Ce week-end à Paris… du 28 au 30 mars

Art, spectacle vivant, cinéma, musique, ce week-end sera placé sous le signe de la culture ! Pour vous accompagner au mieux, l’équipe Artistik Rezo a sélectionné des événements à ne pas manquer ces prochains jours !

Vendredi 28 mars

Pour les passionnés de dessin, direction le Carreau du Temple pour l’édition 2025 de Drawing Now Paris

Drawing Now Paris, créée en 2007, est la première foire d’art contemporain exclusivement dédiée au dessin en Europe. À l’occasion de sa 18e édition, Drawing Now Paris revient au Carreau du Temple dans le 3e arrondissement à Paris jusqu’à dimanche.
Il faudrait parcourir plus de 70 galeries du monde entier et rencontrer près de 300 artistes pour découvrir ce que condense Drawing Now Art Fair en quatre jours à Paris : un panorama du dessin des cinquante dernières années dans l’écrin du Carreau du Temple.
Drawing Now Art Fair instille ainsi un esprit de prospection et de découverte, en même temps qu’il met en scène une grande exposition autour du dessin contemporain sous la verrière, ponctuée de talks et performances.
Du 27 au 30 mars – Toute la programmation et la billetterie par ici

Un week-end dédié à la low-tech au musée des Arts et Métiers

Le musée des Arts et Métiers propose un week-end d’animations et de rencontres consacré aux basses technologies, en partenariat avec Reporterre, le média de l’écologie. À travers tables rondes, ateliers et visites guidées, cet événement invite le public à découvrir des solutions techniques simples, durables et résilientes.
Du 28 au 30 mars – Toute la programmation du week-end en détail ici

L’Observatoire de l’Espace du Cnes ouvre ce week-end son Cabinet d’art extra-terrestre

Acteur atypique de la création contemporaine, l’Observatoire de l’Espace du Cnes (Centre national d’études spatiales) réunit dans cette nouvelle exposition d’art contemporain les œuvres de 15 artistes qui ont tous partie liée avec l’Espace. Installées dans différentes chambres du cabinet, les créations – vidéo, sculpture, peinture, installation ou dessin – témoignent de la fécondité d’adopter un point de vue extra-terrestre. Réalisées dans le cadre des résidences de création de l’Observatoire de l’Espace du Cnes, les œuvres rassemblées offrent une méditation sur l’art au-delà du cadre convenu de la Terre, dans l’impensé de l’Espace.
Entrée libre – 40, rue de Richelieu, 75001 Paris – Plus d’informations ici

Découvrez Anne Boissard sur la scène du théâtre BO Saint Martin : l’antidote parfait à l’humour fade et politiquement correct !

Dans son premier spectacle Assume, Anne Boissard livre un stand-up percutant où elle aborde l’amour, l’adoption, la psychanalyse, les addictions et la maternité sans le moindre filtre. Pas de compromis, pas de sujets tabous. Avec un humour tranchant, elle démystifie ces sujets souvent délicats, invitant le public à rire autant de la vie que d’eux-mêmes. Préparez-vous à rire et à réfléchir, car Assume n’est pas seulement un spectacle comique, c’est une plongée audacieuse dans la vie d’Anne Boissard, où l’humour devient une arme puissante pour tout assumer !
À 19h – Réservez vos billets ici

Dans le cadre de Africapitales : Dakar à Paris, assistez au concert de Guiss Guiss Bou Bess au FGO-Barbara

En créant Guiss Guiss Bou Bess en 2016, le sénégalais Mara Seck, porteur de l’héritage du Sabar, son compagnon percussionniste Babacar Diop et le sociologue beat-maker français Stephane Costantini désiraient dans leurs rêves les plus fous réussir un pari : créer une “nouvelle vision”, donner à l’un des styles les plus mystiques de la Téranga une nouvelle vie. Leur sauce, l’électro Sabar, n’est pas simplement un mix entre des percussions rituelles et de l’électro, car les trois frères de sons, ont, à la manière d’un chercheur, respecté chaque chant, chaque code, écouté chaque son de tambour avant d’y joindre un rythme du monde : trap, dubstep, UK garage, drum & bass, bass house, afrobass ou encore kuduro.
À 19h30 – FGO-Barbara – Réservez vos billets ici

Guiss Guiss Bou Bess © Zakaria Latouri

Samedi 29 mars

En famille, direction la Philharmonie de Paris pour la deuxième édition du Petit Grand Festival, le festival entièrement dédié aux 0-12 ans

