Le nouvel album de Bad Bunny, “DeBÍ TiRAR MáS FOToS” : une plongée dans la nostalgie
¡Qué brutal! Véritable icône de la musique latine, Bad Bunny revient avec un septième album qui marquera sans doute les esprits. Intitulé “DeBÍ TiRAR MáS FOToS” (“J’aurais dû prendre plus de photos”), ce projet, dévoilé le 5 janvier 2025, propose 17 morceaux soigneusement élaborés. Ce nouvel opus mélange introspection personnelle, hommage à ses racines portoricaines et une approche musicale novatrice, confirmant sa place au sommet de l’industrie musicale.
Une introduction marquée par l’anticipation
Avant même la sortie de l’album, Bad Bunny a su attiser la curiosité et l’impatience de ses fans avec trois créations marquantes :
EL CLúB : ce single, dévoilé en décembre, offre une réflexion sur son ex rythmée sur la légèreté des soirées
PIToRRO DE COCO : dans ce titre portant le nom d’une boisson au rhum typique des Caraïbes, Bad Bunny se confie avec émotion. Il y évoque la solitude et la mélancolie qui le hantent durant les fêtes, après une histoire d’amour tourmentée. Cette chanson vient s’ajouter à son single EL CLúB , sorti quelques jours plus tôt, où l’artiste explorait déjà des thèmes liés à la fête et à l’introspection, montrant une facette plus vulnérable de sa personnalité.
Un court métrage captivant intitulé DeBÍ TiRAR MáS FOToS (Short Film) : cette œuvre poétique et cinématographique illustre les défis sociaux et culturels de Porto Rico, tout en célébrant la résilience et la solidarité de son peuple.
Une démarche artistique assumée
Bad Bunny explique que cet album est le reflet de son cheminement personnel :
“J’ai voulu offrir à mes fans un aperçu plus sincère de moi-même. Chaque chanson est une fenêtre sur des expériences qui m’ont transformé, tout en me permettant d’explorer les rythmes et les styles dans lesquels je me sens le plus libre.”
Cette quête d’authenticité transparaît dans chaque note, chaque collaboration et chaque choix artistique.
Un casting impressionnant de collaborations
Fidèle à sa réputation, Bad Bunny s’entoure d’artistes talentueux pour enrichir son univers musical et offrir une palette sonore variée. Avec PERFuMITO NUEVO, en collaboration avec RaiNao, il séduit grâce à une ambiance sensuelle et des sonorités aériennes. WELTiTA, en featuring avec CHUWI, explore des rythmes urbains contemporains et dynamiques, tandis que VeLDÁ, aux côtés d’Omar Courtz et Dei V, mêle puissance et introspection dans une composition marquante. Enfin, CAFé CON RON, créé avec Los Pleneros de la Cresta, se distingue par une fusion audacieuse entre rythmes afro-portoricains traditionnels et éléments modernes. À travers ces morceaux, Bad Bunny navigue avec finesse entre héritage culturel et innovation musicale, dévoilant différentes facettes de l’identité de Porto Rico.
Un hommage vibrant à la culture portoricaine
Avec cet album, Bad Bunny dépasse le cadre de la création musicale en explorant profondément ses racines culturelles. Il mélange avec finesse des styles traditionnels comme la plena, un genre apparu sur les côtes sud de l’île, où esclaves et paysans exprimaient leur vécu à travers la musique, imprégné d’influences africaines et indiennes (jíbaro et taíno) à des sonorités modernes et innovantes.
En utilisant des instruments iconiques tels que le tambourin, le cuatro et le saxophone, il redonne vie à la musique portoricaine tout en lui apportant une dimension contemporaine. Dans DeBÍ TiRAR MáS FOToS, Bad Bunny transforme ses souvenirs en chansons, chaque titre évoquant des moments figés dans le temps tout en trouvant une résonance universelle.
Cet album se distingue par une fusion audacieuse de reggaeton, de trap et d’influences novatrices, alliant musique électronique et traditions portoricaines avec une créativité saisissante.
Un album à la hauteur des attentes
DeBÍ TiRAR MáS FOToS n’est pas simplement un album, c’est une immersion totale dans un univers émotionnel et culturel riche. À travers cette œuvre, Bad Bunny nous invite à explorer nos propres souvenirs tout en rendant hommage à la diversité et à la vitalité de la culture latine. Avec ce projet, il transcende son rôle de musicien pour devenir un véritable conteur, un créateur visionnaire, et une voix essentielle de sa génération. L’album célèbre avec finesse l’âme vibrante de la culture portoricaine tout en adoptant une approche résolument contemporaine. Entouré de figures majeures de la production musicale comme MAG, Tainy, et La Paciencia, ainsi que de jeunes talents prometteurs tels que Big Jay et Saox, Bad Bunny réussit un équilibre subtil entre tradition et modernité. Il signe une œuvre audacieuse qui résonne autant par son authenticité que par son avant-gardisme.
Pauline Marcovici
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