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Festival de l’Orangerie de Sceaux 2011

Festival orangerie de Sceaux 2011

Samedi 9 juillet, 17h30 : Rita ou le Mari Battu de Gaetano Donizetti

A côté de ses grands chefs d’œuvre bien connus, le très prolifique Gaetano Donizetti a écrit à l’occasion quelques opéras bouffes en un acte, plein de charme, de spontanéité et de génie comique. L’intrigue, dans le pur style « bouffonnerie », met en scène Rita, une femme plutôt gaillarde, au caractère bien trempé et aux savantes vocalises qui émerveilleront grands et petits.

Mise en scène : Mireille Larroche // Direction musicale : Takenori Nemoto // Piano : Caroline Dubost // Amira Selim, soprano coloratur // Christophe Crapez, ténor // Paul-Alexandre Dubois, baryton // Coproduction La Péniche Opéra, Théâtre de Fontainebleau

Dimanche 10 juillet, 17h30 : Nemanja Radulovic, violon et Susan Manoff, piano

Le jeune Nemanja Radulovic a entamé, tambour battant, une flamboyante carrière internationale. Avec Susan Manoff, il rend, à ces sonates du jeune Ludwig van Beethoven, leur irrépressible élan et leur densité.

Samedi 16 juillet, 17h30 : Quatuor Modigliani

Constitué au CNSM de Paris, le Quatuor Modigliani (Philippe Bernhard & Loic Rio : violons // Laurent Marfaing : alto et François Kieffer : violoncelle) a été lauréat d’illustres concours internationaux et, en peu d’années, a conquis les plus grandes salles des cinq continents. Ici, Chostakovitch, si tendu entre nostalgie romantique dialoguera avec deux génies du premier romantisme (Schubert et Mendelssohn).

Dimanche 17 juillet à 14h30 et 17h30 : Carte blanche à Claire Désert

Claire Désert a mué sa carte blanche en une double carte du tendre : amicale (elle rassemble une compagnie de collègues éminents et généreux) et affective : elle élit la Vienne romantique et postromantique, entre le jeune Debussy et la nourricière Europe orientale.


Samedi 23 juillet, 17h30 : Quintette à vent de Paris et Nicolas Stavy, piano

L’été incite au voyage, aux paysages variés et choisis. Exactement ce qui est ici proposé : la Vienne classique (Mozart a toujours choyé instruments à vent), l’Italie romantique (Liszt y est, à son tour, une sorte de Wanderer), la France symboliste (Debussy ouvrit, là, le XXe siècle musical) et l’esprit canaille parisien (Poulenc à son sommet). Les voyages prolongent la jeunesse…

Dimanche 24 juillet, 17h30 : Jean-Claude Pennetier, piano

Le trop rare Jean-Claude Pennetier peint, en public, ici « son » romantisme, en deux de ses principaux âges. Dans son premier éclat : temps musical vertigineux (Schubert, l’errant), chant profond (Chopin et ses oniriques mazurkas), et veine épique. Puis en ses moirures crépusculaires, avec Gabriel Faure, ultime romantique dans une époque qui ne l’était plus…


Samedi 30 juillet, 17h30 : Augustin Dumay, violon et Vanessa Wagner, piano

Dans la (peu peuplée) planète des grands archets, Augustin Dumay poursuit, avec maestria, cette école franco-belge qui concilie quête de noblesse (donner la parole aux compositeurs plus qu’à soi-même) et plénitude sonore (la meilleur voie pour toucher). En Vanessa Wagner, il a élu une « sœur » en atmosphère radieuse.

Dimanche 31 juillet, 17h30 : Jean-Pierre Marielle, récitant français, Pascal Rogé, piano lecture et Ami Rogé, piano

Mon premier est un acteur qui a enchanté des Générations de cinéphiles. Mon second est un pianiste habitant désormais NewYork. Pour ce concert, Jean-Pierre Marielle et Pascal Rogé se réunissent autour de deux livres qui parlent, chacun à sa manière, de jardinage. On piaffe déjà d’impatience d’entendre la voix tendrement truculente de Jean-Pierre Marielle énoncer les vérités pleines de bon sens du jardinier de « Dialogues à quatre mains et récitant avec mon jardinier » d’Henri Cueco ou de raconter les irrésistibles conseils pratiques de « L’Année du Jardinier » de l’écrivain tchèque Karel Capek. Pour l’accompagner, Pascal Rogé interprétera des pages célèbres de Debussy et de Satie (les Gymnopédies Gnossiennes…).

Samedi 6 août, 17h30 : Cyprien Katsaris, piano

En 1972 puis 1974, Cyprien Katsaris remporta deux concours internationaux qui lancèrent sa carrière avec fulgurance : Reine Elisabeth de Belgique puis Gyorgy Cziffra, à Versailles. Quatre décennies plus tard, ce pianiste-compositeur de renommée mondiale continue d’honorer Cziffra et, de Liszt, nous propose, ici, un visage complet : le compositeur épique et, via la transcription, le généreux médiateur de ses collègues.


