Allez-y de notre part : Latifa, le cœur au combat
Latifa, le cœur au combat D’Olivier Peyon & Cyril Brody Documentaire Durée : 1h37 |
Sortie le 4 octobre 2017 Comme chaque semaine, la rédaction d’Artistik Rezo sélectionne pour vous LE film à ne pas rater. Cette semaine : Latifa, le cœur au combat, d’Olivier Peyon & Cyril Brody Le pitch. L’histoire de Latifa Ibn Ziaten est celle d’une mère devenue activiste. Quand son fils Imad est assassiné par un terroriste, Mohamed Merah, son monde bascule. Pourtant elle refuse de perdre espoir, et parcourt les villes de France dans un seul but : défendre la jeunesse des quartiers et combattre la haine avec la tolérance et l’écoute. Elle transforme ainsi chaque jour son destin singulier en un combat universel. Allez-y de notre part. Jamais là où on l’attend, Olivier Peyon alterne avec réussite films documentaires et oeuvres de fiction, le tout avec une immense humanité et un désir croissant de rencontrer des êtres humains animés de sentiments contrastés. Récemment, Peyon a réalisé Comment j’ai détesté les maths, documentaire relatant le rapport d’amour-haine que l’on peut entretenir vis-à-vis de cette matière si fascinante et si haïssable à la fois, puis Une vie ailleurs, drame dans lequel Isabelle Carré finissait par découvrir que l’enfant que lui avait enlevé le père de ce dernier refusait de quitter sa nouvelle terre d’accueil et de revenir vivre à ses côtés; Pour suivre le parcours admirable de Latifa Ibn Ziaten, Olivier Peyon a retrouvé un coréalisateur bien connu, Cyril Brody, avec lequel il avait mis en scène un premier long-métrage de fiction, Les Petites Vacances (avec Bernadette Lafont). Depuis leur première collaboration, les deux hommes savent filmer des femmes aux prises avec une douleur incommensurable qui finit par leur donner l’envie d’avancer malgré tout. D’une sobriété et d’une dignité exemplaires, Latifa, le cœur au combat est un témoignage incroyable : celui d’une femme meurtrie par l’existence et qui tente de faire d’un drame absolument atroce et d’une perte irréparable des moteurs lui permettant de se mettre au service des autres quitte à s’oublier soi-même afin de faire avancer les choses. Terrassée par la mort de son fils suite à un attentat évidemment immonde, Latifa Ibn Ziaten a tenu à propager des valeurs positives : amour, pardon, foi en l’autre malgré tout. Et cela fait un bien fou d’assister à une telle leçon. Lucile Bellan [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=AgJwTDg9Mjo[/embedyt] [Image 2017 © Haut et Court] |
Articles liés
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...
“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...