Colt, le nouveau duo sensation venu de Belgique
Anciennement Coline & Toitoine, les deux Bruxellois qu’on appelle désormais Colt se sont fortement démarqués ces deux dernières années et d’autant plus depuis la sortie de leur single “Insomnies”. Rencontre avec le duo d’artistes belge phare du moment.
Pour ceux qui vous découvrent, racontez-nous, vous venez de Belgique, quand et comment avez-vous commencé la musique, le chant ?
Coline : Très tôt pour tous les deux, quand on était enfant, Antoine lui avait un piano qui trônait dans le salon, moi c’était le chant très jeune en académie puis en comédie de musique. Puis j’ai aussi fait du piano, lui de l’accordéon.
Vous vous connaissiez avant de faire de la musique ou c’est la passion qui vous a guidés au même endroit, au bon moment ?
Coline : Au départ, la musique car nous l’étudions au même endroit, puis l’amitié a fini par arriver et perdurer ! Cette amitié est née vers nos 18 ans quand on est arrivés aux études et qu’on a réalisé qu’on voulait faire ça de nos vies tous les deux. Alors on s’est dit : “Viens on fait des feats !” (rires). Ensuite on a commencé à monter sur scène, du type tremplin, et on s’est fait appeler Coline et Toitoine !
Avez-vous grandi tous les deux dans un contexte artistique ou bien la passion, voire l’évidence d’en faire un métier est venue avec le temps ?
Toitoine : De mon côté, mes parents aiment beaucoup la musique mais leur profession n’est pas du tout dans ce milieu-là. Ce qui est drôle, c’est qu’ils écoutent principalement du classique et des musiques de films, donc j’ai découvert la pop très tard. Jusqu’à rencontrer Coline, j’écoutais moi aussi du coup principalement ce registre-là !
Coline : Quant à moi, j’ai grandi dans un contexte familial où ma maman fait du chant lyrique, en amateur et par passion, mon papa joue du piano et mon frère est Diego, rappeur !
Colt c’est la contraction de vos deux prénoms, Coline et Antoine, dans votre musique c’est également le mélange de vos deux univers ? Coline le chant et Antoine la composition ?
Coline : Oui c’est le mélange des deux univers mais c’est très homogène, moi j’apporte les top lines, la voix et parfois on échange et ça se mélange, il arrive aussi que je commence à la guitare et il trouve les paroles. On travaille aussi à partir des influences qu’on a en commun, majoritairement anglophones comme : Billie Eilish, Finneas O’Connell son frère, Labrinth, Lorde, ou encore on adore tous les deux Disiz !
Vous êtes très actifs sur les réseaux sociaux et notamment Instagram, c’est l’un de vos réels à plus d’un million de vues qui vous a fait prendre beaucoup d’ampleur, c’est un travail de plusieurs années. Cette ascension marque un nouveau chapitre dans votre travail ?
Coline : C’est plutôt en septembre dernier que l’on a démarré un nouveau chapitre lorsque l’on a décidé de chanter en français et de changer de nom pour COLT. J’ai eu un déclic à ce moment-là, je me suis sentie prête à écrire en français. Mais à la sortie d’Insomnies, fin février, c’est vrai qu’on a eu un petit choc car on a développé un large public, et désormais nous avons un tourneur, une distribution etc, on peut voir plus grand ! Maintenant, rien ne change au fond, on garde notre identité !
Toitoine : C’est vrai que tout s’est accéléré avec Insomnies, on s’est rendus compte qu’on était beaucoup écoutés en France. Puis très surpris de voir que notre date au Hasard Ludique le 6 juin prochain était déjà complète !
À propos de votre quotidien, la France et Paris vous tendent la main ou vous souhaitez rester en Belgique ? Vous faites beaucoup d’allers-retours ?
Coline : Étonnement oui ! La France nous tend la main, on est contents parce qu’en Belgique, en tant qu’artistes, on attend toujours un peu la validation en France ! (rires)
Vous venez de sortir un tout nouveau titre Oublie pas ok ?, quels sont vos prochains projets : un album, des concerts ?
Coline : On a pas mal de dates en Belgique : ce dimanche par exemple au Botanique, qui est une chouette case à cocher pour un artiste belge !
Toitoine : Oui c’est drôle car on avait eu la chance de jouer au Botanique il y a deux ans pour notre précédent projet dans une des salles qui est assez intimiste, et là on joue sur la plus grande scène !
Colline : Ensuite on prépare un EP de 7 titres qui arrivera après l’été. Il est déjà prêt, on a tellement hâte de le faire découvrir !
Toitoine : Oui on a hâte aussi après la sortie de cet EP, de l’année qui suit, car étant donné qu’on l’aura sorti durant l’été, juste après il y aura les concerts, les tournées, puis les festivals !
Propos recueillis par Chloé Christiaen
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