Marie-Claude Pietragalla : “La danse est un langage direct, tu ne peux pas le travestir”
Danseuse étoile, chorégraphe, interprète et créatrice, Marie-Claude Pietragalla fête cette année ses 40 ans de scène et nous dévoile à cette occasion son 3e seule en scène : La Femme qui Danse, qu’elle présentera au Théâtre de la Madeleine du 23 septembre au 6 novembre. Plus incarnée que jamais, elle nous plonge dans sa mémoire psychique et organique et imagine ce solo comme un véritable voyage intime, une expérience visuelle et sensorielle. Ce témoignage de vie nous livre une valse de souvenirs, entre élégance et confidences. Une quête de sens jusqu’au bout du geste où la musique, la voix et le corps ne font plus qu’un. Cette création inédite bouleverse toutes les limites, efface toutes les frontières pour nous offrir un moment de scène hors du temps, entre réel et imaginaire.
Au-delà de la danseuse reconnue que vous êtes, qui présentez-vous aujourd’hui dans ce seule en scène ? Pourquoi “La Femme qui Danse” et non “Pietragalla, une danseuse légendaire“ ?
J’ai toujours eu la sensation d’être un humain qui dansait, avant d’être une fonction. On m’a souvent dit : “Pourquoi pas la danseuse ?” ou “Pietragalla” ? Ce spectacle va pour moi au-delà de Pietragalla. Il parle évidemment de l’intimité, de mon rapport au corps, à l’espace, à l’autre, au rythme, mais également de mon rapport aux grands maîtres du 20ème et 21ème siècles. C’est aussi une envie de transmission, de parler de la danse dans son absolu, dans son universalité ; revenir sur les raisons pour lesquelles on danse, pour lesquelles un enfant va embrasser cette discipline artistique qui deviendra une passion. Pourquoi aime-t-on la scène ? Quelles sont les sensations que l’on peut avoir quand on est comme ça dans une arène, mis à nu ? Tout ça, c’est pour moi au-delà d’un métier. Je me définis donc au-delà d’une danseuse. Ce qui me plaît quand je vois les autres danser, c’est l’humanité qui peut sortir de chaque caractère, chaque personnage, chaque identité, chaque signature. Il y a donc la question de l’être et de l’état d’âme qui est en permanence véhiculée par ce corps en mouvement. Nous faisons appel à un autre niveau de conscience lorsqu’on regarde de la danse. Tous les champs sont possibles et en même temps, il y a quelque chose qui fait que c’est de l’ordre du sacré, on touche à l’humanité profonde.
À mes yeux, tourner, sauter, apporte une satisfaction lorsqu’on est très jeune et que l’on recherche certaines prouesses techniques, de la virtuosité. Mais la virtuosité se trouve aussi sans bouger, elle est dans tout mouvement, dans le rapport au corps, à la lumière, au placement sur scène, à la posture face au spectateur. Ce sont des choses qui s’apprennent au fur et à mesure de ton expérience personnelle, mais en gardant la naïveté et la véracité que l’on peut avoir étant enfant. D’ailleurs, dès que l’on est sur scène, on retrouve l’enfant qui demeure en soi, l’enfant qui vit dans ce corps d’adulte. C’est ça qui est étonnant. Dans cette idée de transmission à travers une expérience personnelle et intime, j’avais vraiment envie de pouvoir parler non seulement à tous les gens qui font de la danse, mais aussi à tous les gens qui aiment la danse, qui ne sont pas pratiquants mais qui ressentent une émotion, des sensations qu’ils n’arrivent parfois pas à définir avec des mots.
Vous dites : “Danser, c’est s’interroger, c’est aller au plus profond de soi… “. La danse est-elle un moyen pour vous de continuer à vous surprendre, à vous inscrire dans une recherche permanente ?
Oui, puisque l’on s’interroge en permanence. Dans mon spectacle, je dis d’ailleurs : “Un danseur doit savoir sans cesse se remettre en question”. Si tu n’es pas habitée par le doute, tu tournes en rond – et j’ai horreur de ça ! Mais le doute peut aussi bien être dangereux, puisque lorsque tu rentres sur scène, le doute n’a plus sa place. Je pense en tout cas qu’il est indispensable de se questionner dans le travail, de chercher hors de sa zone de confort, de proposer d’autres choses, de se surprendre soi-même… Sur scène, on prend toujours tous les risques et en étant seule en scène, c’est démultiplié. Tu ne peux te fier qu’à toi-même, c’est à toi d’emmener et de rythmer le spectacle de A à Z. C’est un autre risque. Là, la mise à nu est totale.
