Allez-y de notre part : Don’t breathe – La Maison des ténèbres
Don’t breathe – La Maison des ténèbres De Fede Alvarez Avec Stephen Lang, Jane Levy, Dylan Minnette Durée : 1h28 |
Sortie le 5 octobre 2016 Comme chaque semaine, la rédaction d’Artistik Rezo sélectionne pour vous LE film à ne pas rater. Cette semaine : Don’t breathe – La Maison des ténèbres de Fede Alvarez. Le pitch. Pour échapper à la violence de sa mère et sauver sa jeune sœur d’une existence sans avenir, Rocky est prête à tout. Avec ses amis Alex et Money, elle a déjà commis quelques cambriolages, mais rien qui leur rapporte assez pour enfin quitter Détroit. Lorsque le trio entend parler d’un aveugle qui vit en solitaire et garde chez lui une petite fortune, ils préparent ce qu’ils pensent être leur ultime coup. Mais leur victime va se révéler bien plus effrayante, et surtout bien plus dangereuse que ce à quoi ils s’attendaient… Allez-y de notre part. En 2013, un jeune homme nommé Fede Alvarez surprenait son monde avec le remake du légendaire Evil Dead de Sam Raimi. Produit par Raimi himself, le film consistait en une modernisation efficace, respectueuse et bigrement futée de ce qui reste aujourd’hui encore comme l’un des piliers du cinéma d’horreur contemporain. Alvarez et Raimi ne pouvaient s’arrêter en si bon chemin, et ont rapidement entrepris une nouvelle collaboration. Ecrit par Alvarez et son comparse Rodo Sayagues, Don’t breathe (sous-titré La Maison des ténèbres) pourrait bien devenir l’un des films de genre phares de ce début de siècle.
L’une des idées fortes du film d’Alvarez, c’est de procéder à un double retournement. D’abord celui du home invasion, genre à part entière dans lequel les héros sont généralement les habitants d’une maison prise d’assaut par des individus mal intentionnés (cambrioleurs ou pervers). Ici, les personnages principaux sont les cambrioleurs eux-mêmes, et la personne source de toutes les angoisses n’est autre que celle qui, sur le papier, aurait dû être la victime. Le second retournement, justement, c’est celui du handicap de la victime : là où la cécité des personnages est habituellement utilisée comme une faiblesse avec laquelle ils doivent composer pour survivre, cet aveugle-là est un individu tenace, retors, prêt à tout pour faire plier ses opposants. Incarné par Stephen Lang, habituellement cantonné dans des seconds rôles divers et vériés, ce personnage quasi muet est l’une des immenses réussites de ce film d’ambiance que vous n’être pas prêts d’oublier de sitôt.
Lucile Bellan [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=xJX0vKoZ8zc[/embedyt] [Image 2016 © Sony Pictures Releasing France] |
Articles liés
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...
“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...