Artistk Rezo vous présente sa galerie d’interviews et de portraits de street artistes venus d’ici et d’aillleurs.
L’Atlas L’Atlas commence le graffiti dans les années 1990. Au gré de ses voyages et de ses rencontres, porté par son intérêt pour la calligraphie et les civilisations anciennes, il développe un univers pictural singulier, anachronique mais universel. En espace privé comme en espace public, il s’inspire du contexte, du lieu, de son esthétique et de son histoire.
Banksy* Banksy serait né vers 1970 à Bristol (UK). Tout comme dans le graffiti, Banksy tient à protéger son identité. On le soupçonne de s’appeler Robin ou Robert Banks, mais ce ne sont là que des suppositions, et c’est en grande partie ce qui crée un tel engouement pour cet artiste…
Bault* Dans un balancement entre des dessins très minutieux et des interventions plus brutes, plus physiques où le mouvement est primordial, BAULT interroge notre environnement immédiat par une recherche incessante de nouvelles techniques et supports.
Blu* Blu est un artiste et vidéaste italien rendu célèbre par ses peintures murales animées. Plus que des fresques, ce sont des véritables court-métrages que l’artiste réalise dans les villes où il passe.
Jason Botkin Artiste américain installé à Montréal, Jason Botkin peint un univers étrange, psychédélique et coloré.
C215* Né en 1973, Christian Guémy, alias C215, peuple depuis 2006 les rues de portraits au pochoir hauts en couleurs et plein de vie. Un artiste engagé et productif.
M. Chat C’est sous le nom et la figure de Monsieur Chat qu’est souvent plus connu Thoma Vuille, artiste discret dont l’anonymat encore complet jusqu’en 2007 n’a cessé d’exacerber la curiosité déjà cristallisée autour de ses graphismes urbains.
Clet Abraham* Breton d’origine, Clet s’est installé en Italie il y a maintenant vingt ans. D’abord à Rome, puis à Florence, c’est là-bas qu’il développe, depuis quelques années, la forme de Street art pour laquelle il est connu aujourd’hui : le détournement de panneaux de signalisation.
Dem 189* Exilé depuis peu en Australie, Dem189 est un artiste français issu de la culture du graffiti. Son travail est le fruit d’une collision entre deux mondes : d’un côté, une dimension très mécanique, un peu geek, et de l’autre quelque chose de très organique, très viscéral.
Le Diamantaire* Petits, brillants, séduisants… Difficile de ne pas chercher son reflet dans les œuvres du Diamantaire. Ses petits diamants multicolores et miroitants nous font de l’œil depuis les murs de Paris et d’ailleurs. Mais l’artiste, en véritable forgeron du diamant, travaille aussi des grands formats qui font jouer la lumière et les apparences et nous offrent une vision kaléidoscopique du monde et de nous-mêmes.
Dran*
Dran est un artiste toulousain issu de la culture graffiti et dont les techniques sont multiples (dessin, peinture, sérigraphie, volume, couture…). Son art est le vecteur d’une critique sur la société contemporaine jonché d’humour et de cynisme.
Ërell* Si vous cherchez Ërell, suivez les formes géométriques qu’il colle sur les murs et qui s’approprient l’espace comme un petit organisme vivant…
Romain Froquet* Par l’association du jeu vibrant des couleurs et de la vitalité des courbes, Romain Froquet réaffirme la peinture comme vecteur d’émotions et, ainsi, de lien entre les êtres.
Antonio Gallego Plasticien, dessinateur, peintre, éditeur, professeur… Il faut au moins tous ces mots pour définir Antonio Gallego. En tant que street-artiste, il s’est fait un nom dans les années 80 au sein du groupe Banlieue-Banlieue. En solo, il s’est aventuré dans le dessin, la peinture, l’édition, et plus tardivement l’enseignement.
Gilbert1* Des lignes, des courbes, nuances de gris ou chromatiques, en dessin ou en volume, l’univers artistique de Gilbert1 est aussi hétéroclite que cohérent. Un style bien personnel mais en perpétuel renouvellement.
Honet* Honet, artiste français, fait partie de la seconde génération de graffeurs parisiens et s’est rapidement fait un nom, dès la première moitié des années 90, avec des oeuvres énormes sur des trains à travers toute l’Europe.
