Mes 5 films préférés avec Steve Carell
À l’occasion de la sortie de My Beautiful Boy, réalisé par Felix van Groeningen, Lucile Bellan se mouille et détermine, dans l’ordre, son top 5 des meilleurs films de l’interprète principal Steve Carell, dont c’est déjà le deuxième film de 2019 après Bienvenue à Marwen…
Numéro 5 : Little Miss Sunshine de Valerie Faris & Jonathan Dayton
On connaît la chanson : un concours de mini-miss, un ado mutique, un couple qui bat de l’aile, un grand-père un peu gâteux… mais Little Miss Sunshine, c’est aussi l’oncle dépressif incarné par un Steve Carell qui a rarement été aussi à son aise sur un fil entre drôlerie et gravité. Le scénario d’une précision absolue et la musique entêtante de Mychael Danna font le reste : voilà une semi-comédie inoubliable, qui crée une sorte d’euphorie mélancolique absolument grisante.
Numéro 4 : Battle of the Sexes de Valerie Faris & Jonathan Dayton
Après un Elle s’appelle Ruby un peu déconcertant, le duo Dayton-Faris revenait très en forme en 2017 avec cette évocation rigolarde du match de tennis qui opposa la championne Billie Jean King à l’ancien n°1 mondial Bobby Riggs, aussi doué pour la balle jaune qu’en termes de sorties misogynes. Face à une Emma Stone gagnant enfin ses galons d’actrice adulte, Carell s’en donne à cœur joie, donnant à Bobby Riggs un parfait côté tête à claques qui rend d’autant plus jouissif le déroulement du film.
Numéro 3 : 40 ans, toujours puceau de Judd Apatow
Le film qui a à la fois révélé Judd Apatow et Steve Carell est lui aussi caractérisé par un équilibre instable entre une tonalité comique et une autre bien plus dramatique. La détresse sentimentale et sexuelle d’un quadra n’ayant jamais vécu de relation amoureuse donne lieu à quelques scènes d’anthologie, mais permet aussi à Apatow de dire deux ou trois choses très sensées sur la solitude en milieu urbain. Carell restera à jamais attaché à ce rôle si important pour lui.
Numéro 2 : Foxcatcher de Bennett Miller
Le réalisateur de Truman Capote et du Stratège, Bennett Miller, a surpris pas mal de monde avec ce Foxcatcher extrêmement noir, récompensé par le prix de la mise en scène au Festival de Cannes. Extrêmement tendue, cette évocation de la carrière des frères Schultz, lutteurs américains sponsorisés par un milliardaire instable joué par Carell, est d’une noirceur absolue. Dans la peau du mécène, l’acteur fait des merveilles, à mille lieues d’une prestation trop Actor’s Studio qui aurait pu tenter certains acteurs moins fins.
Numéro 1 : Coup de foudre à Rhode Island de Peter Hedges
Ce film méconnu est pourtant le plus beau bijou qui soit : une comédie existentielle aux accents romantiques, dans laquelle un veuf s’étant résolu à finir sa vie célibataire finit par tomber amoureux d’une femme malheureusement pas libre… puisqu’il découvre un peu tard qu’elle est en couple avec son propre frère. La rencontre entre Steve Carell et Juliette Binoche fait des merveilles : on crève d’envie que leur bonheur éclate au grand jour, malgré les obstacles et les conventions. La bande originale signée Sondre Lerche fait le reste.
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