Champagne Ardenne, au Festival d’Avignon
Cette opération de promotion s’inscrit en continuité avec la politique d’aides à la création conduite par la région Champagne-Ardenne. La possibilité de présenter une pièce sur une vingtaine de dates au cœur d’un rendez-vous national favorise le contact avec les professionnels de la diffusion, permet les échanges et l’établissement de rapports de confiance. Exploités avec soin, ces premiers contacts peuvent non seulement générer des ventes importantes dans les deux ou trois années qui suivent, mais aussi créer des ouvertures sur d’autres territoires qui représentent autant d’opportunités à saisir. Le partage d’un espace commun oblige les compagnies à s’entendre sur tout ce qui fait la vie d’un théâtre : ordre de passage, communication, accueil, logistique… Au niveau intrarégional, l’aventure commune contribue ainsi à créer des solidarités et parfois de nouveaux liens entre les équipes artistiques.
Du 8 au 29 juillet 2009.
Relâche 15 et 22 juillet
Myriam Herve-Gil
Fleurs de cimetière (et autres sornettes)
Danse et théâtre.
Textes de Dominique Wittorski – Comapgnie Herve-Gil
12h.
Sous d’autres latitudes, vieillir c’est encore acquérir la sagesse et le respect. En Occident, dans un monde qui récuse la mort, c’est la décrépitude annoncée au regard d’autrui, qu’en est-il de la danseuse qui aborde ces rivages ? Qui mieux qu’elle pourrait souffrir d’avoir toujours été celle qu’elle est et être si différente de ce qu’elle était ? Après tout, cinquante ans est un bel âge pour se poser quelques questions, écouter un peu plus attentivement ce corps, mémoire vivante qui a tant à raconter ? Car une réalité en vaut bien une autre. Il faut bien que ces années, à défaut d’être remarquées, soient toujours remarquables. Sinon, que voudrait dire vieillir ?
Ettel Hannah
Le caillou de lune
Théâtre/ spectacle familial à partir de 10 ans. Compagnie Théâtr’âme.
13h30.
L’histoire est celle d’une enfant de cinq ans dans un fossé, la nuit, avec, à quelques mètres ses parents, son frère et d’autres clandestins qui doivent passer la ligne de démarcation. Il fait froid, il ne faut pas grelotter, soupirer, parler, pleurer et surtout, quand le signal sera donné, il faudra courir, de toutes ses forces, avec sa valise, pour passer de l’autre côté… Le regars innnocent d’une enfnat sur la guerre, l’antisémitisme, la “tribu familiale”.
Jean-Pierre Siméon
Stabat Mater Furiosa
Théâtre/ musique. Compagies sound track & verticale
15h30. Version anglaise les lundis 13, 20 et 27 juillet. Traduction de poète irlandais, Micheal West.
Stabat Mater Furiosa est l’histoire d’une femme qui se tient debout et qui refuse de comprendre. C’est un cri violent contre la guerre, contre l’homme en guerre, mais c’est un cri violent contre la guerre, contre l’homme de guerre, mais c’est aussi un chant d’espoir qui affirme avec vitalité une rémission possible. Dans un duo virtuose proche de la transe, Catriona Morrison et Patricia Dallio partagent le plateau avec les spectateurs et épuisent les mots de Jean-Pierre Siméon. La chair du texte apparaît, crue, cinglante, provocatrice jusque dans le corps de la comédienne et les rythmes effrénés qui surgissent en live des machines.
Fabrique Fétiche
David Girondin Moab
Installation plastique. Avec la participation de la 8° promotion de l’ESNAM
Il y a, à l’origine des arts, dans le berceau du rite, une pensée primitive qui accorde aux objets un pouvoir. Cette pensée est liée au culte des esprits, aux présences invisibles détentrices d’une vérité cachée. Autour de cette pensée apparaît un objet de transport chargé d’u npouvoir inouï, divin, qu’on appelle le “fétiche”. Chaînon manqyannt entre la sculpture et la marionnette, cet objet statique a ses cordes qui lui donnent vie et puissance.
Une équipe de “chercheurs-marionnettites” réunie par la compagnie Pseudonymo s’est penchée sur la question du fétiche et sur ses résonances plastiques avec l’objet marionnettique.
Les nouvelles coopérations et mutualisations culturelles sur le territoire.
12 juillet / 9h30-11h30. Débat/ rencontre.
A l’ère de la métropolisation qui invite les collectivités, notamment les grandes villes, à positionner leur offre culturelle sur la scènes européennes et internationale, on peut s’interroger sur les nouveaux champs de tensions pouvant s’ouvrir entre l’offre des métropoles et celle du reste du territoire.
Comment ce mouvement qui pousse vers toujours plus d’exigence et de médiatisation peut-il entraipner l’ensemble d’un territoire? Doit-on sortir d’une logique individuelle d’établissement et aller vers plus de coopération voire de fédération? A quel niveau? En est-il de même pour les compagnies? QUels services nouveaux inventer? Mutaliser?
Pascal Adam
Ce que j’ai fait quand h’ai compris que j’étais un morceau de machine ne sauvera pas le monde.
Théâtre (public adulte). Compagnie c’est la nuit. 17h.
Détachement, humour, ambiguïté surtout, sont les armes de Vronsky. Lorsqu’il aura fini de faire causer sa vingtaine de pesonnages, bien malin qui pourra étiqueter ce qu’il pense.
Dominique Wittorski
Modeste contribution.
Théâtre. Compagnie La question du beurre.
L’auteur d’un ouvrage sobrement intitulé “modeste contribution à la nécessaire rénovation des voies, modes de moyens de sanction des crimes et délits en vue d’assainir les déviances comportemantales humaines, de manière à protéger la société des délinquants récidivistes et rédhibitoires, avec l’effet surérogatoire d’humaniser les lourdes peines en organisannt l’espérance d’échapper aux sentences inéluctables” vante les mérites de la peine de mort.
Il propose de remplacer l’ensemble des dispositions pénales prévues pour les crimes, délits et contraventions par la seule peine de mort, unique châtiment pour toute faute.
De minutieuse études l’ayant conduit à défendre cette proposition, il en égraine doctement et avec une implacable rigueur les avantages économiques et sociaux.
Edogawa Ranpo
Imonushi
Théâtre et marionnette contemporaine. Inspiré de la nouvelle La Chenille, compagnie Pseudonymo. 20h30.
Imonushi nous plonge dans l’univers onirique et vénéneux de la littérature fantastique japonaise. Le lieutenant Sunaga est un héros. Dernier survivant de son bataillon, les médecins ont fait l’impossible pour le sauver. Désormais sourd, défiguré, amputé, il est confié aux bons soins de son épouse. Tous deux vivent retirés au fond d’un jardin en friche… Représenté par une marionnette d’un réalisme inquiétant, ce personnage sourd, muet, privé de ses auqtrees membres s’enchevêtrent au point de créer une brèche à l’orée du fantastique où coexistent le vivant et l’objet.
Caserne des Pompiers
116, rue de la Carreterie
84000 Avignon
04 90 87 26 80
Prix des places :
13 euros plein tarif
9 euros tarif Avignon Fetsival Compagnies
5 euros tarif professionnel & jeune public
Le Caillou de Lune
9 euros plein tarif
5 euros tarif professionnel & jeune public
Passeport 3 spectacles aux choix
9 euros les deux 1ers
5 euros les 3ème
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