Festival Solidays 2011
Musicalement, les organisateurs ont opté pour une programmation éclectique bien ficelée et calibrée pour convenir aux 155’000 festivaliers venus fouler l’hippodrome de Longchamp. Des artistes venus d’horizons différents donc et quelques têtes d’affiche bien pensées qui, pour le coup, se seront révélées convaincantes pour cette 13ème édition.
Pour parfaire une mécanique bien huilée et récompenser des spectateurs venus en masse, le soleil s’est présenté en allié tout le weekend. Retour sur ces trois jours passés dans l’antre équestre.
Vendredi 24 – Jour 1
Arrivés au compte-goutte, les premiers festivaliers se dirigent timidement vers la scène du César Circus où les « artistes du métro » se produisent. Charmeur insolent, le groupe Je vous déteste inaugure les enceintes de la tente centrale et balance des comptines rock agréables à entendre pendant que l’endroit se remplit doucement et que les premiers échos burlesques raisonnent.
A la tombée de la nuit, Aaron assure le spectacle et honore son statut de tête d’affiche. Sans surprise, c’est Lily qui vient conclure un show presque religieux.
Samedi 25 – Jour 2 / Le jour le plus long…
Sous un soleil devenu pesant, les pelouses se remplissent à une allure phénoménale et les allées deviennent vite impraticables. Dès 18h, Zone Libre se jette dans une fusion rock-rap innovante alors que la délicieuse Madjo sort de sa prestation avec les honneurs. Les australiens de John Butler Trio jouent eux un répertoire folk/country/rock net et sans bavure. Bon dans son exercice de performer, Patrice met le feu sur la même scène pendant que la queue pour le saut à l’élastique se réduit au couché du soleil. Pour les courageux suspendus à un fil, c’est soixante-cinq mètres plus bas que les Morcheeba jouent leur grande messe sur les planches de la Bagatelle.Diversité oblige, la soirée prend une tournure de plus en plus électro avec Stromae et Nasser. Le premier, décevant, arrive tout de mêmeà s’approprier les faveurs de la foule, hystérique sur le final de son (unique) tube Alors On Danse. De leur côté, les seconds livrent un set remarquable sous un César Circus en ébullition.
A minuit, c’est Ebony Bones qui enflamme le Dôme, succédée par les rémois de The Shoes. Têtes dans les synthés, le duo joue la prudence sur les premiers morceaux avant de gagner en intensité et de finir sur les rotules. Le résultat est sans appel, l’applaudimètre monte en flèche.
Dimanche 26 – Jour 3 / Un après-midi promo
Pour cette ultime journée, c’est à l’espace presse que tout se déroule pour nous. Sur l’aire de jeu des médias, Puggy et Yodelice se prêtent au jeu de l’interview avec enthousiasme et décontraction avant de se produire sur scène, quelques heures plus tard. Toujours sous un soleil de plomb, il est temps pour nous de quitter le site… Et de prendre rendez-vous avec le festival l’année prochaine, sans aucun doute. Yeah, Solidays really rocks!
Olivier Cougot
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