La Graine : “J’écris ce que je ressens, ce que je vis, ce que j’entends, ce que je vois”
Made in Montpellier, nous avons retrouvé le style unique de l’artiste La Graine. Un mélange parfait entre variété française et la scène urbaine.
D’où viens-tu ?
Je viens de Millau, une ville à côté de Montpellier.
Qu’est-ce qui t’a amené dans l’univers du rap ?
Le pouvoir de dire, ce que je ressens au fond de moi, en musique et de pouvoir m’exprimer comme je le voulais au monde entier.
Quand est-ce que tu as créé ta première musique ?
Dès l’âge de 14 ans, le jour où j’ai eu un ordinateur chez moi, j’ai installé Audacity un logiciel très facile d’utilisation à l’époque et je m’enregistrais avec le micro de ma webcam.
Quel est ton instrument préféré et pourquoi ?
Il y en a plusieurs, mais si je devais donner mon favori, ce serait le violon, car pour moi, j’ai l’impression qu’il se rapproche le plus de la voix humaine. Il peut aller toucher des notes incroyables et il arrive vraiment à transmettre une émotion particulière.
Quel est ton artiste préféré de tous les temps ?
Le King Michael Jackson
Avec quelle artiste souhaites-tu collaborer ?
Stromae, Skred, Orelsan.
Est-ce que tu penses que les rappeurs ont un impact sur la société ?
Bien sûr, le rap est un mouvement social, mais nous commençons à perdre l’essentiel du mouvement et nous mélangeons, ce qui est rap aujourd’hui à ce qui était le rap d’hier à l’époque de NTM, la FF ou IAM.
Le rap, c’est populariser, et maintenant, on l’appelle pop-urbaine. Le rap en général n’est plus médiatisé, ils sont arrivés à le sortir des radios petit à petit, car justement une seule musique pouvait changer l’humeur de millions de personnes et faire ouvrir les yeux au monde entier.
Si tu as un message à délivrer à tes fans, qu’est-ce que ce serait ?
Sois toi-même avant tout ! La différence est une force qu’il ne faut pas sous-estimer.
À quel moment tu as su que c’était la carrière que tu voulais ?
Depuis tout petit, quand je voyais des concerts des artistes sur scène, il se passait quelque chose en moi, je voulais absolument faire pareil. Et le jour où je suis monté sur scène en Afrique par hasard, je me suis retrouvé devant 80 000 personnes, ce fut la révélation.
Est-ce que ta manière d’écrire change chaque année ?
Elle est toujours la même, j’écris ce que je ressens, ce que je vis, ce que j’entends, ce que je vois.
Comment est-ce que tu écris ta musique ?
Je travaille une instru avec mes potes, et ensuite, je fais une TopLine sur la musique. C’est-à-dire que je chante en disant n’importe quoi, en faisant une mélodie et ensuite le plus souvent quand on a une mélodie qui est intéressante. J’écris par la suite.
Un nouveau projet à venir ?
L’album Hybride, disponible en janvier.
Propos recueillis par Jade Schreiner
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