Guillaume Besançon : « Jetez-vous dans l’aventure ! »
Le Salon Fantastique Du 6 au 8 mai 2017 Tarifs : de 5 à 10€* Paris Event Center |
Du 6 au 8 mai 2017
Le Salon Fantastique signera sa cinquième édition à partir du 6 mai prochain, sur le thème « Monstres ». Un salon insolite à l’ambiance conviviale qu’aujourd’hui son fondateur, Guillaume Besançon, nous invite à découvrir. Comment présenteriez-vous le salon aux non-connaisseurs ? Au départ, nous avons monté ce salon afin de faire découvrir les univers fantastiques au plus grand nombre. Maintenant, au-delà de cette démocratisation, c’est devenu le rendez-vous de tous les passionnés du genre. Auparavant, nous faisions une édition tous les ans. Nous sommes passés à une périodicité bi-annuelle. N’avez-vous pas peur de lasser les habitués ? Chaque édition est assez différente. Ce ne sont pas les mêmes animations, ni les mêmes exposants ou intervenants. Il y a une importante communauté autour du fantastique. Globalement, la moitié du salon se renouvelle à chaque fois. Le changement de thème, c’est aussi et surtout pour challenger les visiteurs et leurs costumes. L’entrée est gratuite pour les personnes costumées. Mais vous n’êtes pas obligés de suivre le thème non plus. « Venez comme vous êtes » comme on dit ! Comment vous est venue cette idée de faire un salon autour du fantastique ? C’est plutôt par passion. J’avais monté un magazine, Jeu de Rôle Magazine, qui existe toujours d’ailleurs. Il y a environ neuf ans, nous sommes allés à la Japan Expo pour faire découvrir le jeu de rôle. Puis nous nous sommes dit qu’il faudrait vraiment un salon à part sur ce thème. C’est ainsi qu’a germé l’idée. Et ensuite nous avons rencontré un organisateur de salon, Joël Garcia. Il nous a beaucoup aidé sur les quatre premières éditions. Quelle est votre cible privilégiée ? La cible est plutôt très large, entre 20 et 40 ans. Il y a des gens qui viennent car ils aiment le jeu de rôle, d’autres pour la littérature, la bande-dessinée, le costume, l’atmosphère, etc. C’est donc toute une communauté qui a des liens communs, mais chacun ne vient pas forcément chercher la même chose. Quels types de stands présentez-vous ? Quelles animations seront proposées durant cette édition ? Nous avons une scène sur laquelle il se passera beaucoup de choses : quizz, défilés de créateurs, conférences, concours de costumes… Il y a également une arène avec des initiations à l’escrime médiévale, de la danse tribale, du kung fu, etc. Parallèlement, nous proposerons aussi une chasse au trésor, un killer avec les téléphones portables, un jeu des sociétés secrètes… Mais ça, c’est un secret ! Vous pourrez aussi profiter d’un concert philarmonique, grâce à Pixelophonia, qui reprendra des thèmes de jeux vidéo, et la chorale des Geek Singers qui viendra chanter partout dans le salon. Toutefois, le point essentiel, c’est surtout le jeu de rôle grandeur nature, dit GN. Pouvez-vous nous en dire plus ? Il y a très peu de GN en Ile-de-France, par manque de place. Donc nous nous sommes dit « Pourquoi ne pas faire un GN dans le salon ? ». Les joueurs sont disséminés parmi les différents stands et se retrouvent de temps en temps sur une arène pour faire des grands combats. Chaque joueur incarne un membre d’un clan. Chacun traverse un portail menant au salon fantastique. Entre diplomatie, trahison, combats, il y a de quoi s’amuser ! Le GN n’est pas toujours connu du grand public. Est-ce que ces activités sont ouvertes aux amateurs ? C’est une occasion unique d’essayer quand on est sur Paris. Et le GN, c’est comme la prose, tout le monde sait en faire, sans même n’avoir jamais essayé. Il n’y a pas besoin d’être expérimenté en GN ou en jeu de rôle pour s’inscrire. Et puis, il y a toujours des anciens pour former les nouveaux. D’ailleurs, l’ambiance peut être meilleure avec des débutants car ils sont beaucoup plus spontanés. De quoi vous inspirez-vous pour cette animation ? De beaucoup d’univers différents : pirates, oreilles pointues, dents longues… Nous avons donné des noms de clan variés pour offrir le maximum de possibilités. C’est un multi-vers, en réalité. Votre personnage peut venir de la science-fiction comme de la fantasy. Tout est possible. Comment décririez-vous l’ambiance du salon ? Elle est bon enfant et sympathique. C’est une ambiance très conviviale. Le costume est au centre de la convention, non ? En effet. Tout le monde peut s’inscrire pour participer au concours de costumes. Les lots sont offerts par les exposants. Cette année, le lot pour le meilleur costume est une armure en cuir faite par Nicolas, de l’atelier Peaux d’Ours. N’avez-vous pas peur de la concurrence d’autres salons comme la Paris Games Week ? Nous proposons très peu de jeux vidéo. Ces salons sont un style à part. Ce n’est pas tout à fait le même public. Si un jour nous incluons du jeu vidéo, ce sera dans un second pôle, car l’ambiance n’est pas du tout la même. Donc non, l’idée n’est surtout pas de concurrencer des grosses machines comme ça. Vous êtes également président de l’association Promenons-nous dans les bois. Quel est son principe ? Au départ, Joël Garcia Organisation s’occupait de la logistique, du financier, tandis que notre association était chargée du contenu, des exposants, des animations, etc. Quand nous avons dû organiser le salon de façon autonome, nous nous sommes ensuite constitués en société. Aujourd’hui, l’association s’occupe donc principalement du Salon Fantastique. Que répondriez-vous à ceux rebutés par le terme « geek » et qui auraient peur de se rendre à ce salon ? Je leur dirais : « Jetez-vous dans l’aventure » ! Ne ratez surtout pas la marche, car aujourd’hui être geek, c’est être tendance ! Pour finir, parlons un peu d’actualité : dans un contexte morose, pensez-vous que l’univers fantastique soit un moyen pour ses adeptes de fuir cette réalité ? Bien sûr, c’est le but avoué, d’ailleurs. Mais c’est aussi souvent une parabole sur le monde moderne, la condition humaine, etc. Plus les messages sont forts, plus l’œuvre est percutante. Donc nous nous éloignons de la réalité en entrant dans un monde fantastique, où finalement nous retrouvons des similitudes avec le monde réel. Propos recueillis par Manon Bailleul [Crédits Photo 1 : © Gael Rebel / Photo 2 : © Julie Doniol Valcroze / Photo 3 : © Tatafinart] |
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