Les 4 raisons d’aller voir « Ready Player One » de Spielberg
Ready Player One, le nouveau chef-d’œuvre de Steven Spielberg, est disponible en salle depuis le 28 mars. Le film est une adaptation du livre best-seller d’Ernest Cline, un auteur américain qui a confié s’être lui-même inspiré des œuvres de Spielberg dans son écriture !
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Commençons par le synopsis : l’histoire se passe en 2045, à Colombus, en Ohio. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l’OASIS, un univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l’œuf de Pâques numérique qu’il a pris soin de dissimuler dans l’OASIS. L’appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu’un jeune garçon, Wade Watts, qui n’a pourtant pas le profil d’un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle, la fois mystérieux et inquiétant.
Du Spielberg parfaitement mené
Le talent de Spielberg n’est plus à prouver. Le film est un vrai chef-d’œuvre, que ce soit l’adaptation du scénario ou la réalisation. D’abord, c’est une véritable réussite d’un point de vue technique. On sent que le réalisateur s’est amusé avec l’objectif, en assurant une fluidité et un enchaînement d’actions. Cette folle quête aux easters eggs nous happe totalement. Ensuite, les images représentant l’univers virtuel de l’OASIS témoignent d’un travail particulièrement inventif et minutieux. Les amateurs de fantastique en auront pour leur compte.
Des acteurs parfaitement sélectionnés et des personnages attachants
Le film donne la réplique aussi bien à des « superstars » qu’à des acteurs et actrices moins célèbres. Wade Watts, le héros, est interprété par Tye Sheridan, jeune acteur qu’on avait déjà vu dans des seconds rôles dans les films Tree of Life ou Mud, ou encore dans les derniers X-Men. Il incarne un personnage humain, touchant et réfléchi. À ses côtés, l’actrice Olivia Cooke, connue pour avoir joué dans la série Bates Motel et This Is Not a Love Story. Ils sont accompagnés par Lena Waithe, la dévouée amie de Wade dans l’OASIS, et la japonaise Win Morisaki.
Concernant les aînés, Ben Mendelsohn s’illustre comme le grand méchant en se prêtant particulièrement bien à l’exercice. On retrouve aussi Simon Pegg et Mark Rylance. Ce dernier apparaît comme un génie un peu fou, mais très attachant. Il avait d’ailleurs déjà collaboré avec Spielberg.
Les nouvelles technologies mises à profit
On entend de plus en plus que les nouvelles technologies ont un aspect dangereux parce qu’elles nous éloignent de la vie réelle. Pour le coup, on ne peut pas nier que ce qui se passe dans l’OASIS se passerait difficilement dans la réalité. Cependant, dans Ready Player One, il semble que les nouvelles technologies rassemblent les hommes plutôt qu’elles ne les éloignent.
Quand les personnages sont plongés dans ce monde parallèle où ils évoluent avec leurs avatars, les personnages principaux se lient d’amitié (et d’amour, film Hollywoodien oblige), ils combattent contre des ennemis communs et dans un même but. En devenant leur avatar, ils deviennent ce qu’ils veulent vraiment être. Chacun, derrière son casque de réalité virtuelle, est une personne réelle, qui dans le jeu peut agir et évoluer exactement comme elle le souhaite. Les limites des jeux vidéo ordinaires sont bien loin.
Les personnages peuvent donc se découvrir, se rencontrer et créer des liens authentiques, solides. En effet, la force de ces amitiés, c’est qu’elles sont fondées sur les réelles actions de personnages, plutôt que l’âge, le genre, le réseau ou les déterminismes.
Un film bourré de références
Ready Player One est une véritable ode à la culture populaire. Il célèbre le septième art en jouant avec l’animation, le jeu vidéo et la technologie. De plus, l’auteur du roman, Ernest Cline, fervent admirateur de Spielberg, a glissé dans son histoire un très grand nombre de références, dont des œuvres du réalisateur. On retrouve ainsi un King Kong géant très énervé, un stand Half-Life au fond d’un plan, des références à Retour vers le futur, Akira, Jurassic Park, Chucky, Minecraft, le Joker, Zelda, Overwatch, Star Trek…
Bref, Spielberg a encore une fois gagné son pari en réalisant un film culte en devenir. Car ce blockbuster a toutes les chances de pulvériser de nouveaux records d’audience.
Clara Le Naour
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