Le programme officiel du Festival d’Avignon
THEATRE
Wajdi Mouawad.
Littoral, Incendies, Forêts
La Cour d’Honneur va résonner des mots de l’épopée, des bruits et des images d’une grande odyssée qui, de la tombée du jour à l’aube naissante, entraînera les spectateurs dans les dédales du monde de Wajdi Mouawad.
Les 8, 10, 11 et 12 juillet à 20h.Trois premières parties du quator Le sang des promesses. A la Cour d’Honneur du Palais des Papes, durée estimé 11h
Ciel
Quatrième Partie du quatuor Le Sang des promesses.
L’ultime partie du quatuor de Wajdi Mouawad sonne comme un contrepoint aux trois œuvres précédentes. C’est une nouvelle recherche qu’entame l’auteur et metteur en scène qui enferme ses personnages dans un décor unique, clos, étouffant où les bruits du monde n’arrivent que par l’intermédiaire de moyens d’écoute hypersophistiqués qu’une grande puissance a mis à leur disposition pour tenter de prévenir un gigantesque attentat terroriste. Véritable tour de Babel où se mélangent toutes les langues, ce lieu sécurisé devient la prison de ces « écoutants » qui ne peuvent plus communiquer avec leur proche que par un système de vidéo-conférence. Nous sommes invités à vivre une expérience théâtrale au cœur même d’une énigme terrifiante.
A Châteaublanc, Parc des expositions. Durée estimée 2h30.
Les 18, 19, 21, 22, 23, 24 et 26 juillet à 22h ; 27, 28, 29 juillet à 17h.
Joël Jouanneau
Sous l’œil d’Œdipe
Désireux de faire entendre ce qu’il définit lui-même comme une “Jocastie modernee”, Joêl Jouanneau est parti sur le chemin tracé par Sophocle et Euripide, à la recherche des enfants de la maison de Labdacos. Vingt-cinq siècles après leur première apparition sur un plateau, ils seront là, avec nous, réinventés à la lumière des rencontres que l’auteur et metteur en scène a faites dans la littérature contemporaine. Tel un trait d’union entre notre mythologie fondatrice et le monde qui nous entoure, il sront là-bas et ici, nous entraînant derrière les murs des palais hellènes, là où l’histoire de notre civilisation a commencé.
Durée estimée 3h. Au Gymnase du lycée Mistral. Les 12, 13, 14, 15, 17, 18, 19, 20, 21, 23, 24, 25 et 26 juillet à 22h.
Christophe Honoré
Angelo, tyran de Padoue – Victor Hugo
Drame romantique en prose, Angelo, tyran de Padoue est une pièce méconnue du répertoire de Victor Hugo. L’écrivain présente une tragédie pétrie de puissance et de fragilité où le destin de quatre êtres passionnés se joue en l’espace de trois journées.
Les 12, 13, 14, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 23, 24, 25, 26 et 27 juillet à 18h. Durée estimée 2h15.
Claude Régy
Ode maritime de Fernando Passoa.
Dans cette Ode Maritime, on se brûme aux limites d’un univers de violence et de cruauté, magnifié par un lyrisme débordant, ragueur extrême. Il n’y a que Pessoa pour évoquer le chaos du monde en amenant les mots d’une façon aussi précise, aussi structurée. Il n’y a que Claude Régy pour bousculer une nouvelle fois les certitudes d’un théâtre qui pourrait nous rendre plus consommateurs que spectateurs agissants.
Les 9, 10, 11, 12, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 21, 22, 23, 24 et 25 juillet à 22h. Salle de Montfavet. Durée estimée 1h30.
Hubert Colas
Le Livre d’or de Jan
Jan n’est plus là. Absent, évanoui, décédé? Effacé du quotidien, mais toujours vivant pour ses amis qui, par fragment, bribes et morceaux, racontent qui il était. Sur ce livre d’or qu’ils remplissent pour lui, les paroles sont doubles puisqu’elles retracent la figure du disparu et racontent, en même temps, ce qu’il était pour eux. Jan n’est plus là, mais il continue à vivre devant nous et lorsque nous nous approchons de lui, c’est comme un miroir qu’il nous tend, nous renvoyant à nous mêmes…
Les 9, 10, 11, 12, 14, 15, 16 et 17 juillet à 22h. Cloîtres des Carmes.
