Mari Minato laisse son empreinte au Salon de Montrouge 2014
Mari Minato laisse son empreinte au Salon de Montrouge 2014 Salon de Montrouge 2014 Jusqu’au 28 mai 2014 Entrée libre Ouvert 7j/7 de 12h à 19h Le Beffroi
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Jusqu’au 28 mai 2014
D’origine japonaise, installée en France depuis 2006, Mari Minato, 32 ans, est l’une des artistes à avoir été sélectionnées pour la 59e édition du salon de Montrouge, le rendez-vous annuel des jeunes talents les plus prometteurs du monde de l’art contemporain. Au Salon de Montrouge, la plasticienne Mari Minato a laissé de longues traînées de peinture de couleurs vives au 1er étage du bâtiment, sur les murs et l’ascenseur. Et si les formes qu’elle peint semblent abstraites, il n’en est rien. Celles qu’on peut apercevoir à Montrouge représentent… des outils de l’époque gauloise. La peintre, née en 1981, collecte dans son carnet de croquis toutes sortes d’objets qu’elle observe au cours de ses voyages, puis retravaille ses dessins à la peinture dans un lieu spécifique. C’est en 2012 que Mari Minato s’est imprégnée de la culture celtique : elle est restée vivre un mois dans une chapelle du XVIe siècle en Bretagne. Elle a ensuite décliné les formes esquissées sur son carnet à l’intérieur de la chapelle, comme une présence moderne au milieu de ce vestige du passé. Très investie dans son étude de la culture ancienne, l’artiste a utilisé la technique de l’époque : un mélange de pigments naturels et d’eau de chaux. Mari Minato a d’abord suivi une formation de 6 ans en peinture japonaise traditionnelle, à Kyoto. De nature curieuse, elle s’installe à Paris en 2006 et entre à l’école des Beaux-Arts de la capitale. La recherche historique est une partie très importante du travail de l’artiste. Elle cherche les origines et la racine de l’image. Pour cela, elle dit puiser son inspiration dans des cultures très anciennes et orales, avec peu ou pas de traces écrites : « Pour moi, peindre ou dessiner, c’est laisser des traces de sa vie et témoigner de son époque », explique Mari. Aussi, l’artiste souhaite avant tout communiquer une peinture universelle : « Ce que je veux, c’est que les gens imaginent quelque chose en regardant mes peintures. » Visuels : Sans Titre (Série Gaulois), 2014, dessins muraux, bande adhésive, bande d’aluminium et acrylique dans l’espace du Beffroi de Montrouge, dimensions variables © Mari Minato photo : Baptiste François / Chêne, Châtaigne, 2012, chaux, eau de chaux, pigment naturel, acrylique sur mur, plafond et poutre de la chapelle, dimensions variables © Stéphane Cuisset |
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