“Mercredi” : quand Tim Burton s’approprie la Famille Addams
En 1991 sortait l’étrange film de Barry Sonnenfeld, “La Famille Addams”, devenu célèbre pour ses bizarreries et son univers bien particulier. Le film retraçait l’histoire et les péripéties d’une famille bien particulière, vivant dans un manoir et possédant des pouvoirs occultes étranges.
31 ans plus tard, le grand Tim Burton, maître du macabre, de l’humour noir et de l’épouvante adapté à tous les âges, reprend la main de la Famille Addams. Il collabore avec Netflix afin de développer le personnage de Mercredi, fille énigmatique de la famille, au cours d’une série de 8 épisodes, sortie ce 23 novembre sur la plateforme.
Ce remake de Burton est épatant, du fait de la modernité de son adaptation, qui parvient à rester parfaitement fidèle à la franchise, tout en s’adaptant à un public actuel. Le personnage de Mercredi est parfaitement traité, une fille torturée et sadique, asociale et incomprise ; le reflet de sa psychologie quant à ses agissements est très intrigant et donne un côté humain à cette fille que personne ne peut voir.
Un bref synopsis : Mercredi Addams (interprétée par Jenna Ortega) ne trouve sa place dans aucun lycée, et se fait renvoyer de chacun d’eux, du fait du martyre qu’elle fait subir à ceux qui se moquent d’elle. Ses parents, Morticia et Gomez Addams, décident alors de l’envoyer dans le lycée Nevermore, dans lequel se trouvent tous les adolescents comme elle, ayant des pouvoirs et toutes sortes de dons étranges. S’en suivront alors des enquêtes sur des meurtres, des secrets familiaux, une vie étudiante mêlant série ado et classique de Burton.
À travers cette série, Tim Burton nous frappe à nouveau avec ses ambiances inquiétantes, ses personnages bizarres, satiriques, étranges et détestables auxquels on s’attache étrangement. L’esthétique et l’univers de cette œuvre sont pleins d’éléments burtoniens qui sont un régal pour les yeux, rappelant de nombreux souvenirs d’enfance, et nous replongeant dans ce monde surnaturel complètement déjanté, sombre et si noir que l’on adore s’y imaginer.
Pour ceux dont la curiosité n’a pas encore été titillée, cette série est un conseil de valeur sûre, et en voici la bande annonce :
Téo Parpet
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