Nathalie Franceschi : “Je crois profondément que quand on veut quelque chose et qu’on s’en donne les moyens, on l’obtient !”
Nathalie Franceschi, comédienne et danseuse, se passionne pour le flamenco dès l’âge de 15 ans. Elle commence sa pratique scénique en 2001. Cette danseuse nous partage son parcours et ses ressentis.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis aujourd’hui artiste, ainsi que coach et formatrice. J’ai commencé la danse classique à l’âge de 3 ans, puis à 15 ans j’ai découvert le flamenco, dès l’âge de mes 18 ans je me suis professionnalisée dans cette discipline.
Quelles sont les formations artistiques que vous avez suivies ?
J’ai commencé la danse classique au Centre Chorégraphique de Bourgogne d’Henri Borg, à Dijon, et j’en ai fait durant 15 ans. Par la suite, je me suis formée en flamenco grâce à des stages en Espagne, et au Festival de Flamenco de Mont-de-Marsan, auprès de danseurs de renommé comme Maria Del Mar Moreno ou encore Farruquito. Je me suis également formée à de nombreux autres styles de danse, principalement en danse de couple, danses du monde et cabaret. J’ai ensuite monté mes propres compagnies de danse, le groupe Flamenco i Ma’ et la troupe de cabaret Les Mira’Byliss. En tant que comédienne, je me suis formée principalement au Studio Pygmalion à Paris et avec le coach américain : Bob McAndrew.
En quoi consiste votre métier ?
Le plus important pour moi, c’est ce qu’on transmet sur scène, c’est d’apporter du bonheur et de la joie aux spectateurs. La danse est un véritable moyen d’expression qui parle parfois davantage que les mots. La plus belle récompense, lorsque l’on est artiste est le retour du public ! Je cite souvent un tournage où j’ai eu le Château de Versailles pour moi toute seule, où j’ai déambulé dans la Galerie des Glaces, habillée en Louis XIV, c’était incroyable ! Dans mon métier il n’y a aucune routine, rien n’est jamais pareil. On fait le choix d’une certaine liberté, qui a un prix bien sûr, mais c’est une aventure permanente, une découverte perpétuelle. Être artiste m’a permis de vivre des expériences de vie inoubliables, uniques et hors du commun.
Vous avez dansé à l’Opéra Bastille, à l’Opéra de Xi’An Chine ainsi qu’au Palais des Congrès de Paris et dans plusieurs Zéniths de France, en quoi cela vous a-t-il enrichi ?
Toutes ces “grandes scènes” sur lesquelles j’ai eu la chance de danser m’ont énormément enrichie au niveau personnel, ce sont des expériences de vie exceptionnelles ! Ces dernières sont aussi des moments privilégiés de partage et de communion avec le public. J’ai été engagée comme danseuse de flamenco à l’Opéra de Paris en 2011.
Vous avez pratiqué les danses latines, les danses du Moyen-Orient, le Bollywood, en quoi est-ce une ouverture sur le monde chorégraphique ?
J’ai besoin d’aventure dans ma vie, et je la trouve aussi dans la danse, une nouvelle danse qu’on apprend est comme un nouveau pays que l’on découvre. Il y a des bases communes, mais chaque danse a sa spécificité dans la façon de bouger telle ou telle partie du corps, et dans les rythmes aussi. C’est surement en rapport avec ma passion des voyages et des autres cultures que je me suis tournée vers les danses du monde…
Avez-vous des projets qui vous tiennent à cœur ?
En tant que danseuse, le grand projet qui arrive est l’opéra Carmen, programmé au Stade de France à l’été 2022, dans lequel je vais danser, j’ai hâte car ce projet a été repoussé de deux ans à cause de la crise sanitaire. Ce sera encore une grande aventure avec une nouvelle scène incroyable ! Je développe aussi le métier de coach et de formatrice en communication, ce sont des projets qui me tiennent à cœur.
Qu’est-ce qui vous permet de renforcer votre motivation pour vos projets ?
Je crois profondément que si l’on veut vraiment quelque chose et qu’on s’en donne les moyens, on l’obtient. On est souvent limité par nos propres croyances, nos propres peurs, et si on se libère de ça, je suis convaincue qu’on est capable de tout, et d’avoir la vie que l’on désire.
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Propos recueillis par Aurélie Celdran
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