Little Tooth Gap : “Je crois que je suis un Shazam vivant”
Beatmaker, graphiste, chanteur, rappeur, nombreuses sont les casquettes dont Little Tooth Gap disposent. Entretien avec cet artiste complet à l’univers riche qui célèbre la vie.
Salut LTG peux tu te présenter pour les gens qui ne te connaissent pas ?
Moi c’est Little Tooth Gap, je viens de Lyon, la belle ville lumière, je fais du son depuis maintenant plus de huit ans environ. Récemment j’ai sorti un projet qui s’appelle “Riot” qui est un peu une carte de visite de mon univers.
Comment as- tu commencé la musique ?
J’ai commencé il y a longtemps maintenant, avant j’écoutais grave du son, mais j’avais pas les outils pour en faire. Et puis à un moment je me suis retrouvé dans un groupe Facebook d’artiste et de là j’ai connecté avec une fille qui s’appelle Stella Miyazaki, j’ai vu qu’elle mettait des vidéos de ses prods et en voyant ça je me suis dit : “mais c’est trop ! C’est comme ça que les gens font du son ?” -rires-
Je connaissais pas encore très bien le logiciel mais du coup j’ai commencé dans ma chambre avec une tour toute naze à faire mes premiers sons avec Vittal Flex, on a squatté, expérimenté, et un peu après on est allé sur SoundCloud et de là on s’est connecté avec d’autres personnes des gens de la communauté.
Parles nous de “RIOT”.
“Riot” c’est un projet que j’ai fait plus ou moins en collaboration avec Abri Catalog, en gros j’ai sorti ce projet sous leur label. C’est parti d’une discussion toute bête en mode : “tu serais chaud de sortir un projet” et moi c’était moyen moyen de mon côté, j’étais mitigé parce que c’était pas dans mes objectifs car je me considérais pas comme un interprète mais j’ai tenté et du coup je suis allé à leur rencontre, ça a donné un projet ambitieux puisqu’il y avait un fanzine qui est sorti de la production de deux cassettes que j’ai exposé sur une plate-forme qui s’appelle BandCamp. Ça a bien marché et du coup j’aimerais bien réitérer l’expérience mais cette fois avec mon groupe Suki.
Pourquoi avoir fait un fanzine ?
Le fanzine c’est parce que comme j’ai dit précédemment, j’ai plusieurs passions dans l’art et je voulais absolument allier ma musique avec quelque chose de visuel, c’est pour ça que j’ai sorti un fanzine, pour pouvoir proposer aux personnes une vision de mon univers et de ce que j’ai d’autre que la musique.
Quelles sont tes influences musicales ?
Franchement je crois que je suis un Shazam vivant ! -rires-
Mes influences sont tellement vaste, ça passe du rock, au rap, à la House music, au reggae, dancehall, ou encore la musique afro. Je m’inspire de tout ce qui me donne de l’émotion pour pouvoir retranscrire ma propre musique.
Peux-tu nous parler de Suki ?
Suki c’est un collectif d’artistes multimédia, on opère sur plusieurs plates-formes artistiques du genre la musique, le visuel, la vidéo, la sape…etc
Du coup là on aimerait bien, si le Covid veux bien nous laisser, organiser des événements à la hauteur de nos ambitions car on est un groupe avec beaucoup d’ambition, d’idées, et de talent. J’espère que l’aventure va être fructueuse, qu’on ira loin et que l’on s’impose.
Qu’est-ce-qu’on peut te souhaiter pour la suite ?
Que du bonheur, de la paix et de la force ! Qu’on concrétise tous nos projets, qu’on puisse sortir de cette situation Covid pour pouvoir mieux vivre et aussi voir du pays, se connecter avec un maximum de personnes. Est-ce que c’est pas aussi ça le but de la vie ?
Vous pouvez suivre Little Tooth Gap sur Instagram.
Propos recueillis par Mathieu Zorobabel
Articles liés
MINIATURE : l’expo événement pour les 10 ans de la Galerie Artistik Rezo
La galerie Artistik Rezo et FIGURE s’associent pour présenter la troisième édition de l’exposition MINIATURE : un événement unique en son genre à l’occasion des 10 ans de la galerie. Cette édition réunit plus de 80 artistes français et...
Justice livre un show explosif et festif à l’Accor Arena de Paris Bercy
Ce mardi 17 novembre 2024, après une première partie orchestrée par Pedro Winter, boss du label Ed Banger, Justice a électrisé une salle pleine à craquer, première date des deux soirées prévues à Paris, chez eux, à domicile. La...
Marion Mezadorian pète les plombs au Théâtre Victor Hugo
Avec son précédent “one woman show”, Pépites, Marion Mezadorian a défrayé la chronique. Dans la même veine, celle d’une performance scénique où l’humour le dispute à l’émotion, cette nouvelle création donne la parole à celles et ceux qui craquent...