La Femme qui danse nous dévoile un véritable chemin d’introspection. C’est la première fois que Pietragalla s’interprète elle-même ! Quel fut pour vous l’enjeu de vous raconter ?
L’enjeu de se raconter pouvait être risqué. Je ne voulais pas tomber dans l’anecdote et en même temps, tu es inévitablement amenée à parler de toi puisque ce sont tes sensations, tes sentiments et tes émotions. J’avais également envie que ce solo emmène le spectateur à une réflexion sur la danse. Tu es alors obligée de te livrer et c’est toujours très difficile, puisque tu te dis : “Comment ça va être perçu ? Est-ce que j’ai choisi le bon mot ?”. J’ose espérer que ce dévoilement de l’être puisse aussi interpeller les gens sur leurs propres sensations, leurs résonances dans le corps, les emmener vers une réflexion personnelle. Peut-être que ce que je raconte d’intime aura un écho bien singulier chez chacun, d’une toute autre façon.
Ce spectacle, en collaboration avec la Muse en Circuit (Centre National de Création Musicale), se révèle être une poésie sonore au plus près du geste. Quel fut pour vous l’apport de ce dispositif qui vient par l’usage de la voix, des mots et de la respiration, accompagner et compléter le mouvement ?
Cette collaboration a commencé il y a maintenant 5 ans, sur un spectacle qui s’appelait Vivant et nous avons souhaité continuer à travailler ensemble. J’avais avant tout pour volonté de montrer ce que l’on cache souvent dans la danse. On ne montre pas l’effort, l’essoufflement, puisqu’on veut montrer une certaine aisance, une facilité. Par exemple, on cache le souffle alors qu’il représente pour moi la vie, l’énergie… Et c’est aussi une façon d’expulser l’effort. Je trouvais intéressant de pouvoir entendre le souffle amplifié comme d’avoir une voix tantôt chantante, tantôt rythmée, parfois en écho. J’aimais également l’idée de pouvoir travailler des textes sur la “tradition” qu’est la danse, tout en alliant la modernité par les nouvelles technologies, à l’aide de capteurs. Ils me permettent à bon escient d’influencer la musique, de l’accélérer ou la ralentir, d’être mon propre musicien mais aussi de faire interagir le son avec l’image. Tout ce travail technologique était très intéressant puisqu’il me permettait de diversifier ma palette d’interprète. Ce n’est pas un effet pour un effet. Je tenais à ce que le spectateur comprenne que la respiration est là avant tout pour accentuer et amplifier le mouvement.
La scénographie du spectacle se promet d’être à la fois immersive, interactive et percutante. Où nous transporte cet univers virtuel qui vous entoure et auquel vous êtes connectée sur scène ?
Pour la scénographie, nous avons cherché des images virtuelles qui n’étaient évidemment pas figuratives. Je ne voulais pas rentrer dans un panorama photo qui retracerait mon parcours. Je souhaitais que ce soit quelque chose de plus implicite et abstrait, notamment sur le début du spectacle qui est un peu “barré” ! Nous sommes plongés dans un univers avec des formes, des lignes, des trous noirs, ce qui permet au spectateur d’être dans la compréhension du texte, du geste, tout en ouvrant plusieurs degrés de lecture et de compréhension. Selon votre imaginaire, vous êtes plongé dans le vide ou sur un fil en déséquilibre… Le travail de l’image s’est donc essentiellement basé sur des atmosphères, des couleurs, des énergies, du rythme, des lignes qui se mettent à vivre, à se tordre, et ce toujours en mouvement. Ça joue avec nos sens, et même parfois à contre-sens… !
La mise en scène de votre solo est signée Julien Derouault, votre compagnon à la vie comme à la scène. Quel regard a-t-il porté sur cette création personnelle ?
Ça faisait longtemps que je lui parlais de cette création en solo. Il a voulu faire la mise en scène et j’ai signé la chorégraphie, car il tenait à ce que le mouvement jaillisse de mon corps et de mon esprit. Mais rythmer le spectacle, tableau par tableau tout en donnant une cohérence à l’ensemble, il m’était impossible d’avoir le recul suffisant pour être sur les deux versants. Là je ne suis pas une interprète qui endosse un personnage, je suis dans l’essence même de ce que je suis. Il a donc joué ce rôle fondamental pour moi d’être aussi un garde-fou ; non seulement de trouver l’axe poétique, le coup de théâtre à un moment T, mais aussi d’être là en barrage sur les écueils dans lesquels j’aurais pu tomber. C’est une collaboration qui existe depuis plus de 20 ans, mais en l’occurrence je lui ai tout particulièrement fait confiance puisque je ne voulais pas avoir ce double regard. J’avais envie de l’avoir sur la chorégraphie, puisque ma pensée induit le geste, mais sur la mise en scène je lui ai laissé l’analyse.