Désormais, les enfants de 0 à 12 ans ont leur festival à la Philharmonie de Paris : une programmation d’activités et de concerts dédiés aux plus jeunes accompagnés de leurs familles pour fêter la musique en accueillant le printemps.
Au menu : expérience sensorielle, conte musical, concert participatif et grand ciné-concert. Un rendez-vous à ne pas manquer !
Les 29 et 30 mars – Découvrez toute la programmation en détail ici

Le Petit Grand Festival #2 – Les 29 et 30 mars 2025 – Philharmonie de Paris

À l’occasion de la sortie du livre Tracés Urbains, le Bookshop de Fluctuart organise une rencontre et séance de dédicaces avec l’autrice Laura Barbaray et l’artiste Kelkin

L’ouvrage  Tracés Urbains est l’adaptation du Urban Art Podcast. Laissez-vous immerger dans les errances de huit street artistes, de New York à Paris. Huit artistes, sept villes, des milliers de kilomètres parcourus et une quête d’inspiration au bout du monde. Le street art fait désormais partie intégrante du paysage urbain. Où que nous allions, il n’est pas rare de croiser, au hasard d’une rue, une signature griffonnée sur le mobilier urbain ou bien une fresque monumentale sur la façade d’un immeuble, reflet d’une culture locale. Les artistes urbains, qu’ils soient voyageurs passionnés ou amateurs d’adrénaline, sont nombreux à sillonner les grandes villes du monde pour s’imprégner de nouvelles cultures.
De 15h à 17h – Bookshop Fluctuart – Pont des Invalides

Au SeineLab de La Seine Musicale, dernier jour pour découvrir l’œuvre sonore et visuelle Static par l’artiste américain Russell Perkins

L’œuvre présentée avec le Salon de Montrouge, consiste en un portrait sonore du vent qui se faufile à travers les feuilles d’un vieil arbre, en face de la chambre de l’artiste. La captation des bruits est associée à des images de célébrations de victoires par divers partis politiques aux États-Unis, à différentes périodes, des années 1970 à aujourd’hui.
Au SeineLab de La Seine Musicale, l’artiste envisage que le son de l’arbre évoque à la fois les espaces verts à proximité et le son de la Seine qui l’entoure, soulignant ainsi l‘espace naturel dans lequel se trouve l’imaginaire du projet. L’installation, grâce à six canaux audio indépendants, offre l’opportunité d’entrer dans un dialogue avec l’architecture unique de l’espace, en cherchant à mettre en perspective l’agitation de notre société contemporaine par rapport à la temporalité du vivant.
Gratuit en entrée libre – de 14h à 19h – Plus d’informations ici

Dans le cadre du festival de musique Fragile et à l’occasion de ses 30 ans de tournée, L’Orchestre National de Barbès revient avec un concert symbole de métissage au Théâtre Zingaro

La petite histoire raconte que L’Orchestre National de Barbès est né par hasard sur une jam dans le 18e arrondissement fin 1995, puis sur la scène du New Morning en 1996.
30 années plus tard, on peut certifier que le hasard fait bien les choses pour cette bande de copains musiciens. Après plus de 1000 concerts donnés de Londres à Montevideo, les 10 porte-drapeaux du nom de Barbès, quartier parisien chamarré, continuent de faire danser avec leur brassage musical, entre sons d’Afrique du Nord (châabi, raï, gnawa) et tout ce qui leur passe par la tête : rock, reggae, jazz ou ska cuivré…
À 20h – Réservez vite vos billets ici
Festival Fragile jusqu’au 23 mai – Toute la programmation en détail ici

Sorti le 19 février, le documentaire de Thierry Frémaux Lumière, l’aventure continue célèbre les 130 ans de l’invention du cinéma par les frères Lumière

Il y a 130 ans, les frères Lumière inventaient le cinéma. Tout était déjà là, les plans, les travellings, le drame, la comédie, le jeu des acteurs… Grace à la restauration de plus de 120 vues Lumière inédites, le film nous offre le spectacle intact du monde au début du siècle et un voyage stimulant aux origines d’un cinéma qui ne connait pas de fin.
1h44 – Trouvez votre séance ici

Dimanche 30 mars

Du classique ? L’orchestre Lamoureux dévoile Dans le style ancien à la Salle Cortot

De tous temps, les grands compositeurs se sont inspirés du passé. Mais un genre en particulier les a particulièrement séduits : la suite de danse. Le norvégien Edvard Grieg, en hommage au dramaturge du XVIIIe siècle Ludvig Holberg, écrit Du temps de Holberg, Suite dans le style ancien, suite de danses analogue dans la forme aux suites baroques de Jean-Sébastien Bach. Un peu plus tard, c’est Benjamin Britten qui, lors de la découverte de la musique de Frank Bridge, compose la Simple Symphony, dans un esprit néo-classique empreint d’humour.
À 18h – Réservez vos billets ici

Découvrez ou redécouvrez La Ménagerie de verre de Tennessee Williams dans une création inédite à découvrir pour la première fois au Lucernaire !