Boris Hoppek* Pour cet Allemand né en 1970 et installé à Barcelone, le monde de l’art est avant tout un vaste terrain de jeux. Peinture urbaine, installations, vidéos, photos : il a exploré de multiples directions, toujours avec le même sens de l’ironie. Mais aussi au fil de quelques obsessions qui sont sa signature : le personnage noir de « Bimbo » au regard rond ou encore la nudité féminine, inlassablement photographiée et dessinée.
Invader* Ses “space invaders”, inspirés du jeu vidéo du même nom, ont envahi les murs du monde entier jusqu’à faire un tour dans la stratosphère. Le français Invader est certainement l’un des street artistes les plus connus au monde, et des plus mystérieux.
Jef Aérosol* Jef Aérosol peuple les rues de ses pochoirs depuis trente ans. Du profil de Dali Place Stravinski aux musiciens de jazz dans le 13e, les pochoirs de Jef Aérosol sont reconnaissables par la précision de leurs contours noir et blanc et la fameuse flèche rouge.
JonOne* Né en 1963, JonOne fut une figure emblématique du graffiti new-yorkais, avant de s’installer en France à la fin des années quatre-vingt, et de tracer son propre chemin.
JR* À mi-chemin entre le street art et la photographie, il y a JR. Jean-René de son vrai nom a fait de la photo noir et blanc sa marque de fabrique. Regards, sourires, mains, corps en mouvement, JR capture avant tout l’humain derrière le modèle.
Katre* Katre explore l’imaginaire des friches et des lieux en passe de destruction avec ses installations à la croisée des genres. Dessin, collage, peinture… Un univers visuel monumental et déroutant.
Lek* Le Mausolée, les entrailles du Palais de Tokyo, la Tour 13 : tenant d’un graffiti à mi-chemin entre abstraction et installation, LEK est de plusieurs aventures collectives récentes. Son regard à l’occasion de son premier solo show depuis son retour de La Villa Médicis à la Galerie 42b.
Théo Lopez Artiste urbain adepte de la peinture abstraite, Théo Lopez a fait ses classes au sein du collectif 9e concept. Il est aujourd’hui un artiste à part entière et partage son travail entre projets collectifs et solos shows, ici et ailleurs, sur toile ou sur mur.
Ludo* Ses créatures mutantes rongent de leur vert acide les murs et les panneaux publicitaires. Retour sur l’univers mystérieux et provocateur du Français Ludo.
Madame* Madame poétise les rues avec ses collages rétro et surréalistes. Véritables cabinets de curiostés, ses fresques détournent avec humour et sensibilité des références artistiques allant de Klimt à la Rimbaud en passant par le dadaïsme.
Mahn Kloix Graphiste de formation, Mahn colle des affiches noir et blanc et des portraits dans les rues depuis 2003. Il s’est ensuite tourné vers d’autres techniques et a trouvé sa liberté avec le street-art. Artiste engagé, il réalise des portraits d’anonymes ou d’activistes, tous ayant pour particularité une forme d’engagement social ou politique.
Miss Van* Toulousaine d’origine, Miss Van recouvre les murs de ses « poupées » tantôt chics et sensuelles, tantôt mutines et provocatrices, et toujours douées de formes rondes et voluptueuses.
Jérome Mesnager* Bientôt trente ans que la silhouette libre et joyeuse de son homme blanc court sur les murs de Paris et du monde, jusqu’à la grande muraille de Chine ou à l’ancien bagne de Guyane. C’est dans les années 80 que Jérome Mesnager créait ce personnage emblématique, en marge de son groupe « Zig-Zag dans la savane », pionnier pour ses interventions artistiques sauvages dans l’espace urbain.
MonkeyBird* Ce sont deux paires de mains à l’origine du MonkeyBird Crew : Louis et Edouard, deux amis et street artistes associés qui s’expriment d’un même trait. Singes, oiseaux, paysages, citadelles et symboles sont sublimés par les lignes noires, blanches et dorées tracées par le duo. Une fable philosophique qui parle avec poésie et sensibilité des hommes et du monde.
Pantonio* Lapins, poissons, tortues… Les créatures élégantes, insaisissables et jaillissantes de Pantonio naviguent de la rue aux toiles.