Votre parcours fut marqué par des rencontres avec de grands maîtres de la danse tels que Maurice Béjart, Roland Petit, Cunningham et tant d’autres… En quoi vous ont-ils donné l’envie – je vous cite – de créer votre propre lumière ?
Ces grands génies de la danse, ces grands “poètes” comme je le dis dans le spectacle, m’ont tous donné l’amour de ce métier, la curiosité d’explorer des chemins de traverse. Certains plus institutionnels que d’autres, certains complètement fous, explorant l’improvisation, d’autres très structurés, d’autres très académiques, certains avec un univers complètement surdimensionné… Tous ces gens que j’ai pu côtoyer, je les ai écoutés et observés avec beaucoup d’attention. Dans mon spectacle, je dis : “Il ne suffit pas de travailler avec les gens, il faut regarder qui ils sont et ce qu’ils vous lèguent”. Évidemment, ce n’est pas toujours simple lorsqu’on est jeune, puisqu’on ne comprend pas toujours qui est qui, mais en réfléchissant, ils m’ont tous laissé une empreinte. Et en même temps, cette empreinte, j’ai cherché à m’en émanciper en trouvant effectivement ma propre lumière. Car en tant que créateur, nous n’existons pas pour copier les autres, nous sommes là pour essayer de sortir quelque chose de différent ou tout du moins de proposer des choses existantes d’une toute autre façon. Ces chorégraphes m’ont en tout cas beaucoup apporté, de par leur intelligence, de par leur exception de la scène, mais aussi parfois en me disant : “Je n’ai pas envie d’aller vers ça”. Certains utilisent par exemple le mouvement pour le mouvement, sans théâtralité. Je sais le reconnaître, l’admirer, mais ce n’est pas ce que j’ai envie de faire. Ça a permis d’orienter mon désir, mon envie, ma curiosité, jusqu’à arriver vers une forme théâtrale qui, moi, me fait vibrer et m’intéresse.
Y a-t-il selon vous dans le mouvement, dans la danse, une force qui nous dépasse, un sentiment d’être “hors de soi” ou au contraire, une pleine conscience de ce que le corps engage, exprime, dessine dans l’espace ?
Je dis toujours que la danse est plus grande que les danseurs ; on est finalement un outil pour servir cet art. Et en même temps, la danse nous échappe, en tant qu’interprète mais aussi en tant que chorégraphe : à un moment tu la laisses aux artistes qui eux-mêmes l’emmènent d’un autre côté. Il y a donc cette espèce de puits sans fond, puisque tout à coup le geste prend une autre dimension. Il y a malgré tout un moment sur scène où tu arrives à trouver une espèce de fil à plomb, de sentiment de plénitude, de sensation de “plein” où quelque part, rien ne peut t’arriver. La façon dont tu vas étirer le temps, dont tu vas jouer avec le rythme, dont tu vas jouer avec les silences, tout à coup c’est quelque chose qui est très galvanisant. C’est un subtil mélange entre être le maître du monde, le maître du temps et en même temps que la chose t’échappe complètement. Tout cela est une illusion.
Pour ce qui concerne la conscience du mouvement, c’est selon moi la pensée qui induit le corps. Toujours. C’est ta pensée, le fait d’être concentrée et de vivre pleinement le mouvement qui va le faire jaillir. C’est d’ailleurs tout le secret de la danse. C’est pour ça que je fais une grande différence entre un être qui danse et un danseur et/ou une danseuse. Je le dis d’ailleurs dans mon spectacle : “Il faut mettre sa conscience dans le geste, et alors le geste devient juste”. Il faut selon moi qu’il y ait un sens, même si ça peut être de l’ordre d’un ressenti. Ça peut être quelque chose de très animal, de très organique. Ça peut être une pulsion, un moment de transe aussi. Dans la transe par exemple on ne retient plus les choses, c’est presque l’inconscient qui parle, comme un esprit au-dessus de nous. Mais c’est toujours un subtil mélange : si tu n’es que ça, tu vas te perdre. C’est comme les acteurs qui jouent leurs personnages, après c’est difficile d’en sortir. Mais si tout à coup il y a des espèces de fulgurances qui font que c’est venu d’on ne sait où, peut-être de ta famille, de ton patrimoine historique, culturel… alors là, quelque chose opère. Lorsque j’ai travaillé avec Julien sur la commémoration de la catastrophe minière de Courrières, nous avons rencontré un jeune garçon polonais fils de mineur. Il y a des choses qui ont surgit de son corps malgré lui. Il y a toujours l’empreinte, l’ADN, quelque chose qui fait que tu portes ton sac à dos malgré toi et que tu vas à un moment donné le restituer d’une façon bien singulière, souvent inattendue.