Mon Képi blanc de Sonia Chimabretto
La légion, une réalité et un mythe, qui fascinent et interrogent, font frissonner et fantasmer. Sonia Chiambretto s’y est intéressée, voisine qu’elle fût pendant quelques années d’une caserne à Aubagne. Elle a questionné ces hommes, venus de toutes parts et de nulle part, ces inconnus qui renaissent à une autre vie en pénétrant dans cet univers fermé. Elle en a tiré un texte fait de fragments épars qu’Hubert Colas a choisi de faire entendre comme un monologue en le confiant à un acteur unique, Manuel Vallade.
Les 24, 25 et 26 juillet à 19h, le 25 à 15h. Chapelle des pénitents blancs. Durée 45 min.
Lina Saneh & Rabih Mroué
Photo-romance
Lina Saneh et Rabih Mroué ont décidé de rejouer le texte et les images d’Une journée particulière d’Ettore Scola transféré au Liban. Le point de départ est le même : deux êtres isolés qui se croisent, mais là, il s’agit d’un ancien militant de gauche en mal d’adaptation avec la réalité sociale et politique actuelle du Liban polarisé entre des extrêmes fondamentalistes et ultra-capitalistes, et une femme au foyer, complètement absorbée par ses soucis familiaux, sociaux et religieux. A travers la confrontation à cette réalité libanaise, Saneh et Mroué poursuivent leur recherches et questionnements sur les notions de représentations, de jeu, de fiction et de réel.
Les 9, 10, 11, 13, 14 et 15 juillet à 18h, le 16 à 15h. Salle Benoît XII.
Pippo Delbono
La Menzagona
Comme toujours chez Pippo Delbono, les corps sont au centre: corps à la présence massive occupant tout l’espace ou silhouettes en clair-obscur, traversant les zones d’ombre d’un plateau o la mort rôde et s’agite; corps qui disent l’intranquilité, le déséquilibre, la violence des rapports, dans et hors l’usine. Cette usine, c’est celle de ThyssenKrupp à Turin, calcinée après un incendie qui fit sept morts parmi les ouvriers. Créant le trouble, offrant des images inoubliables, il se développe dans cette représentation comme un long cri aux intensités multiples, un cri d’amour et de rage.
Les 18, 19, 20, 22, 23, 24, 25, 26, 27 à 22h. Cours du Lycée Saint-Joseph. Durée estimée 1h30.
Christian Lapointe
C.H.S.
C.H.S pour Combustion humaine sopntanée. C.H.S donne à voir et à entendre un homme projetant de s’immoler par le feu. C’est sa voix intérieure qui parle, presque tranquillement, tandis qu’il est dévoré par les flammes, que sa peau fond, que ses musclent s’embrasent, que ses os craquent. A travers cet homme qui brûle, une question collective s’immisce dans l’interrogation existentielle, celle du traumatisme de l’histoire : cette image d’un homme qui se consume fonctionne comme un emblême. Il s’agit d’une façon de nommer l’indicible en jouant sur la polysémie du feu, de l’Antiquité aux camps de la mort.
Les 9, 10 et 11 juillet à 15h, les 10 et 11 à 19h. CHapelle des pénitents blancs.
Oskar Gómez Mata
Kaïros, sisyphes et zombies.
C’est un spectacle o l’on s’amuse beaucop, mais qui peut très vite faire rire jaune et grincer des dents. Ici, on danse “juste avant la catastrophe”, c’est-à-dire avec la jubilation inquiète de la dernière fois. Entre happening et performance, petit manifeste philosophique et traité d’autodérision, Oskar Gómez Mata et l’Alakran trouent la réalité ouatée dans laquelle nous nous lovons en proposant une interrogation sur le temps : comment arrêter le cours insignifiant des choses pour retrouver la force de l’instant?
Les 14, 15 et 16 juillet à 19h, les 15 et 16 à 15h.
