Lorena Velázquez : “À travers les images on peut raconter des histoires, on peut dénoncer”
Lorena Velázquez, artiste franco-mexicaine, utilise la photographie comme principal moyen d’expression. Elle s’est spécialisée dans la création de livres d’artistes sous sa propre maison d’édition. Sa dernière exposition personnelle, Livres Débordés, s’est tenue à l’Institut Culturel du Mexique à Paris de novembre 2019 à février 2020. Ses œuvres font partie de diverses collections publiques et privées au Mexique, aux États-Unis et en France.
Que représente la photographie pour vous ?
La vie, ma passion, mon quotidien, mon être, mon équilibre.
Comment est née votre passion pour la photographie ?
Accidentellement, après de nombreuses années, et en tant que deuxième ou troisième profession. En effet, j’ai réalisé qu’à travers les images on peut raconter des histoires, on peut dénoncer mais il faudrait s’asseoir et discuter pendant quelques heures pour pouvoir entrer dans les détails.
Qu’est-ce qui caractérise votre travail et comment votre style a-t-il évolué ?
La recherche interne de ce qui est vraiment le moteur de ma création. Aussi la recherche de matériaux et les différents supports pour imprimer mon travail.
Que cherchez-vous à montrer dans vos œuvres ?
Communiquer, faire sentir, toucher, dénoncer.
Parmi vos photos, si vous devriez en retenir une, pouvez-vous nous raconter son histoire ?
Je ne pourrais pas vraiment choisir l’une d’entre elles, c’est plutôt le public ou les commissaires d’exposition qui peuvent choisir.
Je crée des histoires avec mes images et je les utilise pour refléter les sujets qui me préoccupent ou qui m’affectent. Je m’intéresse à l’écologie, la jeunesse, l’humanité, les droits de l’Homme et la rue.
Je vous invite à visiter mon site web www.lorenavelazquez.com, mon Instagram et mon Facebook.
Quels artistes vous inspirent ?
J’aime beaucoup le travail de Sally Mann, Francesca Woodman, Sarah Moon, Avedon et Ansel Adams, entre autres.
Quels ont été vos derniers projets ?
L’exposition individuelle Livres Débordés à l’Institut Culturel du Mexique à Paris de novembre 2019 à février 2020.
J’ai aussi participé activement lors du premier confinement au collectif Salon Mexico – Salon Los Angeles avec Le Livre rouge de Jung.
Avez-vous des projets à venir ?
J’ai plusieurs projets qui sont en cours de préparation. En ce moment, trois livres d’artistes différents sont en cours d’impression. L’un d’entre eux parle de la violence de genre, un autre de l’intimité du confinement, et enfin un sur la diversité écologique.
J’ai plusieurs invitations pour exposer, mais pour le moment nous attendons l’ouverture des musées et des galeries à cause du COVID-19.
Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?
L’art, l’éducation et le sport transforment l’être humain et améliorent la santé mentale, ce qui est nécessaire en ce moment. Je pense que les gouvernements devraient insister particulièrement sur ces trois aspects en ces temps de crise.
Propos recueillis par Maria Bitar
Articles liés
MINIATURE : l’expo événement pour les 10 ans de la Galerie Artistik Rezo
La galerie Artistik Rezo et FIGURE s’associent pour présenter la troisième édition de l’exposition MINIATURE : un événement unique en son genre à l’occasion des 10 ans de la galerie. Cette édition réunit plus de 80 artistes français et...
Justice livre un show explosif et festif à l’Accor Arena de Paris Bercy
Ce mardi 17 novembre 2024, après une première partie orchestrée par Pedro Winter, boss du label Ed Banger, Justice a électrisé une salle pleine à craquer, première date des deux soirées prévues à Paris, chez eux, à domicile. La...
Marion Mezadorian pète les plombs au Théâtre Victor Hugo
Avec son précédent “one woman show”, Pépites, Marion Mezadorian a défrayé la chronique. Dans la même veine, celle d’une performance scénique où l’humour le dispute à l’émotion, cette nouvelle création donne la parole à celles et ceux qui craquent...