Interview de Rakoon à l’occasion de la sortie de son dernier EP, “The Ones We Love”
Il y a peu, nous avons interviewé Rakoon à l’occasion de la sortie de son dernier EP “The Ones We Love”, vraie ode à la vie, aux épreuves de celle-ci et au bonheur qui en émane. Ce fut donc un moment de partage et d’introspection avec pour point de départ, la musique.
Bonjour Rakoon ! Quel plaisir de pouvoir communiquer avec un racoon, qui plus est, artiste ! Peux-tu te présenter brièvement avant que nous rentrions dans le vif du sujet ?
Oui ! Alors mon projet s’appelle Rakoon, c’est, on va dire, aujourd’hui, maintenant, tout de suite, de la musique électronique hybride qui avant, était teintée d’électro dub mais qui s’est diversifiée avec le temps. À savoir que le projet existe professionnellement depuis 2017 mais mon premier EP est sorti en 2015 et en soi, il s’exprime vachement sur scène, du fait que je joue de la guitare, il y a une grande part de “découvrabilité” lors des concerts.
Et en effet, cela m’a particulièrement marquée ! N’étant pas au fait de l’électro de manière générale, ta manière de t’exprimer sur scène est surprenante pour de la musique électronique. Mais avant de continuer, pourquoi le racoon ?
Euh (réfléchit et sourit)…
…car j’ai une théorie !
Ah bah je veux bien l’entendre !
Ce que j’ai pu remarquer dans ta musique c’est que c’est à la fois très délicat, très mignon comme un racoon mais quand il y a de la gratte, y a d’la gratte ! Tu n’hésites pas à y aller, et notamment en live mais nous allons y revenir, et en me renseignant, j’ai vu que le racoon avait un fort caractère donc je me suis dit que ça pouvait être par rapport à cet ensemble de choses.
Et bah tu sais quoi ? On va dire que c’est ta définition qui est la bonne ! (rires)
En réalité, c’est une question que l’on me pose énormément et la réponse est moins intéressante que celle que tu as faite donc je laisse les gens faire leur propre interprétation et ça me va ! Je préfère que les gens racontent leurs histoires et du coup, ton histoire me va très bien !
Ok, c’est noté alors ! Si c’est validé par l’artiste, c’est parfait ! Mais continuons. Deuxième question, qu’est-ce que la musique pour toi ? Quelles ont été et sont encore tes influences ?
Sur “Qu’est-ce que la musique ?”, pour moi, c’est peut-être très vaste et très simple à la fois. Hum… on va dire que la réponse bête et méchante est que, et peu importe l’ordre, c’est mon travail et ma passion. Ces deux aspects sont vraiment importants et tout le but de mon existence est d’essayer d’équilibrer correctement ces deux côtés. Je pense que c’est ce qu’il y a de plus compliqué à faire car l’un ne doit pas prendre le pas sur l’autre et vice-versa.
Et par rapport à mes influences, je suis guitariste de formation, j’ai grandi à Pigalle à Paris, rue de Douai, pour les Parisiens qui savent à quoi elle ressemble – c’est une rue où il n’y a que des magasins de guitares. Donc, j’ai commencé à jouer de la guitare quand j’avais 10 ans, je suis passé par les fondamentaux et j’ai découvert ma passion pour la musique comme ça donc forcément, je suis passé par le classique, le rock, le metal, plein de styles différents et j’ai été bercé, dans le même temps, par la musique électronique du côté de ma mère et pop, mais de manière extrêmement large, du côté de mon père, il m’a biberonné aux best of de n’importe quel style de musique. Et en gros, j’ai toujours essayé, voulu faire de la musique que j’avais envie d’entendre mais que je n’entendais pas forcément donc j’ai mélangé des trucs qu’il y avait dans ma tête pour faire quelque chose que j’avais envie d’écouter.