DANSE
Nacera Belaza
Le Cri
Répétitive et hypnotique, la danse de Nacera et Dalila Belaza nous soustrait au temps, nous étourdit pour mieux nous emporter, pour mieux nous élèver. Minimaliste mais expansive, elle touche autant à l’acèse qu’au plaisir, à la psiritualité qu’à un eforme pudique de sensualité.
Les 19, 20 et 21 à 15h. Chapelle des pénitents blancs.
MUSIQUE
Zad Moultaka
L’autre rive.
Ce spectacle expérimente les empreintes de la séparation et de fractures plus anciennes. La pièce se déroule sur les deux espaces de la Chartreuse. Créant une sorte de rituel, les chanteurs quittent les uns après les autres le premier lieu pour se diriger vers le second. Ils passent ainsi sur “l’autre rive” où la même pièce se déroule à l’envers. En miroir, faux miroir puisque les instruments et les langues diffèrent. A l’entracte, le public change de salle te revit l’expérience inverse. La même? En tout cas étrangement proche et troublante.
Les 8 et 10 à 21h30. Eglise de la Chartreuse. 1h15.
MUSIQUE & THEATRE
Kryzsztof Warlikowski
(A)pollonia
C’est un voyage au cœur des mystères les plus dérangeants de la condition humaine que propose Kryzsztof Warlikowski en s’attachant à l’histoiremeutrière qui, depuis que nous en avons des témoignages voit s’affronter bourreaux et victimes, de la Grèce antique au régime nazi du XXe siècle. Avec l’exposition de destin particuliers, il touche à l’universel.
Durée estimée 4h, spectacle en polonais surtitré en français. Les 16, 17, 18 et 19 juillet 22h, dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes.
Johan Simons & Paul Koek
Casimir et Caroline de Ödön von Hoarváth
Casimir se rend avec Caroline à a grande Fête de la bière à Munich. Son esprit n’est pourtant pas à la fête : il vient de perdre son emploi de chauffeur etcraont que sa fiancée, si elle le décourve, ne le quitte pour un meilleur parti. Mais Caroline n’en a cure et pense que leur amour est plus fort que l’argent, elle le pense… A travers leur vision de Casimir et Caroline, c’est l’implacable actualité d’un drame socio-amoureux sur fond de crise économique que restituent Johan Simons et Pail Koek.
Durée estimée 2h20, à la Cour d’Honneur du Palais ds Papes. Les 23, 24, 25, 27, 28 et 29 juillet à 22h. Le spectacle sera diffusé en direct sur Arte le 29 juillet.
Dieudonné NIangouna & Pascal Contet
Les Inepties volantes
Il était une fois une guerre civile. C’était en 1997 au Congo-Brazaville. Dieudonné Niangouna l’a vécue das sa chair et dans son esprit. Aujourd’hui, il peut enfin livrer un texte à ce sujet, un texte qu’il a longtemps tenu caché. Il transmet un vécu transfiuré que l’on pourrait croire fictionnel, tant la guerre est une aventure bouleversante et fictionnelle. Ce voyage en enfer, il le partage avec Pascal Contet, capable de faire de son accordéon un personnage à part entière qui accompagne les hurlements comme les murmures et devient un partenaire de souffrance. La musique de l’un accompagne la voix de l’autre dans cette fiction qui n’est pas un récit documentaire : une distance nécessaire s’établit pour faire entendre ce qui est au coeur d’un travail de reconstruction par la survie du souvenir.
Les 10, 11, 12, 13, 15, 16 et 17 uillet à 22H, au Cloïtre des Célestins. Durée estimée 1h30.
Thierru Nedard & Jean-Luc Raharimanana
Les cauchemards du gecko
Comment voit-on le monde lorsqu’on habite dans un pays pauvre, très pauvre, à l’image de Madagascar, et qu’on regarde de là-bas l’Occident riche bien qu’en crise? Thierry Bedard a demandé à Raharimanana de répondre à cette question. L’auteur malgache l’a fait en réunissant une galerie de “figures” qui raconteront, par touches fragmentaires, ce qui reste du domaine de l’innommable, ce qui a été si profondément enfoui qu’un continent entier est aujourd’hui encore “malade de sa mémoire”. Au chaos s’oppose la révolte de la parole active, aux figures du pouvoir s’opposent celles de tous ces “gens de peu” qui peuplent les immenses territoires plus ou moins exploités, plus ou moins bafoués, plus ou moins méprisés.
