Rencontre avec Olivier Châtenet au Salon du Vintage
Rencontre avec Olivier Châtenet au Salon du Vintage Les 17 et 18 octobre 2015 Tarif : 6 € Carreau du Temple M° Temple |
Fan des années 1960-1970, ce salon est pour vous ! Un week-end entier (17-18 octobre 2015) pour dénicher LA table qui habillera votre salon ou la robe vintage qui donnera un peu de personnalité à votre garde-robe. À travers une sélection pointue, Olivier Châtenet nous raconte comment Yves Saint Laurent a fait de la saharienne un vêtement emblématique… Au cœur de ce salon qui prend ses quartiers au Carreau du Temple, une occasion unique de comprendre l’évolution de la saharienne que Yves Saint Laurent a “créée” en 1968. Et c’est unique, car jamais cette histoire n’avait été présentée dans une exposition. Styliste et directeur artistique, Olivier Châtenet a travaillé pour les grands noms, d’Alaïa à Hermès, en passant par Eres ou Thierry Mugler. Il a créé deux griffes, Mariot Chanet et E2. Passionné, il traque les pièces des créateurs à leurs débuts, lorsque leur vocabulaire et leur univers ont pris forme. Bilan, il a plus de 3 000 pièces de prêt-à-porter, tous créateurs confondus. Tout a commencé… La force de Yves Saint Laurent est “qu’il voulait arriver à une garde-robe parfaite, au vêtement parfait”. Difficile de rivaliser côté coupe et style. Il y a une certaine nostalgie dans la manière dont Olivier Châtenet parle de cette période de la mode, où la créativité était vraiment exacerbée et portée à son pinacle. L’évolution des termes est une illustration de l’évolution de la mode : “Dans les années 1960-1970, on parle de stylistes/modélistes – on a l’idée de quelque chose de laborieux –, les années 1980 sont celles des créateurs – ce qui en dit beaucoup du podium sur lequel ils ont été placés – et aujourd’hui, dans un monde globalisé, on parle de designers.” La mode est devenue un business et la mondialisation a pour corollaire un lissage des formes afin de plaire au plus grand nombre, de la Chine aux États-Unis, en passant par l’Inde et l’Europe. Alors, la mode semble s’essouffler, la qualité n’est plus toujours au rendez-vous. C’est aussi pour cela que le vintage a autant de succès, bien au-delà des effets de mode. “Pour moi, le vintage est une forme de nouveau luxe, car on y retrouve la rareté, la qualité de choses réalisées avec une belle facture. C’est une valeur sûre, on a dépassé l’idée du phénomène de mode !” Et côté prix, ça peut vite grimper ! “La même pièce achetée 200-300 euros en 2000 en vaut 10 fois plus aujourd’hui.” Alors, pour celles qui ont l’âme d’un chasseur, à vous de jouer. Stéphanie Pioda [Photos © Olivier Châtenet / Printemps-été 1969. Copyright Salon du Vintage / Crédit Officiel de la Mode, 1970] |
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