Dimanche 7 août, 17h30 : Quatuor Belcea

Ayant parachevé sa formation au Royal College of Music, le Quatuor Belcea prit son envol en 1994. Depuis lors, il se produit dans les plus illustres salles de concerts et, quand il ne joue pas seul, s’attire de flatteuses collaborations (Angelika Kirchschlager, Ian Bostridge ou Piotr Anderszewski). Pour ce concert, ils posent leur valise à Vienne (Beethoven) et en Bohème (Dvořak).


Samedi 13 août, 17h30 : Khatia Buniatishvili, piano

Avec son programme, Khatia Buniatishvili, jeune pianiste géorgienne atteste que la virtuosité est un jeu. Mais elle n’entend pas ce jeu en son visage futile mais en sa conséquente mise en danger, pour se découvrir soi-même et se tenir, funambule, au bord du gouffre. Inventeur du récital, Liszt marque ce concert de sa présence : Khatia Buniatishvili s’en délecte à l’avance.

Dimanche 14 août à 14h30 et 17h30 : Intégrale des sonates pour violoncelle et piano

Beethoven a eu foi dans le violoncelle. Loin de le réduire à accompagnement dans le registre grave, il le pria de chanter comme l’alto (voire comme le violon), quand il ne l’associa pas à son imagination prospective et extravagante. Tenant en deux concerts gourmands, l’intégrale de ses sonates pour violoncelle et piano vaut bien celle pour violon et piano. Et pour comble de notre bonheur, deux passeurs d’exception : Alain Meunier et Anne Le Bozec.

Samedi 20 août, 17h30 : Trio Métabole

Le trio avec piano dessine une géographie musicale à nulle autre pareille : le piano peut accompagner, en chacun des deux instruments à cordes ou les deux ensembles ; il peut, «démocratiquement » converser avec ses deux compagnons ou devenir concertiste devant eux. Autant de paysages et de dispositifs dont trois génies (Beethoven, Ravel et Schubert) ont use en toute liberté.


Dimanche 21 août, 17h30 : Jean-Philippe Collard, piano

C’est par le « premier » Fauré (le début des années 1880) que Jean-Philippe Collard ouvre ce concert. De cette altitude, il nous convie à remonter un peu le temps et de rencontrer, avec lui, deux hautes figures du plein romantisme et auxquelles les pianistes vouent un véritable culte : le Pater Séraphicus (Franck avec son Prélude, Choral et Fugue) et le futur « abbé Liszt » (avec sa monumentale Sonate).


Samedi 27 août, 17h30 : Quatuor Zemlinsky

Décidément, la Mittle Europa, entre Rhin et Danube, est la terre où se nourrit la musique de chambre. Et quelle que soit l’époque : en l’an 1800 (La Malinconia de Beethoven) comme en 1924 (le néoclassique Quatuor à cordes n°3 de Zemlinsky) ou en 1837 (le noble Quatuor à cordes n°5 de Mendelssohn ). Autant d’esthétiques mais une même connivence entre musiciens qui, touche immanquablement, chaque auditeur en son intime.

Dimanche 28 août, 17h30 : Trio Guarneri de Prague

Malgré son quart – de-siècle d’existence, rien n’y fait le pragois Trio Guarneri est toujours aussi juvénile. Il « parle» un Mozart dense et profondément humain, loin d’une prétendue futilité viennoise. Avec cette langue maternelle, il se révèle un idéal polyglotte de ses siècles à venir : le dense Trio n°2 de Mendelssohn, comme l’élégiaque
Trio n°2 de Chostakovitch.

Samedi 3 septembre, 17h30 : Nicolas Dautricourt, violon, David Guerrier, cor et Dana Ciocarlie, piano

Dans la musique romantique, le cor tient une place centrale : instrument du plein air et de la foret, il sait se faire chambriste et confident, notamment en s’associant au piano et au violon. Il raconte et chante la Nature originelle, ce que Schumann et Brahms entendirent mieux que tout autre, un siècle après suivi par le malicieux Ligeti. Trois chambristes d’exception seront leurs impeccables messagers.


Dimanche 4 septembre, 17h30 : Quatuor Parisii

Il est question de transmission simultanée, malgré deux générations d’écart : l’extrême maturité de Haydn (1797) et l’inépuisable force juvénile de Beethoven (1799-1800). C’est assurément en lisant la musique du premier que le second apprit son métier et se découvrit à ses infinies potentialités. Tout simplement prodigieux ! Presque un siècle après, comme jamais, saura faire vivre cet opulent héritage.

Festival de l’Orangerie de Sceaux

Prix des places :
Première catégorie : Plein tarif : 30 € // Tarif réduit :25 €*
Seconde catégorie : Plein tarif : 22 € // Tarif réduit :18 €*

Tarif enfant : 12 € (de 7 à 14 ans) Tarif enfant : 5 € (de 7 à 14 ans)
* (moins de 26 ans et demandeurs d’emploi

Abonnements à partir de 5 concerts

Réservations : 01 46 60 00 11

Orangerie du Domaine de Sceaux
Accès : A 86 sortie Sceaux
Route : N.20, 6 km de Paris-Porte d’Orleans
RER : Ligne B, station Bourg la Reine.
(Une navette RER, Domaine de Sceaux est a disposition du public avant et apres les concerts)

www.festival-orangerie.fr

A lire sur Artistik Rezo :
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