Les 20, 21, 22, 24 et 25 juillet à 18h. Gymnase Aubanel. Durée estimée, 1h45.
Excuses et dire liminaires de Za
La bouche plaine de paroles, Za brandit la langue comme un ultime rempart à la barbarie. Ses mots et ses chants disnet pêle-mêle les ravages de l’argent fanatique, de la justice kalachnikov, de l’idéologie décervelée et de la cruauté sur un monde ayant perdu lucidité et humanité.
Les 24 et 25 juillet – munuit. Ecole d’Art.
Christoph Marthaler, Anna Viebrock
Riesenbutzbach, Eine Dauerkolonie
Dans une Europe o l’est et l’Ouest deviennent si semblables, en proie de au double désir de posséder et de protéger leurs bien, les héros contemporains de Christoph Marthaler et Anna Viebrock occupent un décor à espaces multiples – maisons familiales, banque, galerie marchande, dortoir, garages… – pour dire et chanter leurs obessions,leurs peurs, leur envies. Mettant en scène une société où tout le monde en vient à surveiller tout le monde, sans même savoir pourquoi, dans une spirale sécuritaire qui risque de faire perdre la notion des valeurs les plus essenitelles, Chrisopth Mathaler va au plus près de nos contradictions, attentif à nos dérives, tout à la fois observateur infatigable de la société et poète de la scène.
Les 23, 24, 25, 26 à 17h. Château blanc – Parc des expositions.
MUSIQUE & DANSE
Israel Galván
El final de ese estado de cosas, redux. (La Fin de cet état de choses, redux).
Dans El Final de ese estado de cosas, redux, entouré d’une dizaine de musiciens et chanteurs passant du flamenco le plus pur au rock le plus enfiévré, Israel Galván interprète la messe inversée de l’Apocalypse, une messe noire avec sa liturgie pétrie de la violence du monde.
Les 18, 19, 20, 22, 23, 24, 25 et 26 juillet à 22h. Carrière de Boulbon.
Zad Moultaka
Non
Neuf minutes. Il n’en faut pas plus à Zad Moutlaka pour évoquer la guerre et exhorter le monde à la refuser. Quelques coups de talons de Yalda Younes et voilà que rugissent les mitraillettes et que grondent les explosions. Entre déploiement de force et de fragilité absolue, la danseuse flamenca se lance dans un duel quasi tauromachique avec la terrible bande-son du compositeur. Une lutte à mort, pour ne pas oublier tous les morts que l’inpetie des combats fait chaque jour.
Les 20 et 21 à 23h30 et minuit. Chapelle des pénitents blancs. Durée 9 min.
THEATRE & VIDEO-CINEMA
Frederic León
Yo en el Futuro
Trois septuagénaires – deux femmes et un homme – ont engagé trois enfants d’une dizaine d’années et trois adultes de trente ans, sur le critère explicite de leur ressemblance physique avec eux-mêmes, afin qu’ils rejouent, tous ensemble, les différents âges de leur vie. Une vie qu’ils ont pris soin d’enregistrer sur de petits films super-8, il y a soixante ans.
Les 20, 21, 22 et 23 juillet à 18h. Salle Benoît XII. Durée estimée 1h.
Denis Marleau
Une fête pour Boris de Thomas Bernhard.
Dans une grande proximité avec THomas Bernhard, fasciné en son temps par le monde des marionnettes à visage humain, Denis Marleau a inenté pour cette pièce et son banquet final réunissant une dizaine de culs-de-jatte, ds poupées à échelles humaines et aux visages animés par des projections vidéo qui côtoient des acteurs en chair et en os. Une illusion technologiques qui permet de rendre compte à merveille de ce rituel funèbre, carnavalesque et poétique, inventé par celui qui affirmait haut et fort que “tout est risible, quand on pense à la mort”.
