Nectar de Vigne – Art du vin
Autour du plaisir, leur société se démarque des propositions des cavistes et autres projets mercantiles par la notion d’apprentissage amusant. Dix-neuf cours sont au rendez-vous pour surprendre les sens. Créant des partenariats avec des vignerons et commerces de bouche, ils investissent la petite madeleine de Proust tapie au creux de votre palais, mais pour mieux vous en défaire : car il ne faut pas s’y perdre. Ni sommeliers, ni cavistes, ni œnologues, même s’ils en maîtrisent les règles, leur savoir faire opère par la magie de l’objectivité. A suivre trois heures de cours, chez vous ou in situ, dans l’une de leurs adresses parisiennes, ou encore en province (les associés de déplaçant aisément), vous aurez eu loisir d’apprendre à goûter avec l’art et ses règles, selon des critères.
L’enjeu n’est pas tant de savoir à la fin de l’histoire ce que vous aimez, ce que tout un chacun peut savoir d’emblée, mais pourquoi c’est bon, universellement. Loin de la parkérisation, subjectivité dictatrice de Robert Parker, Nectar de vigne propose de savoir, objectivement, pourquoi un vin est meilleur qu’un autre. Mais toujours dans un souci d’accessibilité.
Pour les particuliers, l’offre réside dans des cours d’initiation, mais aussi dans l’investissement possible de l’appartement par l’équipe coiffée d’un chef étoilé, Hedi Poisson, qui a officié plus de quatre ans chez Guy Savoy, et vous prépare le menu adéquat aux vins, dans votre cuisine. Mais on peut également avoir affaire à un arrivage de produits du terroir du marché, pour un coût plus modéré encore. Pour les entreprises, comme Volkswagen, les plaisirs varient autour d’ateliers, concept novateur, de dégustations et de forums autour des vins et des mets qui se marient à eux. Or, la particularité de Nectar de Vigne consiste en une ligne de conduite très verte : tous les vins sont issus de l’agriculture raisonnée, et la plupart de la bio dynamie. Ce dernier genre côtoie le mysticisme, puisqu’il consiste à faire pousser les produits selon les cycles lunaires, solaires, en enterrant dans le terrain une corne de bête ! De quoi faire rêver, et réfléchir sur le sens de ce que l’on boit, et la trace du vivant dans ce qu’on appelle « un bon vivant » !
Bérengère Alfort
[L’abus d’alcool est dangereux pour la santé]
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