Nous sommes chez les Wingfield, à Saint-Louis, dans l’Amérique des années 30. Amanda élève seule ses deux grands enfants, Tom et Laura. Elle est dépassée par l’éducation de ses enfants, connaît des difficultés financières et une sorte de crise existentielle…
C’est avec La Ménagerie de verre que Tennessee Williams connaît, à 34 ans, une célébrité soudaine.
À 17h30 – Réservez vos billets ici

Ne manquez pas Made in France de Samuel Valensi et Paul-Éloi Forget au Théâtre de Belleville : une comédie décapante sur un désastre industriel

Après tout ce temps passé à l’attendre derrière les barreaux, ça y est, Emile a obtenu sa peine aménagée. Dès demain, il passera ses journées à l’usine et ses nuits en centre de détention, de quoi rêver d’une sortie rapide pour bonne conduite…
Problème : l’usine où il s’apprête à travailler délocalise. Émile n’a plus le choix : pour se sauver, il faut qu’il devienne le meilleur des syndicalistes, sauve l’usine, ses collègues et, peut-être, au passage, le pays tout entier.Made in France est un spectacle qui raconte le combat d’hommes et de femmes prêts à tout pour sauver l’industrie française… enfin… à tout, sauf à faire quelque chose.
À 20h – Réservez vos billets ici – Jusqu’au 29 avril

Le ciné du dimanche… sorti mercredi, le film Aimer perdre des réalisateurs belges, Lenny & Harpo Guit

Sans emploi et endettée jusqu’aux dents, Armande Pigeon, 26 ans, galère à Bruxelles. Par-dessus le marché, elle a un gros penchant pour le jeu et n’hésite pas à prendre des risques, car pour Armande, tous les paris sont bons. Tous sauf un, peut-être le plus fou auquel elle peine encore à se risquer : le pari de l’amour.
“Barrée et désopilante, Aimer perdre – la nouvelle idée loufoque émanant de l’esprit créatif des frères Guit – est une comédie jubilatoire qui met sur le devant de la scène une bande de “losers magnifiques” et attachants.”
Avec María Cavalier-Bazan, Axel Perin, Michael Zindel, Catherine Ringer et Melvil Poupaud
1h26 – Trouvez votre séance ici

Pour accompagner ce week-end en musique…

C’est avec… Kin’gongolo Kiniata et leur premier album Kiniata disponible le 4 avril

Formé dans l’effervescence des rues de Kinshasa, Kin’gongolo Kiniata redéfinit les contours de la musique congolaise, tout en honorant ses racines culturelles profondes. À travers leur premier album, Kin’Gongolo Kiniata offre une musique vibrante, où les rythmes urbains se mêlent aux sonorités électroniques et aux percussions artisanales, créant une fusion explosive entre le passé, le présent et le futur. Avant de conquérir les scènes internationales des festivals en Europe et en Amérique, le groupe s’est forgé dans les rues de Kinshasa, où chaque son, chaque battement, évoque les réalités de la vie quotidienne.

Kin’gongolo Kiniata © Mustache Muhanya

Le nom “Kin’Gongolo Kiniata”, qui signifie “le son qui écrase”, est une métaphore parfaite pour la puissance sonore du groupe. Leur musique est façonnée à partir d’instruments fabriqués à la main, utilisant des matériaux recyclés comme des bouteilles en plastique et du métal. Cet art de la débrouille reflète leur capacité à transformer le chaos urbain en une symphonie unique, un mélange détonnant d’Afropop, de punk congolais et d’électronisation expérimentale.

L’album Kiniata est une célébration de cette énergie brute, un hommage à la vie urbaine et aux traditions congolaises, marquées par l’usage du Lingala dans des textes qui racontent les luttes, les espoirs et les triomphes de la vie quotidienne. Kiniata s’ancre dans un héritage fort tout en le modernisant, s’inspirant des sons traditionnels pour créer quelque chose d’entièrement nouveau. Leurs rythmes effrénés et leurs mélodies envoûtantes rappellent l’esprit de l’article 15 (“Débrouillez -vous”) dans son essence transformatrice et rebelle. Mais ici, c’est l’âme de Kinshasa qui résonne à travers chaque note, chaque percussion recyclée, chaque riff électrique.

À l’occasion de la sortie de ce premier album, découvrez-les en live sur la scène du Studio de l’Ermitage le vendredi 4 avril – Réservez vos billets ici

Artistik Rezo vous souhaite un très bon week-end !