Super ! Et ce qui est bien est que tout ce que tu viens de dire, on l’entend dans ta musique. Pari gagné ! Ce qui m’emmène à la troisième question, car un point m’a particulièrement surprise en t’écoutant, et notamment avec le morceau Memories de ton dernier EP, The Ones We Love ou tout simplement avec Dubbin’ Sailer ou Healing Dub, ton éclectisme ! Venant de la scène des musiques extrêmes, j’ai été agréablement surprise de constater que tu ne laissais de côté ni les basses, ni les percussions et ni la guitare. Au passage, quelle belle Strat’ !
(Rires) Elle est un peu fatiguée bichette mais oui !
Oui mais elle reste belle ! Et du coup, le morceau m’a fait penser, contrairement à Moving Strangers, à du Tom Misch avec son côté plus rock/jazz très rythmique, notamment sur Lost In Paris. L’amour, la positivité mais également l’engagement et la volonté émanent de ton EP, essentiels en ces temps bouleversants et bouleversés. Qu’as-tu voulu partager ? Parle-nous donc de ta nouvelle création.
Par rapport à l’éclectisme et notamment via les morceaux dont tu as parlé, effectivement, j’ai toujours fait attention à ne pas me répéter et comme je le dis, au niveau des critiques, je préfère que l’on me dise “c’était mieux avant” que “c’est tout le temps pareil”. Au sein d’une release, d’un EP, j’essaye toujours de varier un petit peu. Après, et aussi, je suis issu, enfin, tous les artistes que j’ai suivis, dont j’ai suivi les carrières entières, sont ceux qui ont changé de mood à chaque album, sortie. Donc je pense que l’éclectisme vient de là, dans cette volonté de vouloir me renouveler, de me mettre en danger.
Et par rapport à cet EP-là, ce que j’aime bien dans l’exercice et particulièrement de celui fait sur cet EP, c’est de m’inspirer de sujets sensibles, presque assez doux où ici, l’œuvre parle, enfin évoque, des gens qu’on aime, qu’on a aimé, des gens que nous n’aimons plus, qui ne nous aiment plus, de tout type de relation qui comporte de l’amour et Dieu sait qu’il y en a ! Et donc du coup, ça représente plein de choses à la fois, ce n’est pas un truc d’amour du genre album de Noël où tout est beau, tout est gentil, non, ici, il y a un peu de tout et donc de la dualité, quelque chose de plus complexe. Ainsi, et d’une part, j’ai voulu retranscrire tout ça et d’autre part, ça reste de la musique électronique plus ou moins faite pour danser ou en tout cas, pour engager le corps donc j’ai quand même la contrainte de bien trouver la balance entre l’émotion, la profondeur et quelque chose de vivant et de corporel.
Ce que tu dis est intéressant car c’est ce que nous retrouvons dans tes live également. Il y a bien quelque chose de doux mais tu n’oublies pas non plus ce qui fait l’essence de la musique, cette communion avec ton public et particulièrement en live ou durant tes “Precious sessions” avec beaucoup de mouvement et de vie. Tu as un équilibre par rapport à certains qui ne se contentent, peut-être, que de délivrer un produit final, insipide, sans échange ni contact, même en live.
Bah en fait, et c’est drôle, car on en revient au tout début avec ta question sur ma définition de la musique, c’est véritablement mon travail et ma passion et j’essaye vraiment de faire en sorte de prendre du plaisir sur scène, d’être actif et de me mettre à la place des gens qui se sont déplacés exprès, qui ont payé leur place et qui ont juste envie de passer un bon moment. J’essaye alors de tout mettre en œuvre pour moi, me faire plaisir et pour eux, de faire en sorte que chaque concert compte et c’est ce que je veux que les gens ressentent. J’essaye de faire quelque chose qui me ressemble et qui ressemble à plusieurs choses dans la vie. La vie c’est violent, c’est cool, c’est beau, c’est moche, c’est tout à la fois. Personnellement, les œuvres artistiques que je préfère sont celles où il y a un peu de tout dedans. Juste quelque chose de comique, ça ne suffit pas forcément, juste quelque chose de triste, idem etc…
C’est clair que la vie ne se réduit pas à du noir ou du blanc, c’est bien souvent gris. Dès lors, et je pense au titre Carry Me qui est à la fois très atmosphérique mais ayant également un côté incisif pour un rendu harmonieux ; l’ensemble semble introspectif et pur, comme tes illustrations réalisées par Miles Tewson ou l’Atelier Pers qui sont minimalistes mais claires. Le combo son et image est bon, et notamment au moment où tu vois une personne se fondre dans l’autre par son cœur est bien pensé. Qu’as-tu voulu transmettre et faire ressentir ? Car quelque chose de fort s’en dégage.
