ALX : “Je veux que ma musique soit intense”
Rencontre avec ALX, un jeune rappeur prometteur qui vient de sortir son premier EP. Il nous dévoile ici son parcours et les challenges qu’il a dû relever.
Qui es-tu ?
Je suis ALX, beatmaker, auteur et interprète.
Écris-tu toi-même tes textes ? D’où vient ton inspiration ?
Tout à fait. J’écris mes textes en m’inspirant de ma vie, de tout et de rien. L’inspiration peut venir de n’importe où. Je suis un grand fan de Travis Scott et tout particulièrement du morceau Lose, sur le projet Birds In The Trap Sing Mcknight.
Comment décrirais-tu ta musique ?
Authentique, au plus près de mes émotions et de la personne que je veux devenir. J’essaie de dépasser toutes les barrières qui peuvent m’empêcher d’écrire ce que je pense. J’ai des textes profonds mais pleins d’humour, sur des rythmes qui se veulent ambiançants. Je ne veux surtout pas faire de la musique chiante, il faut le fond et la forme. Je veux que ma musique soit intense.
Si tu devais citer une personnalité qui t’a inspiré durant ton parcours, qui serait-ce ?
Booba m’a beaucoup marqué parce que c’est pour moi le plus bel exemple de réussite dans le rap français. Aux États-Unis, je dirais Travis Scott parce que c’est sa musique qui me transmet le plus d’émotions. J’aime aussi beaucoup Gunna, Migos, Playboi Carti, Future et Gucci Mane.
Y a-t-il des albums sortis cette année qui t’ont marqué ou inspiré ? Si oui, lesquels ?
Le dernier album de Future, High Off Life, vient juste de sortir et il est très bon. C’est surtout des singles annonçant de futurs albums qui m’ont marqué cette année : @ MEH de Playboi Carti, SKYBOX de Gunna ou encore Give No Fxk et Racks 2 Skinny de Migos.
Parle-nous un peu de ton parcours. As-tu rencontré des obstacles ou des difficultés dans l’atteinte tes objectifs ?
Je n’ai pas encore atteint mes objectifs mais je suis en bonne voie. J’ai arrêté le lycée parce que je m’ennuyais et que je pensais pouvoir gagner un peu de sous facilement mais ça ne s’est pas passé comme prévu. C’est pas facile d’expliquer sa passion aux gens, donc compliqué de faire comprendre ses décisions. Quoi qu’il en soit, je pense avoir trouvé la voie qui me plaît donc je continue. Finalement je retourne à l’école, trois ans après avoir quitté le lycée, pour acquérir des connaissances dans le son, un mal pour un bien.
Où te vois-tu dans dix ans ?
Au soleil.
As-tu des conseils à donner aux gens qui hésitent encore à se lancer dans la musique ?
Si tu hésites, c’est peut-être que ce n’est pas fait pour toi. Ça n’est pas une profession classique. Pour ma part, il n’y a pas eu d’hésitation avec un autre métier donc je pense qu’il faut être passionné et certain que c’est ce que tu veux faire. Ensuite, il faut travailler plus que les autres.
Pouvez-vous nous parler de votre premier EP ? Comment est né ce projet ?
Je travaillais sur un projet depuis le mois d’octobre, qui devait être composé de douze titres. Finalement, un jour de confinement, j’ai eu envie de sortir les morceaux de ce projet qui étaient terminés. J’aborde beaucoup de choses dedans, mes opinions diverses, mon train de vie, des choses plus intimes. Je dirais qu’il est pas mal inspiré de Dababy, Quavo, Ninho et bien sûr Travis Scott et Booba. Je l’ai vraiment sorti à l’instinct et par envie de partage, j’espère que ça plaira. Le prochain devrait arriver rapidement.
Propos recueillis par Justine Mailhe
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