Cinéma à domicile : 3 films à voir en août 2016
Keeper De Guillaume Senez Avec Kacey Mottet Klein, Galatéa Bellugi, Catherine Salée Durée : 1h31
De Lucile Hadzihalilovic Avec Max Brebant, Julie-Marie Parmentier, Roxane Duran Durée : 1h21
D’André Téchiné Avec Sandrine Kiberlain, Kacey Mottet Klein, Corentin Fila Durée : 1h54 |
La vie des films n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Carrière en salles trop fugace ou sortie en direct to VOD : chaque mois, Artistik Rezo vous propose de rattraper à la maison 3 films disponibles sur vos écrans et que vous n’avez sans doute pas encore vus.
1) Keeper de Guillaume Senez C’est l’un de splus jolis premiers films de ce début d’année 2016 : Keeper suit le parcours semé d’embûches d’un couple d’adolescents amenés à se tourner vers l’âge adulte plus tôt que prévu suite à l’annonce d’une grossesse non désirée mais que les deux jeunes gens vont néanmoins intégrer à leur existence. Loin d’être un plaidoyer anti-avortement, le film de Guillaume Senez décrit des héros qui ont fait un choix et qui s’y tiennent, entre angoisses et tendresse. En tête d’affiche, le meilleur acteur d’aujourd’hui et de demain, Kacey Mottet Klein, vu entre autres chez Ursula Meier (Home, L’enfant d’en haut) et Joan Sfar (le jeune Gainsbourg, c’était lui). Sa simple présence devrait suffire à donner envie de voir le film. Disponible (entre autres) sur FilmoTV [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=KUFwckZ3wf4[/embedyt] 2) Evolution de Lucile Hadzihalilovic Auteure de La Bouche de Jean-Pierre et Innocence, Lucile Hadzihalilovic est une cinéaste extrêmement rare, ses projets étant aussi ambitieux (et réussis) que peu vus par le grand public. Collaboratrice de Gaspar Noé (elle a produit et monté Carne et Seul contre tous, ses traumatisants premiers films), c’est une artiste exigeante qui possède à la fois un sens inné de la narration et un talent certain pour la mise en image. Attendu depuis tant d’années, Evolution est le parfait symbole de son exigence : c’est un bijou de film de genre minimaliste qu’il convient de conseiller à tout le monde car, s’il est forcément un peu contemplatif, c’est aussi un film extrêmement accessible, qui mène un postulat intrigant vers des sommets inattendus. Disponible (entre autres) sur Univers Ciné [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=0_MHatDr6U8[/embedyt] 3) Quand on a 17 ans d’André Téchiné On croyait André Téchiné en sévère perte de vitesse, son dernier très bon film ayant près de 10 ans (Les Témoins) et la majorité de ses chefs d’oeuvre datant des années 90. C’était sans compter sur Quand on a 17 ans, beau drame juvénile coécrit avec Céline Sciamma (Tomboy, Bande de filles, et le scénario du film d’animation Ma vie de courgette, dont on reparlera), qui met en scène deux garçons qui vont peu à peu découvrir leur sexualité et, par conséquent, se découvrir l’un l’autre. Une fois encore, le film est dominé par l’interprétation de Kacey Mottet Klein, à qui Corentin Fila tient la dragée haute sous le regard d’une Sandrine Kiberlain des grands jours. Vingt ans après Les Roseaux sauvages, Téchiné conforme qu’il reste l’un des grands observateurs des jeunes hommes et de ce qui peut se tramer en eux. Disponible (entre autres) sur Pluzz VAD [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=ZDOsMDYECrw[/embedyt] Lucile Bellan [Image 2016 © Happiness Distribution] |
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