Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...