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Santana : “La musique a toujours été un bon souvenir pour moi”

Kenza 3 février 2021
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© Santana

Rencontre avec Santana, une jeune artiste qui baigne dans la musique depuis toujours et qui touche à tous les arts. Indépendante, elle souhaite faire ce qu’elle aime en se fiant à son instinct. 

Peux-tu te présenter en quelques mots ? 

Mon nom d’artiste est Santana, je suis auteure-compositrice interprète et je me produis seule. J’habite dans le 92, à Gennevilliers. La musique accompagne ma vie : mon papa était DJ et ma maman écrivait, je l’ai su plus tard donc ça n’a pas influencé mes choix mais je pense que la fibre artistique est héréditaire ! La musique a toujours été un bon souvenir pour moi, des moments inoubliables passés avec mes proches. Des classiques dès ma tendre enfance : du Kayna Samet, du Wallen, du Rohff écoutés avec mes tantes, j’en garde vraiment de bons souvenirs.

Pourquoi avoir choisi Santana comme pseudonyme ?

Mon ancien pseudonyme commençait par un S. Je voulais oublier le passé sans forcément être oubliée, donc j’ai gardé ce petit “s”. La vraie définition de Santana vient de Sainte-Anne : il n’y a aucun blasphème, si on connaît mon personnage ou qu’on apprend à me connaître moi, mon personnage, mon passé et ma musique, on se rend compte qu’il y a un vrai lien avec moi. Les gens pensent parfois qu’il y a un caractère diabolique alors que pas du tout. C’est bien cela que j’aimerais véhiculer à travers mon art, il y a du trash et je casse les codes parfois, mais certainement pas de diabolisme.

© Santana

Depuis quand écris-tu tes chansons ?

J’ai commencé à écrire très tôt, en primaire je crois. Au collège j’ai continué car j’avais beaucoup plus de choses à raconter. Puis j’ai poursuivi, mais en me cachant encore car j’ai toujours été assez réservée là-dessus.

As-tu appris à mixer seule ?

J’ai commencé à mixer seule oui, grâce aux vidéos YouTube. J’aime beaucoup le fait d’apprendre de moi-même en étant autodidacte et indépendante, ça donne confiance en soi. J’ai le matériel nécessaire, même si ce n’est pas parfait.

Quelles sont tes inspirations ?

Je suis énormément inspirée par les gens qui m’entourent et qui ont fait partie de ma vie, mélangés à mes maux, mes souffrances passées ou actuelles : cela ne laisse aucune barrière à l’inspiration. C’est aussi une manière pour moi de pardonner, faire des déclarations, remercier… C’est une certaine prise de conscience. Mylène Farmer et la variété française m’inspirent aussi beaucoup.

Exerces-tu dans d’autres domaines artistiques ?

Hormis la musique, je suis aussi modèle photo, je prends des photos, je fais des covers, je peins, je dessine parfois ou encore je confectionne des vêtements. J’ai ce besoin de faire un peu de tout dans le but de dégager mes pensées dans les domaines artistiques. J’aime tout ce qui est créatif, je dois mettre ma créativité et mes inspirations autre part que dans la musique, sinon je m’enferme dans quelque chose et ce n’est pas très bon pour moi.

© Santana

Quels sont les mots que tu choisirais pour qualifier ton style, ce qui fait ton personnage ?

Les mots que je choisirais pour me définir sont sensible, drôle, impulsive et provocatrice. Ce sont les mots qui me définissent le mieux je pense et ils ressortent beaucoup dans mon personnage, dans ma musique, sur mes photos.

Qu’est-ce qui t’a poussée à te lancer dans la musique ?

Je ne me suis jamais vraiment “mise” dans la musique, j’ai plutôt baigné dedans dès mon enfance, avant même de venir sur Terre ! La musique a accompagné ma vie durant toute mon existence et m’a envoyé beaucoup de signes, cela a été une force pour moi dans les moments les plus bas. Après, ce qui a fait que j’ai commencé à me montrer au public et me dire qu’il fallait que je fasse quelque chose de cette passion, ça a été de rencontrer en 2018 des gens dans un squat rempli d’artistes, de producteurs, de beatmakers, etc. Ces gens m’ont donné la chance de toucher un micro pour la première fois. C’est vrai que ce n’est pas très classe de dire “squat”, mais il faut surtout se fier à la bonté de ces gens et à leur gentillesse. Par la suite, j’ai rencontré mon manager/producteur, qui m’a donné la chance de rentrer dans son label indépendant. J’ai rencontré une équipe superbe, j’ai eu mes premières scènes, mes premiers feats. C’est vraiment toutes ces personnes qui m’ont poussé à en faire ma vie. Cependant à l’heure d’aujourd’hui, j’ai mis fin à la collaboration avec ce label afin d’être pleinement indépendante.

Tu n’as pas encore réalisé de clips, comptes-tu en faire ?

Oui, je compte bien faire des clips et mettre mes musiques sur les plateformes pour que ça profite à tous. Etant indépendante et angoissée, j’ai appris à patienter !

Retrouvez Santana sur SoundCloud.

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