C’est marrant l’interprétation que tu en as car je fonctionne souvent comme cela de manière générale ou aussi, je ne me pose plus trop la question, et notamment au niveau des aspects faits par d’autres gens. Les artistes avec qui je travaille, au niveau des illustrations et de l’animation, deux choses différentes, et ici avec Isis Chabert, une illustratrice de talent, je leur donne carte blanche. J’ai moi, mes images en tête mais ce n’est pas mon métier, je ne sais ni dessiner, ni illustrer autre qu’en musique, donc ce que je fais depuis mon dernier album avec Miles, c’est que j’écris des textes de trucs assez flous sur ce que m’évoque les morceaux, sur ce que ça raconte et puis il y a le support musical qui aide pour me le confirmer et après, les artistes font un peu ce qu’ils veulent et l’expriment de la manière dont eux ressentent la chose. Du coup, ton interprétation est intéressante et vraie, mais d’autres personnes vont me dire des trucs totalement différents qui seront vrais aussi ! Et c’est cela que je trouve hyper cool, c’est que justement, tout ce que je fais veut dire quelque chose de très précis pour moi mais je reste parfois évasif pour garder une certaine ambiguïté afin que les gens se le réapproprient. Et c’est ce que tu as fait là et ce que je trouve vraiment bien c’est qu’on peut prendre un morceau, n’importe lequel, et chacun va le faire exister d’une manière différente. En plus, comme c’est de la musique sans parole, tout le monde a son interprétation qui lui est propre et juste. Parfois même, certains me disent que j’ai voulu faire ça à tel endroit et je me rends compte que j’ai voulu faire totalement l’inverse mais ça ne rend pas la chose moins vraie pour autant. C’est donc pour toutes ces raisons que je le fais comme ça.
Cela revient à ce que tu disais sur la vie car cela fait écho à la vie/l’avis de chacun et c’est une sorte de grande toile blanche mais avec des nuances que tu as ajoutées et chaque personne, ensuite, laisse parler son passé, ses souvenirs… La boucle est bouclée ! C’est cool !
Merci !
Alors de manière peut-être plus prosaïque, j’ai vu que tu utilisais souvent le même matériel, peux-tu donc nous en dire plus sur ce que tu utilises – même pour la guitare ! – ?
Je suis de plus en plus minimaliste en fait. En live, ce n’est pas le même matériel que celui que j’utilise en studio car en live, j’ai vraiment un set up pour le live. Et pour ce dernier EP, je suis sur Logic Pro pour le logiciel de son mais ça pourrait être n’importe quoi d’autre, ça n’a pas trop d’importance car une fois qu’on sait se servir de l’outil, c’est à peu près pareil, et un peu dans la continuité de l’album d’avant, en gros, je suis entre les deux car j’ai des synthés analogique et numérique en hardware que j’utilise en fonction de si j’en ai besoin ou pas. Je ne me force pas. Certes, j’ai pas mal d’outils à ma disposition mais finalement, j’essaye de connaître sur le bout des doigts, peu d’outils, plutôt que d’avoir un studio bondé de matériel différent et de m’en servir qu’à moitié. Vois-tu, à l’heure où je te parle, j’ai quatre synthés autour de moi que j’utilise si j’estime que j’en ai besoin et pareil au niveau de mon matériel pour les pluggins, j’en ai très peu mais je sais les utiliser. J’essaye de faire simple. Je reste toujours très informé sur le matériel, les outils qui sortent pour rester d’actualité mais je ne suis pas un acheteur compulsif, j’attends de savoir si j’en ai vraiment besoin pour aller vers quelque chose de nouveau.
