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Hallucinant voyage en Chine avec le Cirque Phénix

20 décembre 2015
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Le Petit dragon

Par les Étoiles du Cirque de Pékin et les moines Shaolin

Mise en scène d’Alain M. Pacherie

Jusqu’au 10 janvier 2016

Lundi et mardi à 15h,
mercredi à 14h et 17h15,
jeudi à 15h et 21h,
vendredi à 16h,
samedi à 14h, 17h15 et 21h,
dimanche à 14h et 17h15

Réservation en ligne 
ou au 01 40 55 50 55 

Tarifs : de 19 à 90 €

Durée : 2h  

Cirque Phénix
Pelouse de Reuilly
75012 Paris

M° Porte de Charenton
(ligne 8)

www.lepetitdragon.fr

Des moines Shaolin qui explorent leur corps au-delà des limites de notre entendement, des acrobates suspendus dans l’espace qui nous coupent le souffle, la dernière création du Cirque Phénix propose un voyage hallucinant et incontournable pour tous les âges et toutes les sensations !

Un petit dragon élevé chez des grands tigres

Le spectacle suit le fil de l’éducation d’un jeune enfant recueilli au pays de guerriers tout-puissants. Ce fil conducteur a tout d’un blockbuster américano-asiatique, mais la force de la somptueuse scénographie et des lumières éblouissantes créées par Alain M. Pacherie propulse la scène entre réel et irréel, réalité et fiction. Même si cela en a l’air, ce que l’on voit sur l’immense plateau du Phénix n’a rien de virtuel. Le ballet incroyable des danseuses portant à la bouche de longues épées surmontées de flûtes à champagne, dans une chorégraphie éblouissante, inaugure une série de numéros à haut risque. On jongle à bras nus, à tête nue et au moyen de sa nuque avec des jarres pesant jusqu’à 20 kilos, en équilibre sur leur tranche de porcelaine. On porte une série de bancs d’école à la seule force de son cou, où sont empilées des dizaines de meubles. De toutes jeunes filles dansent et virevoltent avec des tambours qu’elles font sautiller et voler sur leurs orteils, tandis que d’autres projettent leur corps tels des bolides vivants qu’ils ploient comme du caoutchouc.

DSC6232Un rêve éveillé

Si vous aimez les sensations fortes, courez voir le spectacle. On y voit aussi des moines tranchant des pierres et des bûches à la seule force de leur poignet, mais aussi des acrobates de corde aérienne suspendus à des dizaines de mètres du sol, par le simple nœud coulant d’une corde, et qui semblent discuter, danser, s’aimer dans les airs sur les notes d’une mélodie féerique. La conception de ces enchaînements ne souffre d’aucune faute de goût, d’aucune fausse note. Et le plus émouvant est d’admirer, dans ce casting réussi, des enfants de 12 ans (pour les plus jeunes), gonflés d’une incroyable énergie vitale et d’une adresse prodigieuse, ainsi que des artistes d’âge beaucoup plus mûr, des “maîtres” détenant un savoir ancestral qui leur a été auparavant transmis depuis des générations. Un spectacle étonnant et que l’on peut admirer à tous les âges de la vie.

Hélène Kuttner

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[Photos © Laurent Bugnet / Lapin Blanc]

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