Tanc
Son art fréquentiel s’appuie sur l’écoute de la musique sérielle. Rester dans l’immanence du trait c’est rester au plus près de la vitesse de l’écoute. Mais cette écoute se veut déjà digérée et formée.
Cette mémoire qui ne se retourne pas pour exister, devient instinct et ne se réalise qu’au travers du trait et de l’acte mécanique du tracé. Là est surement l’enjeu esthétique des derniers travaux de Tanc : le dévoilement de la vérité de l’écoute doit passer par l’immanence du signé.
En d’autres termes, le signifié est le signé, le trait lui-même. L’exécution des oeuvres comprenant une technique à la bombe sur toile, une saturation de couleurs ainsi qu’une sérialité de la composition, répond au désir d’activer la création depuis un plan préfiguré. Qui du son ou de la couleur l’emporte? …doesn’t matter, Tanc a déjà tracé !
Stefan Béjean-Lebenson
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