Hellfest 2023 : samedi 17 juin (partie III)
Nous sommes donc à plus de la moitié de cette aventure de centaines de BPM et la pression ne redescend toujours pas ! Continuons ! \m/
Nature Morte
Jamais deux sans trois ! Nous débutions donc cet avant-dernier jour à la Temple avec un groupe français entremêlant post black metal et shoegaze, Nature Morte. Oui, vous avez bien lu, le combo est bon voire très bon, enrichissant le cadre du genre principal de cette scène et nous permettant de n’être que rarement lassés, mention spéciale au morceau de Katy Perry qui passa avant la grande aventure ! La respiration était à la fois mortelle et apaisante, saisissante et fascinante, c’était captivant !
Bloodywood
Départ pour une des Mainstage afin de shooter et voir pour la première fois, un groupe que j’attendais avec impatience, Bloodywood ! Faisant dans l’indian folk metal, l’ensemble est juste impressionnant à entendre, ajoutant au fameux trio guitare-basse-batterie, un surplus d’instruments traditionnels et des chants lourds. Un plaisir donc auditif mais également visuel grâce à leurs vêtements jaune, bleu, rouge et vert pour un ensemble harmonieux et tellement audacieux !
Fever 333
Même périmètre pour un crew qui a tout démonté, ou presque ! Groupe américain de trap metal et de rap core aux sonorités punk, Fever 333 est une bombe à retardement ayant déjà explosé cent fois, je m’explique. Sur le devant de la scène depuis moins de 10 ans, le quatuor continue d’entremêler un ensemble de sons avec une énergie démente pour le plaisir des connaisseurs et des novices sans jamais cesser de fasciner !
Asking Alexandria
Lorsque je vous écrivais que l’emo qui sommeillait en moi était contente au regard de la programmation de cette année (cf. partie II), c’était principalement pour ce concert ! Groupe phare de la scène metalcore et screamo des années 2000, Asking Alexandria a beaucoup évolué au fil du temps mais pour ce passage au Hellfest 2023, ce fut un retour vers le passé. J’avoue avoir tenté de chanter et d’headbanger pendant que je photographiais, chose que je déconseille car presque impossible, mais m’être prise, à coup sûr, une bonne dose d’adrénaline et de frissons !
Saor
Retour à ma scène favorite pour retrouver un groupe anglais mêlant folk et black metal, Saor. Il était question d’un tourbillon de mélodies celtiques sur fond d’une rapidité caractéristique avec quelques repos plus apaisants ; une ode au voyage insufflée par une force harmonieuse et triomphante de différents instruments qui faisait beaucoup de bien à entendre.
Arch Enemy
Enfin ! Je me retrouvai enfin devant ce groupe reconnu sur l’ensemble de la scène et dont je reconnais avoir été très impatiente pour Jeff Loomis, dont j’admire la technique et le talent. Groupe suédois de death metal mélodique donc, Arch Enemy est ce quintet inchangeable et qui continue sa prose sans sourciller, imposant par son ensemble, une voix puissante et sa maîtrise des instruments.
Myrath
Depuis le temps que j’entendais parler de ce groupe, les voir m’en confirma la raison : ils sont uniques ! Sans lésiner sur une technique irréprochable, voir un concert du groupe tunisien Myrath à la Temple n’est pas une simple expérience, elle est littéralement totale, avec danseuse, cracheurs de feux et forcément chant, guitare-basse-batterie et synthé ! Je ne fus pas déçue du voyage, heureuse de m’être laissée porter par ce groupe magique.
Born Of Osiris
Direction désormais la Altar pour un groupe de renom et pas des moindres, Born Of Osiris ! Quintet de deathcore, les américains allient mélodie et riffs cinglants aux élans lointains et continués par une voix belliqueuse et sans pitié : complexe, mais efficace.
Finntroll
Avez-vous déjà vu des trolls, gobelins faire du metal ? Car moi, si ! En effet, et venant de Finlande, Finntroll est arrivé sur scène avec son armada de personnages légendaires pour nous en mettre plein la vue… et les oreilles, pointues, de préférence ! Entremêlant des sonorités black metal à des mélodies finlandaises davantage traditionnelles, le groupe a su nous emporter dans une danse enivrante et déchaînée !
Faun
Restons à la Temple pour que perdure notre contact à Mère Nature. Venant tout droit d’Allemagne, Faun est un groupe de pagan folk qui, par son maniement d’instruments traditionnels, emporté par des voix fantastiques et saisissantes à vous en faire couler quelques larmes, leur passage ayant été pour moi le plus cathartique de cette édition, le sextuor vous emporte dans des contrées lointaines bordées de vie, de magie et de mystères. Je me souviens avoir observé les personnes autour de moi en les voyant chanter et danser ensemble, nous avions tous le sourire aux lèvres, c’était vraiment grandiose !
The HU
Quoi de mieux que de terminer cette belle journée par un énième voyage mystique ? Et ici, sur les terres mongoliennes ? Plus qu’attendu, par les férus du genre comme par les plus curieux, The HU, groupe venant donc de Mongolie, nous en a fait voir de toutes les couleurs, et sonorités ! Fusionnant folk metal et hunnu rock, style particulier créé avec des instruments, encore une fois, traditionnels, et une manière de chanter favorisant l’organe de la gorge, non, ce n’est pas une blague, l’octuor a été l’un des plus captivants de cette année !
Que dire !? Encore un bien beau jour qui se termine de la meilleure des manières ! Rendez-vous donc très bientôt pour la quatrième et dernière partie du report de l’édition 2023 du Hellfest Open Air Festival !
P.S. : De par ma taille et mon objectif, je n’ai pas pu prendre, tout le temps, les musiciens positionnés trop au fond des scènes, inatteignables donc, et gêner les autres photographes accrédités.
P.S. 2. : Par ailleurs, et le site sur lequel ce report est publié, ne peut contenir des photographies de 2Mo maximum, d’où la perte de qualité, malheureusement, idem. Mais merci à tous pour vos conseils, photographes comme non photographes !
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