Le mot légende vient du latin “legenda“ : “qui doit être lue”. Alors, comment un artiste parvient-il à rendre lisible l’indicible ? Le corps peut-il être selon vous, le support d’une écriture ?
Oui, le corps est la matière brute pour l’écriture. Mais tout ça est éphémère, tout ça ne dure pas. Et c’est bien pour cette raison que rien ne peut remplacer le spectacle vivant. C’est l’émotion à l’instant T que tu as ressentie, sur un geste, sur un artiste qui va t’avoir fait rire, pleurer, douter… ; qui va t’avoir renvoyé un miroir, car il est aussi là pour te questionner. Bien sûr qu’on lit des choses sur le corps. Lorsque tu interroges un ostéopathe, il peut te raconter plein de choses sur la façon dont ton corps vit en mouvement. La micro-kiné également, tu remontes à des choses très lointaines. La danse c’est pareil, elle fait ressurgir de profondes émotions. J’ai moi-même parfois réussi à faire danser des gens, notamment des amateurs, qui tout à coup se mettaient à pleurer. Ils confiaient ne pas avoir ressenti ça depuis très longtemps et avoir tout à coup eu la sensation de redevenir presque des enfants, entre plaisir et souffrance. Tu peux inscrire des choses dans la chair. La danse est un langage absolument direct, tu ne peux pas le travestir. Tu ne peux pas utiliser un mot pour un autre. C’est d’une vérité flagrante, criante.
Vous lancez cette rentrée votre Centre de formation Pietragalla Derouault, qui offre une formation pluridisciplinaire à de jeunes danseurs émergents. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre désir de transmission ? Quel espoir formez-vous pour la danse de demain ?
J’ai rencontré des gens qui m’ont énormément transmis, peut-être même sans le savoir. J’ai toujours pensé qu’on ne pratiquait pas la danse pour soi, dans un côté purement égoïste et égocentré. À partir du moment où l’on partage avec le public, on partage avec tous, également avec la jeune génération qui va arriver. J’ai toujours eu cette envie de transmettre, très jeune j’aimais former des groupes, même étant à l’Opéra. Au-delà de la transmission, c’est avant tout du partage et de la passion que j’ai envie de transmettre aux jeunes. C’est ça qui me plaît : être dans les studios, pouvoir leur expliquer ce qu’est ce métier. Je suis passée par des choses pas toujours simples dans mon parcours, nous avons tout découvert sur le tas. Si je peux leur faire éviter des allers-retours, leur permettre de maîtriser certains outils, de savoir comment gérer son spectacle, comment se vendre… Mais également savoir ne pas toujours faire confiance aux autres, puisqu’on a vu pendant des décennies des artistes être managés d’une certaine façon, aller droit dans le mur, se faire exploiter… J’ai personnellement très vite eu envie de monter une société de production, de savoir comment ça fonctionnait, pourquoi le rideau s’ouvrait, se fermait, comment on communiquait. Sinon, tu laisses la porte ouverte aux autres, c’est l’administration qui prend le relais et on s’aperçoit que ce n’est pas toujours à bon escient. Je pense que l’artiste doit être l’initiateur des projets et après évidemment il peut faire confiance et déléguer, mais en tout cas son idée reste maîtresse.
C’est dans cet esprit-là que j’ai voulu créer ce CFA, et non uniquement pour la dimension technique de l’apprentissage. J’avais également envie qu’ils soient pluridisciplinaires, car combien de fois en France j’ai vu que tout était cloisonné : la danse classique l’était, le jazz tu n’avais pas le droit d’en faire, le contemporain c’était les gens pensants, le hip-hop c’était relégué dans les quartiers et les danses urbaines. Alors qu’un danseur doit pouvoir utiliser toutes les techniques, qui sont des outils et uniquement des outils. Ensuite arrive la créativité, la poésie de chacun d’entre nous, une singularité artistique. L’espoir c’est donc de former des artistes pluridisciplinaires, qu’ils obtiennent notre diplôme “d’artiste de théâtre corporel”, ce qui englobe beaucoup de choses. C’est une jeune génération qui a du talent et qui a été malmenée avec le Covid. Perdre 2 ans pour un danseur c’est terrible, c’est comme perdre 10 ans. J’aimerais donc les aider, les guider ; nous sommes dans l’idée de partage, de partage de connaissances. C’est toujours important et bénéfique pour l’avenir de ne jamais être enfermé dans des acquis, de rester ouvert aux possibilités.
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Propos recueillis par Joséphine Roger
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