Les 8, 9, 10, 11, 13 et 14 juillet à 18h; les 1, 13, et 15 juillet à 14h30. Tinel de la Chartreuse. Durée estimée 1h30.
Lina Saneh & Rabih Mroué
A la recherche d’un employé disparu
A la recherche d’un employé disparu relate une troublante affaire policière aux incidences politico-économiques, dont Rahib Mroué traque la vérité par journaux interposés. Une saga surréaliste dans laquelle le réal se révèle plus spectaculaire que la fiction.
Les 21 et 22 juillet. Ecole d’art, minuit.
Stefan Kaegi/ Rimini Protokoll
Radio Muezzin
En écoutant, sur les hauteurs d’une capitale du Moyen-Orient, l’appel à la prière se répercuter de mosquée en mosquée, Stefan Kaegi a fait “l’expérience acoustique la plus impressinnante de [sa] vie”. Revenu à Berlin, illit dans un journal que les appels à la prière du Caire sont en cours de “radiodiffusion systématique” : un muezzin, sélectionné sur concours pour cette tâche, oeuvre derrière un micro dans une station, tandis que sa voix est diffusée sur les ondes vers chacune des mosquée de la ville. A un rite perpétré dans son unicité se substitue un procédé de diffusion massive prise en charge par al ministère de la Religion. “Que devient l’aura de cette cérémonie?”, c’est ce qu’interrige Stefan Kaegi à travers Radio Muezzin.
Les 22, 23, 25, 26, 37 et 28 juillet à 22h. Cloître des Carmes. Durée estimée 1h20
THEATRE & INSTALLATIONS
Jean-Michel Bruyère/ LFKs
Le préau d’un seul
Le préau d’un seul donne à penser, à entendre, à ressentir, à écouter, à lire sur la réalté d’un camp d’internement administratif, cherchant à provoquer en tout visiteur un état d’intranquilité. Une question occupe le coeur du dispositif : comment le camp d’internement, que l’on traverse et que l’on sent, qui a été inventé dans la conquête coloniale de l’Algérie est-il toujours présent, au sein de l’Europe du XXIème siècle ? Comme si le camp d’internement administratif représentait aujourd’hui l’emprise coloniale sur le présent. Issa Samb, vivant là, dans une Miroiterie devenue le Préau d’un seul, donne corps et conscience à cette blessure.
Les 11, 12, 13, 14, 15, 17, 18, 19, 20 et 21 juillet, de 14h à minuit. La miroiterie.
DANSE & VIDEO-CINEMA
Rachid Oumramdane
Des témoins ordinairess
C’est aux portes de la barbarie que nous entraîne le spectacle de Rachid Ouramdane, là o certains ont été livrés à la torture. Il a rencontré une oduzaine de personnes qui ont été confrontées à la violence qui les a poussées à s’exhiler, ailleurs. Les récits et images de ces “témoins ordinaires” constituent le premier matériau du spectacle, cinq interprètes s’emparent ensuite sur scène de ce matériau et interrogent ces témoignages, ces expériences et ces souvenirs de la violence.
Les 19, 20, 21, 22, 24, 25, 26, 27 et 28 à 18h, et les 20, 21, 22 à 14h30. Tinel de la Chartreuse, durée estimée 1h15.
Loin…
Rachid Ouramdane, seul sur scène, anime un solo très peuplé. Entouré de sons, d’images, l’artiste par sa voix et sa danse tente une reconstitution de la violence subie par les colonisés
Les 26, 27, 28 et 29 juillet à 14h30. Salle Benoît XII.
VIDEO-CINEMA & INSTALLATION
Joana Hasjithomas & Khalil Joreige
… “Tels des osasis dans le desert”.
Projections, boîtes lumineuses, photographies suspendues… des images sur le Liban, sur les problématiques de ce pays et sur la complexité de son identité.
Du 9 au 29 juillet, 12-19h. Exposition – Eglise des célestins.
