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Ma bonne étoile perd le Nord – Palais des Glaces

1 février 2013
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Ma bonne étoile a perdu le Nord - Palais des Glaces affiche

Alors qu’il attend Adélaïde, une de ses conquêtes, pour un dîner qui devrait se prolonger jusqu’au bout de la nuit, Xavier, invétéré coureur de jupons, voit débarquer chez lui Corinne, la caissière du magasin où il fait ses courses. La jeune femme, qui connaît tout de lui, s’est laissée bercer d’illusions (et d’astrologie !), persuadée qu’il est son parfait alter ego. L’affaire va passablement se corser lorsque déboule la véritable invitée. Comment va-t-il se dépêtrer de ce tsunami de charme qui vient semer la pagaille dans son univers bien rangé ? 

Le canevas est somme toute assez classique : le duo à trois submergé par des avalanches de quiproquos où un brave bougre, sympathique à force de roublardise, finit par se prendre en pleine figure les fruits de sa propre goujaterie. Le thème de l’arroseur arrosé a encore de beaux jours devant lui. Mais l’auteur Patrick Hernandez ne s’est pas contenté de ces effets mille fois rebattus, laissant son propos rattraper bien des questionnements d’une éminente actualité. Sans aller jusqu’à dresser un constat sociétal gonflant, il parvient à dépoussiérer le genre du boulevard.

Pour ce fMa bonne étoile a perdu le Nord - Palais des Glacesaire, les situations souvent très drôles sont relayées par un dialogue qui ne l’est pas moins. On imagine aisément ce qui a séduit Olivier Belmondo, metteur en scène résolument tourné vers l’humour, dans cet univers joliment déjanté. Ramassée sur un peu plus d’une heure, sa mise en scène alerte privilégie le rythme, apanage indispensable au genre. Il est magnifiquement épaulé par trois comédiens qui déploient une énergie et une précision de jeu jubilatoires. Les spectateurs rient beaucoup et sortent de cette galvanisante soirée simplement heureux. Et ce rire-là fait vraiment un bien fou, d’autant plus qu’il nous est offert par un auteur contemporain et de jeunes artistes généreux et motivés.

Franck Bortelle

Ma bonne étoile perd le Nord

De Patrick Hernandez

Mise en scène d’Olivier Belmondo

Avec Sébastien Molina, Laetitia Bisch et Julie Desiato

Du mardi au samedi à 19h30
Le dimanche à 16h

Durée : 1h15

Palais des Glaces
37, rue du Faubourg du Temple
75010 Paris

www.palaisdesglaces.com

A découvrir sur Artistik Rezo : 
– Les pièces à voir à Paris en janvier 2013 // février 2013

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