Nous revenons à ce que tu disais au départ, où la passion et le travail sont deux choses différentes mais que tu peux imbriquer lorsque tu le juges nécessaire et je trouve que tu restes très raisonnable dans ton approche artistique, cela diffère de ce que l’on peut voir chez certains gratteux !
Et justement par rapport à la guitare, je me suis remis à prendre des cours de guitare depuis un mois car j’ai un ami luthier à qui j’aimerais demander qu’il me fasse une guitare mais comme je sais que je ne la mérite pas pour l’instant, je m’y remets pour m’en acheter une. Je dois la mériter ! Je ne sais pas encore ce que c’est mais l’idée est de designer quelque chose qui est vraiment fait pour moi et pour cela, il faut que j’emmène mon jeu un peu plus loin, histoire que je sache réellement de ce dont j’ai besoin.
Dès lors, et par rapport à tout ce que tu as pu me dire, quelle est l’autre, voire les autres forme(s), d’art(s), de création(s) qui te parle(nt) le plus et que tu pourrais rapprocher de ton monde, ton univers ?
Par rapport au format ? À une œuvre en particulier ? Hum… Mais je crois que j’ai une réponse ! Ce qui me parle le plus, c’est tout ce qui peut aller dans la définition que je donne à la pop. Ce que j’ai envie de faire, ce que je cherche toujours à faire, c’est quelque chose qui se rapproche de cela avec plusieurs grilles de lecture qui peut être, pour des gens qui ne sont pas des nerd de la musique ou autre, quelque chose qui est simple à appréhender pour une personne qui n’est pas forcément passionnée ou connaisseuse ou qui ne pratique pas ce que je fais, mais quelque chose avec de la finesse, mais pas forcément de la démonstration, de la technicité mais qu’on puisse aller la trouver en-dessous. Typiquement, en gros, si on parle de musique, le truc que je ne voudrais jamais faire, c’est du DragonForce (coup dur pour moi x)). La musique est très technique mais je n’ai pas envie que cela se voit. De manière générale, je n’aime pas la musique faite pour les musiciens. Ce que j’aime donc dans la pop qui est bien faite, sont les trucs simples mais qui sont extrêmement bien réalisés. Typiquement, j’aime quand au premier abord, ça paraît bête et méchant avec des mélodies qui sont très simples, qui nous parlent d’emblée mais que nous sentons derrière, que ça joue hyper bien. Très peu de gens peuvent avoir ce groove-là, ce feeling. C’est cela que j’aime dans l’art en général, ça peut toucher à peu près n’importe qui, les choses qui nous ramènent à des choses simples, essentielles, mais que si on a envie de creuser, on peut aller trouver des trucs. C’est ce que je ressens dans la musique de Billie Eilish et notamment dans ses gros tubes, ce sont des choses très bêtes mais il y a une finesse de production derrière qui fait que nous pouvons être touché de prime abord par quelque chose de très simple mais que si on a envie de tendre l’oreille, on peut voir qu’il y a 8 000 couches en-dessous.
Comme chez les gymnastes, sportifs de haut niveau, lorsque ça te paraît simple, c’est que c’est maîtrisé à la perfection !
Oui, exactement ! Je n’en suis pas encore là mais c’est mon but ! (rires)
Tu es sur le bon chemin ! Par ailleurs, de nouvelles choses de prévues pour 2024 ?
Ce que je fais souvent, c’est que quand je termine une release, je me remets en période de recherche, j’essaye de trouver un nouveau son à chaque fois que je sors quelque chose donc là, actuellement, je suis en plein dans cette période-là. Je ne sais pas ce que sera le prochain truc que je sortirai, qui sera un EP, un album ou autre, car justement là, j’essaye des choses où je tente de sortir de ma zone de confort en cassant mes automatismes le temps d’en retrouver des nouveaux. J’ai également quelques collaborations sur le feu avec pas mal de voix qui ne sortiront pas forcément pour Rakoon, ça sera peut-être des choses pour d’autres gens, je ne sais pas encore, mais ce que je veux faire, c’est de faire des choses qui me font plaisir, de travailler avec des gens qui sont sympas et de regarder où ça me mène sans trop me poser de questions. Je pense qu’il y aura des trucs qui sortiront en 2024, ça c’est sûr, mais sous quelle forme, je n’en ai aucune idée. Et normalement, il y aura une tournée qui devrait aller d’avril/mai à novembre, une petite pause pour préparer quelque chose de nouveau pour qu’aussi, j’ai le temps de faire de la musique. Mais voilà, je bosse assez lentement donc j’ai déjà des morceaux… mais comme j’ai toujours envie de raconter une histoire quand je sors une release, je pourrais sortir un son comme ça mais j’ai envie qu’il y ait de la cohérence donc j’attends de voir ce qui sort et qu’est-ce que ça commence à me raconter, dans quel sens aller… pour l’instant je suis donc encore ouvert.