DANSE & THEATRE
Maguy marin
Création 2009
Au mois d’avril, à l’heure où le programme du Festival s’écrit, ce spectacle n’a ni nom ni intention définitive. Maguy Marin prend ce risque : c’est environ un mois et demi avant la première représnetation que “ça commence à apparaître”, “tout s’enflamme très vite dans lesultimes semaines” assure-t-elle.
Les 8, 9, 10, 11, 12, 14, 15 et 16 juillet à 18h. Gymnase Aubanel.
Dave St-Pierre
Un peu de tendresse bordel de merde !
S’il n’est pas facile d’éprouver l’amour, il semble plus facile de le danser. Un peu de tendresse, bordel de merde! est une jubilation à bouger sur scène, ensemble, séparément; une envie de prendre chaque spectateur à témoin de la simple “joie à être”, du plaisir d’avoir un corps et de le faire fonctionner. Le sujet de Dave St-pierre : la quête d’amour, à la fois désespérée et pleine d’espoir.
Les 21, 22, 24, 25, 26 à 22h. Cloître des Célestins, durée estimée 1h45.
MUSIQUE, THEATRE & VIDEO-CINEMA
Amos Gitai
La Guerre des fils de lumière contre les fils des ténèbres
La pièce est inspirée du récit documentaire La Guerre des Juifs, de l’historien Flavius Josèphe, quitraite de la prise de Jérusalem par l’empire romain te sur la fin de la souveraineté juive, en 70 après Jésus-Christ. Amos Gitai trouve des résonances contemporaines à ce texte en faisant, dans sa lecture, dialoguer tradition et modernité. Avec Jeanne Moreau. Les 7, 8, 9, 11, 12, et 13 juillet à 22h. Durée estimé 2h15, à la Carrière de Bolbon.
THEATRE, DANSE & MUSIQUE
Jan Lauwers/ Needcompanby
Sad Face/ Happy face (La Chambre d’Isabella, Le Bazar du homard, la maison des cerfs
Sad Face/ Happy face est une trilogie sur la condition humaine. LA premièr epièce revisite un siècle au passé, à travers le récit d’Isabella Moradi, qui s’appuie sur la collection de 4000 objets ethnologiques légués à Jan Lauwers par son défunt père, dévoilant peu à peu les secrets de l’existence aventureuse de son propriétaire. Le second volet se conjugue au futur, projetant la tristesse d’Axel et de Teresa qui viennent de perdre leur jeune fils dans un XXIème siècle de chaos, de conflist dérisoires. La Maison des cerfs s’écrit au présent, le présent d’un monde en guerre(s) qui s’introduit soudain, via la mort du frère d’une danseuse, dans le quotidien de la troupe de Lauwers…
Les 12, 14 et 18 juillet à 16h. Châteaublanc- Parc des expositions
Le maison des cerfs, troisième partie de Sad Face/ Happy Face.
Le cerf est, depuis dix ans, l’emblème de la troupe de Jan Lauwers. Le maison des cerfs, c’est donc d’abord la Needcompany, dont le spectacle nous fait partager la vie en tournée, les répétitions, les représentations, les tensions, les amours, les diputes… Un nour, la danseuse Tijen Lawton apprend que son frère, jounraliste, vient d’être tué au Kosovo. C’est le point de départ de la représentation : avec cette scène tragique, s’engouffre sur scène la brutalité du monde, la folie du retour des conflits en Europe.
Les 13, 16 et 17 juillet à 17h. Châteaublanc- Parc des expositions.
Jan Fabre
Orgie de la tolérance
Jan Fabre a voulu se situer exactement là où ça déborde, recueillant les excès pour en faire des formes elles-mêmes excessives. L’orgie du texte, c’est l’extase, l’orgasme de la consommation : se faire plaisir en trnant sa place dans la licence, l’outrance et la dépense, de préférence avec beaucoup de zéros. Orgie de la tolérance propose en fait une série de rituels mettant à mal notre siècle fraîchement éclos.
Les 9, 10, 11, 12, 13 et 15 juillet à 22h. Cours du Lycée Saint-Joseph. Durée estimé, 1h45.
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