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Moelami : “J’aime le processus de formation en tant qu’artiste, car, petit à petit, je crée un son unique et une bonne connexion avec mon public”

Sarah Chollet 6 janvier 2023
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Alvin Kingsley, plus connu sous le nom de Moelami, est un jeune artiste venant de l’État de Rivers, au Nigeria. Le chanteur, rappeur, auteur-compositeur et producteur, plein d’ambition, est impatient de faire découvrir l’afro-beat au plus grand nombre. Rencontre avec ce jeune artiste passionné rêvant de succès

Quel est votre parcours professionnel dans la musique ?

Je suis producteur de musique dans différents genres tels que les rythmes afro, le hip-hop, le rap, le RnB… Je suis assez versatile. Cela m’aide à m’adapter et à m’entendre avec des artistes qui font d’autres genres de musique.
J’ai commencé ma carrière, il y a environ 5 ans. Bien que j’ai toujours eu ce rêve, je n’étais pas prêt à me lancer dans un périple vers une carrière musicale. Maintenant, je suis heureux de l’avoir fait. Bien qu’il y ait eu des hauts et des bas, je suis sûr que le succès n’est plus très loin.

Quel est le quotidien d’un auteur-compositeur/producteur ?

La vie quotidienne d’un auteur/producteur de chansons tourne autour de la musique. C’est sa force motrice. On le trouve souvent en train d’écrire ou de créer quelque chose de nouveau. “Practice makes perfect”.

Vous composez et produisez pour vous-même mais également pour d’autres artistes. Comment est-ce de composer pour les autres ? Est-il difficile de s’adapter à leurs idées ? Y a-t-il une grande différence entre composer pour soi et pour les autres ?

Effectivement, c’est un peu plus compliqué. Je dois m’immiscer dans leurs sentiments et comprendre leurs messages pour pouvoir par la suite, créer quelque chose d’unique à partir de ceci. Je dois comprendre leurs “vibes”, quel type de musique ils essaient de créer, le concept de musique qu’ils essaient de dépeindre au monde par exemple. Que ce soit l’amour, le désir, la vie chère ou la vie de gang, la douleur ou même un certain sentiment étrange… les thèmes sont variés !

Écrivez-vous à partir de ce que les autres artistes veulent ou bien avez-vous des morceaux déjà préparés ?

Je leur donne des morceaux déjà réalisés. Ensuite, je les modifie en les adaptant à leur image jusqu’à les rendre suffisamment bons pour qu’ils les écoutent et les aiment.




J’ai toujours été un artiste ouvert et idéaliste et je suis toujours prêt à travailler avec de nouveaux sons et de nouveaux créatifs dans le monde entier.

Comment créer/trouver une voie dans l’industrie musicale ?

Pour moi, il s’agit d’un processus crucial. Non seulement pour les auteurs/producteurs de musique, mais aussi pour toutes les personnes travaillant dans ce domaine : c’est le moment où l’on doit choisir ce que l’on veut obtenir et faire dans cette industrie. Que ce soit pour l’argent, la gloire ou simplement pour prouver quelque chose en particulier ou en général : chacun a sa raison de commencer. Cela détermine la musique qu’on crée et la façon dont on la transmet. De plus, cela détermine aussi le type de public qu’on veut toucher et le message qu’on veut faire passer.

Comment trouvez-vous des opportunités de travail ?

Je me mets en contact avec des créateurs partageant les mêmes idées que moi dans les différents aspects de l’industrie de la musique, qu’il s’agisse d’avocats spécialisés dans le divertissement, d’artistes, d’exécutifs, d’A&Rs, de conservateurs de musique, de managers, de producteurs et plus encore. Je leur présente mes projets et ce que je fais. Si l’occasion se présente, nous pouvons, par la suite, travailler ensemble à créer de nouvelles choses ou encore s’entraider et se recommander auprès d’autres créateurs. J’ai toujours été un artiste ouvert et idéaliste et je suis toujours prêt à travailler sur de nouveaux sons et de nouveaux artistes dans le monde entier.

Pensez-vous qu’aujourd’hui, il est important de viser le marché mondial plutôt que celui d’un seul pays ?

Je pense que c’est beaucoup mieux de viser le marché mondial. En effet, cela aide à créer une grande pertinence dans l’industrie musicale. Cela donne également une chance de mieux se démarquer que lorsqu’on vise juste un marché national.

Vous faites/produisez des chansons afrobeats. Qu’est-ce ?

L’afrobeat est une forme de musique urbaine populaire incorporant des éléments de musique africaine et de jazz, de soul et de funk, originaire du Nigéria, en Afrique. Ce style s’est, par la suite, répandu dans différentes parties du monde. Il y a aujourd’hui également, des genres plus petits tels que l’afro pop, afro fusion, afro dance hall, afro soul et plus encore.

Quelles sont vos inspirations ?

Mon inspiration pour une création musicale particulière peut être fictive ou basée sur ce que je ressens sur le moment. Je n’ai jamais été du genre à vouloir m’acharner sur quelque chose juste pour pouvoir sortir une bonne création. Cela vient directement de moi.

Quelles sont tes influences musicales ?

Mes influences musicales sont principalement la musique afro. Burna boy, Oxlade, Chris Brown, Fireboy, Rema en sont des exemples. J’aime aussi beaucoup la musique de 6ix9ine et la musique country aussi.

Y a-t-il quelqu’un avec qui vous voulez collaborer ?

Oui, bien sûr. Burna Boy et Fireboy sont les principaux artistes avec lesquels je souhaite collaborer en ce qui concerne la musique afro. Sinon, Jack Harlow, Usher et Drake sont également des artistes avec lesquels je souhaite travailler.

Vous semblez être une personne avec de fortes convictions et de la détermination : quelles sont les idées auxquelles vous croyez ?

Je crois au fait que je sois unique. Je suis né pour me démarquer dans tout ce que je fais. Pour le moment, cela fonctionne pour moi. Je crois aussi qu’il ne faut jamais abandonner ses ambitions. Les miennes sont de réussir musicalement.

Que voulez-vous devenir ?

Je veux devenir une icône et quelqu’un qui sera aimé et célébré pour avoir fait ce qu’il aime. Je veux faire connaître au monde ma musique aux sonorités uniques.

Que va-t-il se passer dans le futur pour vous ? Un album ? D’autres titres ? Une collaboration ?

L’année dernière, j’ai passé beaucoup de temps à enregistrer un max de sons. J’ai enregistré des chansons solos, mais également des featuring avec différents d’artistes. J’ai collaboré avec des artistes non seulement du Nigéria, mais aussi du Royaume-Uni, d’Afrique du Sud et du Ghana entre autres. Ils vont sortir au fur et à mesure de l’année. Je continue bien sûr à travailler dur pour produire plus de sons étonnants pour le monde. J’aime le processus de formation en tant qu’artiste, car, petit à petit, je crée un son unique et une bonne connexion avec mon public.

Vous pouvez retrouver Moelami sur YouTube et sur Facebook

Propos recueillis par Sarah Chollet

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