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Stellarmani : “Je crée ma propre réalité grâce à mon art”

© Stellarmani

Rencontre avec Stellarmani, graphiste de 22 ans, dont les œuvres aux aspects psychédéliques apparaissent comme des scènes d’un autre monde.

Peux-tu te présenter ? 

Je m’appelle Amani et j’ai 22 ans.

Quand as-tu commencé le graphisme ?

J’ai commencé à la fin de l’année 2017.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer ?

Je passais beaucoup de temps sur Pinterest et Tumblr, à juste regarder des images, et c’est comme ça que j’ai réalisé que j’avais un œil pour tout ce qui est esthétique.

Comment définirais-tu ton art ?

C’est ce que j’ai dans la tête. Mon cerveau est comme une dimension parallèle. Cela est sûrement dû au fait que je sois introverti depuis petit. On va dire que je crée ma propre réalité grâce à mon art.

© Stellarmani

Quelles sont tes influences?

Tout ce qui est spatial, cosmique, ça me fascine depuis tout petit. Je pense que j’ai plus l’esprit dans l’espace que sur Terre. Les mangas m’influencent aussi énormément dans mon travail. J’essaie de donner un côté épique à mes pièces, comme sur les planches de mangas. J’essaie surtout de transmettre une énergie. Même si tu ne sais pas de quoi je parle, il faut que tu le ressentes. La musique est également une grosse source d’inspiration. C’est très important pour moi, je commence beaucoup d’œuvres après avoir écouté un morceau. La musique me dicte parfois les couleurs que je vais utiliser, en fonction de l’ambiance du morceau. Je vois les mélodies comme des couleurs. Je dis souvent que si mes œuvres étaient converties en musique, j’aurais trop de classique. Je suis beaucoup influencé par les Daft Punk. J’ai vu le clip One More Time quand j’était jeune et ça m’a changé. Mon art est un peu comme un copié-collé du clip.




Les artistes Futura 2000 et Hirohiko Araki m’inspirent également, surtout dans la façon dont ils utilisent les couleurs, ils n’ont pas de limite. Le travail de Futura c’est plus du street art, ça reste cru mais très beau. Le travail d’Araki, c’est pour moi un travail qui relève de la perfection. Enfin, l’artiste Takashi Murakami et le mangaka Tsutomu Nihei m’inspirent aussi énormément.

© Hirohiko Araki

As-tu déjà travaillé ou aimerais-tu travailler sur des covers ? 

Oui, j’ai déjà bossé sur des covers. En réalité je fais surtout ça pour l’argent parce que ça ne m’intéresse pas tant que ça, sauf si c’est pour des gens dont je suis fan. Quand j’aime ce que la personne fait, ça me motive et je prends du plaisir à faire ces covers. J’aimerais bien travailler pour Jhené Aiko, je trouve que sa voix est douce, un peu comme mes pièces.

As-tu des projets particuliers en préparation ?

Je vais bientôt vendre des prints vu le nombre de demandes. Les gens sont très gentils et ça me fait vraiment plaisir.

Quel est ton but ultime en tant qu’artiste ?

Mon but c’est de toucher et d’inspirer le plus de personnes possible. Je reçois parfois des messages qui donnent la larme à l’œil.

 

Découvrez l’univers de Stellarmani depuis son compte Instagram.

Propos recueillis par Mattéo Ramanitra

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