Cinq films à voir avec Audrey Hepburn
Voici une sélection de 5 films avec l’extraordinaire Audrey Hepburn, actrice hollywoodienne des années 50 à 60 connue pour son élégance, ses comédies romantiques, et bien sûr son excellent jeu aux teintes théâtrales.
1 – “Vacances romaines” – William Wyler, 1954
Dans ce film en noir et blanc, Audrey Hepburn incarne une princesse nommée Ann qui souffre des contraintes et protocoles liés à son titre. Sa quête de liberté la pousse à fuguer du palais de Rome. Elle fait alors la rencontre de Joe Bradley (Gregory Peck), un journaliste, dans de fantasques circonstances. Ce dernier est plutôt comblé puisqu’il devait l’interviewer pour son journal. Il décide donc de rester à ses côtés le jour de sa fugue et en profite pour écrire un article au sujet de Ann sans l’en informer. Mais les deux protagonistes vont commencer à s’éprendre l’un de l’autre… Un film touchant qui donne envie de liberté. Récompenses : 3 Oscars
2- “Le Vent de la plaine” – John Huston, 1960
Sur fond de toile de western, ce film traite de la rivalité entre la communauté des “Blancs” et celle des Indiens. Rachel, incarnée par Audrey Hepburn, intègre une famille de ranchers qui vit au Texas lorsqu’elle est bébé et devient la sœur de Ben (Burt Lancaster), Cash (Audie Murphy), et Andy (Doug McClure). Rachel fera la rencontre d’un ténébreux personnage au nom de Abe Kelsey (Joseph Wiseman) qui proclamera qu’il connaît son secret : elle aurait été arrachée à la tribu Kiowa. Cette nouvelle bouleversera les Zachary et leur tranquillité… Un film d’honneur, d’amour et de courage.
3 – “Diamants sur canapé” – Blake Edwards, 1961
Adapté de la nouvelle de Truman Capote, ce film dépeint le rêve d’Holly Golightly de vivre dans l’opulence. Audrey Hepburn incarne une femme à la fougue débordante qui fait la rencontre de Paul Varjak (George Peppard), un jeune écrivain avec qui elle tissera une relation. Mais Holly préfère s’intéresser à un riche homme brésilien… Affectée par son passé sombre et aveuglée par ses aspirations de croqueuse de diamants, elle devra se confronter à elle-même et cesser de se complaire dans sa vie d’errance. Un film charmant, poétique et profond. Récompense : 1 Oscar
4- “My Fair Lady” – George Cukor, 1964
Immersion à Londres : “My Fair Lady“ relate l’histoire d’Eliza Doolittle, une fleuriste cockney, et ses déboires en tant que femme issue de la classe ouvrière. Cette comédie musicale met en scène sa rencontre avec un professeur nommé Henry Higgins (Rex Harrisson) qui l’essaiera à la pratique de la grammaire et de la phonétique. À travers son apprentissage du langage, elle se voit devenir le fruit d’un pari lancé par le colonel Pickering (Wilfrid Hyde-White). Eliza finira par tomber sous le charme de son professeur… Un film drôle, prenant, avec une fin polémique. Récompenses : 8 Oscars
5- “Seule dans la nuit” – Terence Young, 1967
“Seule dans la nuit” met en lumière le courage et la force de Susy, une femme aveugle et victime de son handicap. Alors qu’elle est seule chez elle, elle doit affronter la cruauté de trafiquants dont le chef est Roat (Alan Arkin). En effet, ces derniers veulent récupérer une poupée remplie d’héroïne initialement destinée à son mari, Sam Hendrix (Efrem Zimbalist)… Un film terrifiant, de survie, aux teintes féministes.
Amélie Garruchet
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