De nouvelles Ondes débarquent à Bordeaux
“Avec son univers sans frontières, Ondes vogue dans les nouveaux courants de la chanson française et de la pop.” Voilà comment se présente l’artiste Ondes, aka Vincent Pingaud, jeune artiste de la nouvelle scène bordelaise, sur son site internet. Après plus de 2 ans de préparation, notamment ralentie par la crise sanitaire, Ondes fêtait enfin la sortie de son premier EP de 6 titres, L’Amer, le 23 septembre dernier au Lab Room à Bordeaux. Curieux et intrigués par ce nouveau compositeur et interprète, nous sommes allés à sa rencontre.
Pouvez-vous nous présenter en quelques mots votre parcours, tant personnel que professionnel ?
Je suis issu d’une famille de musiciens, mes sœurs jouent toutes d’un instrument et j’entendais déjà ma mère chanter quand j’étais dans son ventre ! Après quelques années au Conservatoire de Libourne, où j’ai appris le solfège et le piano, j’ai obtenu un baccalauréat littéraire spécialité musique à Bordeaux. J’ai ensuite intégré une première année de Licence Musicologie à l’Université Bordeaux Montaigne mais ça ne m’a pas beaucoup plu. L’année suivante, j’ai intégré la Licence Musiques actuelles, jazz et chanson qui ont été trois années riches et intenses. J’ai fait des rencontres importantes, comme celle avec mon ami Haritza Driollet – compositeur et arrangeur – qui m’a énormément accompagné dans la composition des chansons et qui est toujours présent à mes côtés. Malheureusement, je ne peux pas encore vivre de mon projet musical. Pour l’instant, je donne donc des cours particuliers de piano à domicile et dans une école de musique, ce qui me permet de mettre de l’argent de côté pour vivre et financer mes projets.
La musique et l’écriture vous ont-elles toujours passionné ?
La musique m’a toujours passionné. Tout petit déjà, j’aimais jouer du piano quand mon père dormait sur le canapé. Je voulais tellement l’apaiser que je me mettais à inventer des mélodies ; c’est comme ça que je me suis rendu compte du pouvoir de la musique sur les émotions et le bien-être. Concernant l’écriture, il faut que je précise que mes deux parents sont professeurs de français certifiés en collège et pourtant, je n’ai jamais lu un seul livre, sauf ceux obligatoires pour l’école. J’ai aussi quelques problèmes d’orthographe mais ça ne m’a jamais empêché d’aimer jouer avec les mots et de faire passer des émotions à travers ce que j’écris. C’est surtout depuis la rencontre avec Haritza que je me suis véritablement mis à écrire, notamment suite à une rupture amoureuse (c’est bien connu !), ce qui a donné ce premier EP.
Êtes-vous accompagné par des professionnels ou des associations ?
J’ai la chance d’être accompagné par un éditeur depuis presque deux ans, Patrick Brugalières, qui a été l’un de mes professeurs pendant ma licence Musiques actuelles, jazz et chanson et qui a tout de suite cru en mon projet, en me faisant enregistrer dans son studio (via sa société BeDooWap). D’ailleurs, nous sommes tous deux co-producteurs de mon EP. Il a également pu organiser des live sessions dans la Salle le Royal à Pessac pendant une résidence d’une semaine, grâce à la structure PAMA, mais aussi me présenter des professionnels de la musique qui m’ont aidé à corriger mes textes ou participer à l’arrangement et au mix du projet. Enfin, il s’occupe de tout ce qui est diffusion et production des EPs dits physiques et moi, je m’occupe de contacter les radios locales pour être diffusé le plus possible. Je suis également suivi depuis peu par l’association Événements “À Part”, qui m’aide à promouvoir mon projet sur scène et sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, dans le cadre de mon EP qui baigne dans un univers très aquatique et faisant écho à la cause écologique qui me tient énormément à cœur, j’ai un partenariat avec l’association Blutopia : pour un EP acheté, 1€ est reversé à l’association.
Quels sont les artistes qui vous inspirent ?
Je peux citer deux artistes qui m’inspirent énormément. Il y a d’abord Woodkid, avec son album The Golden Age qui a révolutionné mon rapport à la musique et aux émotions dont je parlais précédemment. C’est grâce à cet artiste que j’ai su que je voulais faire de la musique mon métier. Puis dans un tout autre registre, il y a Lomepal et ses textes percutants et poétiques. Je m’inspire beaucoup de ses jeux de mots et de ses rimes qui me donnent une énorme claque à chaque écoute.
Carte blanche pour le mot de la fin…
J’aimerais recommander un artiste sur Paris que j’admire beaucoup, qui s’appelle Dajak. Il fait de très belles choses, tant au niveau de la musique que dans les choix esthétiques de ses clips. Il y a également Akm, une jeune artiste bordelaise qui fait de la chanson française pop, avec une très belle voix et des textes sensibles et nostalgiques. Elle est vraiment à suivre et fait d’ailleurs partie de l’association Événements “À part”.
Pour le mot de la fin, j’invite tout le monde à aller découvrir de nouveaux artistes, professionnels ou amateurs, dans les scènes ouvertes de leur ville. Je pense par exemple au Starfish à Bordeaux, où je rencontre chaque mercredi soir de nouvelles personnes aussi talentueuses les unes que les autres !
Retrouvez l’EP d’Ondes, L’amer, en cliquant ici.
Pour plus d’informations sur l’artiste, vous pouvez vous abonner à sa chaîne Youtube et ses comptes Facebook et Instagram.
Propos recueillis par Léa Imbert
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