Rero* En quelques années seulement, l’artiste RERO, né en 1983, a su imposer une œuvre poétique et intrigante aux frontières de l’art conceptuel et de l’art urbain. Sa signature ? Les messages énigmatiquement barrés, certes, mais aussi un certain regard sur le monde contemporain.
Roa* Un héron égaré dans une friche de Varsovie. Un crocodile à la renverse dans une rue d’Atlanta. Un renard bondissant sur un lapin dans une artère viennoise. Les gigantesques créatures de Roa ont imposé sa griffe spectaculaire dans les rues du monde entier. Après avoir fait ses premières armes dans le graffiti, ce trentenaire est passé depuis quelques années à ces créatures singulières
Roti* Sculpteur et graffeur, Roti recouvre les murs de Paris à Atlanta d’un savant mélange de motifs architecturaux, formes humaines et d’un élégant bestiaire.
SatOne Muraliste aux oeuvres abstraites, SatOne a recouvert de ses couleurs et formes de nombreux murs à travers le monde. Toujours en évolution, l’artiste cherche à partager sa vision du monde avec le plus grand nombre.
Seth Globepainter* Seth Globepainter est un street artiste et globe-trotteur. Ses dessins d’enfants rêveurs, entre ciel et terre, invitent avec poésie et délicatesse au voyage et au partage.
Sowat* C’est l’une des plus impressionnantes aventures récentes du monde du graff. En 2010, Lek et Sowat investissaient Le Mausolée, ancien supermarché à l’abandon, avant d’y faire venir une quarantaine d’autres artistes. L’expérience a duré plus d’un an, avant de devenir un livre, et un film.
Speedy Graphito* Pionnier de l’art urbain, mais surtout créateur joyeusement singulier, Speedy Graphito distille dans son œuvre une énergie inentamée, depuis trois décennies.
Stew* Rendu célèbre pour son gigantesque héron bleu dans le 13e arrondissement, le street-artiste habille les murs de poésie florale et de ses colibris colorés.
Swoon* Swoon rêve en trois dimensions. Cette trentenaire américaine déploie ses personnages de papier dans les rues du monde. Mais elle a aussi conçu des bâteaux pour remonter le cours du Mississippi ou naviguer en Adriatique en faisant des escales autant de moments de fête et de création.
Vhils* Poète de la destruction, orfèvre du marteau-piqueur, le Portugais Alexandre Farto, dit Vhils, né en 1987, taillade les murs pour y tracer des visages. Retour sur son archéologie urbaine.
Jacques Villéglé* « J’ai été attentif à tout ce qui bouge, surprend et interroge », écrivait Jacques Villeglé dans La Traversée Urbi & Orbi (Luna Park Transédition, 2005). Né en 1926 à Quimper, il est de ces artistes qui vivent le monde comme un coup de foudre permanent.
Nick Walker* Artiste référent de la scène urbaine anglaise, Nick Walker a créé son identité artistique autour de la figure du “Vandal”, fossoyeur d’icônes et d’idéés. Son gentleman serial graffeur a fait le tour des murs du monde.
Zevs* Né en 1977, il fut l’un des pionniers du street art français. Sa première œuvre montrée au public représentait un fantôme. Il n’avait pas quinze ans, c’était pour une exposition de groupe sur les hauteurs de Belleville. Le ton était donné : celui qui n’avait pas encore choisi Zevs comme nom d’artiste traquerait l’invisible, ce qui se dérobe et déjoue le dialogue attendu entre ombre et lumière.
Kostya Zmogk Kostya Zmogk est un artiste urbain russe adepte des fresques murales, son univers coloré mêlant art figuratif et abtraction.
*Les œuvres de ces artistes sont visibles à Art42, le premier “musée” du street art en France.
[Crédits photos : 1 © DR Banksy / 2 © DR Bault – Artistik Rezo / 3 © M. Chat / 4 © DR Le Diamantaire / 5 © DR Romain Froquet / 6 © DR Invader / 7 © DR Jef Aérosol / 8 © DR JR / 9 © DR Théo Lopez association Cicero / 10 © DR Madame / 11 © DR MonkeyBird / 12 © DR Rero / 13 © DR Seth / 14 © Speedy Graphito / 15 © Vhils / 16 © Zevs]
|