Et dans ta recherche de son, est-ce que tu as des plaisirs “coupables” ? Des sons que tu aimes bien, pas forcément que maintenant, que tu écoutes depuis longtemps ?
Là, en ce moment, je n’écoute pas grand-chose. De temps en temps, j’ai un morceau ou deux. Cependant, dernièrement, j’ai eu une très grosse période, dont je ne sors jamais vraiment, avec la musique de Lizzy McAlpine qui est la démonstration parfaite de ce que je te disais. Son dernier album, Five Seconds Flat, où c’est du guitare-voix bête et méchant mais l’interprétation est incroyable, tout comme les harmonies, la production est folle enfin c’est magnifique ! Donc j’ai beaucoup écouté ça et là, je suis un peu dans un moment où le côté plaisir musique qui ne fait pas partie de mon travail ressemble trop à du travail donc je n’y suis pas trop. Va falloir que je fasse un break, ça fait quasiment un an que je n’en ai pas pris donc il faut que je prenne un moment pour reprendre du plaisir à écouter de la musique. Après, j’ai malgré tout écouté un morceau en boucle quasiment tous les matins en studio c’est Chicago version acoustique de Sufjan Stevens avec la structure simple que j’aime bien. Donc, de temps en temps, il y a des morceaux, albums comme ça qui ressortent plus que d’autres.
Oui, car tu penses comme un professionnel, “ah bah tiens le refrain il l’a mis là etc.”, tu perds l’innocence que tu avais sur les premiers morceaux.
Oui voilà, l’analytique perdure. Et en plus, j’ai énormément de mal à écouter de la musique électronique quand j’en fais car comme c’est proche de ce que je fais, j’ai tendance à vite me comparer et à me dire : “Ah lala, ça je ne sais pas faire” donc ça nécessite un break à un moment donné pour (re)trouver l’inspiration.
Et donc dernière question, par quoi voudrais-tu clôturer cette interview ? Dis-nous tout !
Hum… comment je voudrais clôturer ça ?… Si, un petit mot pour les gens qui m’écoutent justement ! Là on a fait la date à Paris, c’était la troisième date d’une mini tournée qu’on a faite dans six grandes villes mais dans six petites salles en petit comité pour notamment faire la coupure avec les grands festivals de l’été et avec l’objectif d’être ensemble, que je puisse voir toutes les têtes de tout le monde dans les salles et c’est ce que je dis en concert mais c’est vraiment vrai ! Où justement, c’est le moment des concerts où je rencontre les gens après, où je les entends parler dans le public, où l’on peut échanger des regards, c’est vraiment ce qui arrive à faire le lien entre mon travail et ma passion, où je comprends pourquoi je fais ce métier-là et ce qui me raccroche à l’essence de ce que je fais et à l’utilité, même si c’est un très grand mot et que plein d’autres gens ont des métiers plus utiles que le mien, donc un “merci” à ceux qui font vivre le projet au quotidien.
Ton métier est utile à l’âme ! Mais c’est gentil pour eux ! Et cela se voit que tu es passionné, que tu as un respect pour le public qui est là pour toi aussi et c’est ce qu’on peut voir en live donc je pense que tu leur fais passer un très bon moment !
C’est réciproque ! (rires)
Bon bah parfait alors ! En tout cas, merci beaucoup Rakoon !
Merci à toi !
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