Hippolyte Pérès, l’un des plus jeunes producteurs de France Musique
Rencontre avec l’un des plus jeunes producteurs de France Musique. Hippolyte Pérès nous transmet sa passion pour la danse à la radio. Anciennement élève de l’École de Danse de l’Opéra de Paris, il se consacre aujourd’hui à ses études et met en lumière l’art de la danse classique et contemporaine. Il produit l’émission hebdomadaire “Au Cœur du ballet” qui se déroule tous les vendredis à 12h à France Musique. Elle est dédiée à l’histoire de la danse à travers la musique des ballets, des chorégraphes célèbres et des grands ballets.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Hippolyte, j’ai 19 ans, bientôt 20 ans. Je suis originaire du Nord de la France, mais je suis parti à Paris à l’âge de 10 ans pour intégrer l’École de Danse de l’Opéra de Paris.
Depuis 2023 vous produisez l’émission “Au Cœur du ballet” chez France Musique, où et quand a démarré cette expérience ?
Durant l’été après mon bac, j’étais en stage au pôle vidéo de France Musique pour réaliser des vidéos sur la thématique de la danse. Le producteur de la matinale m’a proposé de faire une partie de l’interview du lendemain, c’était la première fois que je prenais le micro. Un an plus tard, en septembre 2023, je commence la présentation de l’émission “Au Cœur du ballet”.
Parlez-nous de cette émission chez France Musique.
Le but de l’émission “Au Cœur du ballet” est de faire découvrir ou redécouvrir les chefs-d’œuvre de l’histoire de la danse. Je parle aussi de danse contemporaine, par le prisme des ballets, des chorégraphes ou des danseurs. Parfois, je m’autorise à prendre des angles différents avec des sujets tels que “La danse n’est-elle qu’une histoire de femmes ?”, ou “Danse et poésie”. C’est un grand plaisir, toutes les semaines, de réfléchir au meilleur moyen de raconter l’histoire de cet art chorégraphique, en procurant des émotions à l’auditeur.
Lorsque vous étiez élève à l’Opéra de Paris, vous avez dansé dans La Bayadère, pouvez-vous m’en dire plus sur ce ballet ?
Les enfants de l’École de Danse participent à certains ballets, et c’est le cas de La Bayadère. C’est une expérience particulièrement intéressante pour un jeune danseur, car cela nous fait connaître la dimension professionnelle de cette discipline artistique. On ne danse plus uniquement pour notre plaisir, on se produit maintenant pour un public. On apprend à être responsable, nos professeurs nous font confiance et nous devons honorer cette confiance.
Vous êtes engagé au sein de l’association What Dance Can Do, quelle est la raison de cette volonté ?
Au travers de l’association What Dance Can Do, je peux rencontrer divers publics qui ont des visions très différentes de la danse par rapport aux élèves de l’École de Danse de l’Opéra de Paris. Ce qui est très intéressant c’est qu’ils ne connaissent pas le ballet, ils n’ont donc aucun préjugé à ce sujet. Ils enchaînent des mouvements chorégraphiques de façon très naturelle et cela fait plaisir.
Plus d’informations sur le compte Instagram d’Hippolyte Pérès ou sur son compte Youtube.
Propos recueillis par Aurélie Celdran
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