Squvrdo : “À 12 ans j’ai fait mon premier enregistrement, depuis je n’ai plus lâché le studio”
© Dorian Dasilva
Rencontre avec Squvrdo, étoile montante du rap français, qui nous raconte ici sa musique, sa ville et ses projets. Après son freestyle sur Planète Rap et son clip Loin d’ici, le jeune artiste n’est pas prêt de s’arrêter.
Peux-tu te présenter rapidement ?
Je m’appelle Squvrdo, j’ai 20 ans et j’habite à Suresnes dans le 92. La musique c’est une passion pour moi, j’écris mes textes depuis que j’ai 12 ans.
D’où vient ta passion pour la musique et quelles sont tes inspirations ?
Quand j’étais petit, j’écoutais beaucoup Sexion d’Assaut, Booba, Wiz Khalifa, Snoop Dogg et Eminem. C’est d’eux qu’est née ma passion pour le rap. À 12 ans, j’ai fait mon premier enregistrement. J’avais repris une musique de Maître Gims sans autotune, juste comme ça. C’était pas incroyable mais je me suis éclaté ! Depuis, je n’ai plus lâché le studio.
Que fais-tu en parallèle de la musique ?
Je suis en deuxième année de BTS gestion de PME et je travaille également dans la restauration, autant en cuisine qu’en salle. À l’heure actuelle je suis au chômage mais ça dépend des mois… Ça va, ça vient.
D’où vient ton surnom “petit D” ?
De base, “petit D” ça signifie “petit démon” parce que je suis un mec un peu fou, hyperactif mais sans être méchant. J’aime bien l’idée derrière. Et j’adore les mangas, dans lesquels on retrouve souvent des personnages démoniaques. Ça m’a aussi beaucoup inspiré. D’ailleurs mon nom, Squvrdo, vient de la série de mangas One Piece.
De quel morceau es-tu le plus fier ?
J’avais posté un freestyle sur les violences conjugales sur Insta il y a quelque temps, qui avant super bien marché et dont je suis très fier. Mais celui dont je suis le plus fier n’est pas encore sorti !
Dans tes sons tu abordes souvent les thèmes de la trahison, de l’échec et de la critique. Peux-tu nous expliquer pourquoi ?
Je m’inspire de ce que je vis, de ce que les gens m’ont raconté, des choses que j’ai vues, entendues… Quand je parle de trahison, ça peut être autant en amitié qu’en amour. En ce qui concerne l’échec, je n’ai jamais arrêté la musique mais j’ai fait beaucoup de sons qui n’ont pas marché. Je ne fais pas beaucoup de vues alors que ça fait des années que je suis dans la musique. Ce sont des thèmes négatifs mais dont je ressors toujours le positif. Ce n’est pas les critiques qui vont me décourager ou qui vont me faire arrêter ce que je fais.
As-tu déjà fait de la scène ?
Oui, c’était un open mic organisé par le CeLiJe, une association de Suresnes qui aide les jeunes dans leur parcours scolaire ou professionnel. C’était une super expérience ! Je suis déjà aussi monté sur scène avec des potes rappeurs. Je n’ai jamais fait de concert à mon nom mais j’aimerais bien dans le futur !
As-tu des projets pour bientôt ?
Je viens de sortir un clip vendredi ! C’est d’ailleurs le son dont je suis le plus fier. En dehors de ça, je continue d’enregistrer des sons. Je vais m’investir un peu plus dans la musique en 2022, avec les moyens du bord.
Comment te vois-tu dans 10 ans ?
Si ça marche dans la musique, tant mieux ! Mais j’aimerais aussi faire autre chose, comme du cinéma. Dans 10 ans je me souhaite la belle vie, la santé. Et si possible une famille, une belle maison, que ma maman soit fière de moi.
Le mot de la fin ?
Rendez-vous sur ma chaîne YouTube pour découvrir mon nouveau clip, sorti ce vendredi !
https://youtu.be/yBAlj1cukUg
Propos recueillis par Hanaé-Marie Taquet
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