Les plus belles expositions de 2018 – Paris
L’année 2018 commence et bon nombre d’expositions sont au programme. Découvrez notre sélection des plus belles expositions de l’année à venir à Paris !
“Daimyo – Les seigneurs de la guerre au Japon” par George Henry Longly
Musée Guimet / Palais de Tokyo
Du 16/02 au 13/05
La classe des Daimyos joue un rôle essentiel dans l’histoire japonaise dans la deuxième moitié de la période féodale (du XVe au XIXe siècle). L’exposition du musée réunira pour la première fois un ensemble exceptionnel issu des collections françaises, privées et publiques. Au total, trente-trois armures ainsi que de somptueux ornements associés à l’imaginaire guerrier japonais : casques, armes, textiles…
[ © portier-asianart ]
Foujita, les années folles
Musée Maillol
59-61 Rue de Grenelle – 75007 Paris
Du 07/03 au 15/07
Du 7 mars au 15 juillet 2018, le Musée Maillol à Paris, présente une exposition consacrée à l’artiste japonais, naturalisé français, Léonard Tsuguharu Foujita. Plus d’une centaine d’oeuvres majeures, issues de collections publiques et privées, retracent le caractère exceptionnel des années folles de Foujita à Montparnasse, entouré de ses amis Modigliani, Zadkine, Soutine, Indenbaum, Kisling ou Pascin. L’exposition se concentre sur la première période parisienne de l’artiste, très productif entre 1913 et 1931.
[ © musée maillol ]
Rétrospective Mary Cassat
Musée Jacquemart André
158 Boulevard Haussmann – 75008 Paris
Du 09/03 au 23/07
L’exposition met à l’honneur l’unique figure féminine américaine du mouvement impressionniste, qui, repérée par Degas au Salon de 1874, exposera par la suite régulièrement aux côtés du groupe. Cette monographie permettra aux visiteurs de redécouvrir Mary Cassatt à travers une cinquantaine d’oeuvres majeures, huiles, pastels, dessins et gravures, qui, accompagnés de divers supports documentaires, raconteront toute la modernité de son histoire, celle d’une Américaine à Paris.
[ © Mary CASSATT, mère sur le point de laver son enfant endormi (détail) 1880. Huile. ]
“L’Invention de Morel – La machine à images”
Maison de l’Amérique latine
217 Boulevard Saint-Germain – 75007 Paris
Du 16/03 au 21/07
À partir de mars prochain et pour une durée de quatre mois, la Maison de l’Amérique latine présente une exposition inédite, intitulée L’Invention de Morel – La machine à images, conçue par et sous le commissariat de Thierry Dufrêne à partir du roman L’Invention de Morelde l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares (1914-1999), ami et compagnon de lettres de Jorge Luis Borges. En réunissant des œuvres de toute nature – photographies, installations, vidéo-projections, hologrammes, œuvres cinétiques ou encore bande-dessinée…
[ © l’invention de Morel ]
“Guernica”
Musée national Picasso
5 Rue de Thorigny – 75003 Pari
Du 27/03 au 29/07
A la suite du 80ème anniversaire de la création de l’œuvre, le Musée national Picasso-Paris, en partenariat avec le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, consacre une exposition à l’histoire deGuernica, tableau exceptionnel de Pablo Picasso qui compte parmi les plus connus au monde. Le chef d’oeuvre est conservé de manière permanente à Madrid depuis 1992.
[ © Guernica ]
“Monet et l’abstraction américaine”
Musée de l’orangerie
Jardin Tuileries – 75001 Paris
Du 13/04 au 20/08
En 1955, Alfred Barr fait entrer au Museum of Modern Art de New York un grand panneau des Nymphéas (W1992) de Monet, alors que ces grandes “décorations” demeurées dans l’atelier de Giverny commencent à attirer l’intérêt des collectionneurs et musées.
Monet est alors présenté comme “une passerelle entre le naturalisme du début de l’impressionnisme et l’école contemporaine d’abstraction la plus poussée” de New York, ses Nymphéas mis en perspective avec les tableaux de Pollock, tels que Autumn Rhythm (number 30), 1950. La réception du dernier Monet s’opère alors en résonnance avec l’entrée au musée de l’expressionnisme abstrait américain. Au même moment est forgée la notion d’”impressionnisme abstrait”.
[ © Claude Monet (1840-1926), Nymphéas bleus, vers 1916-1919 ]
“L’inox indien sous les ors parisiens : Subodh Gupta”
Monnaie de Paris
11 Quai de Conti – 75006 Paris
Du 13/04 au 26/08
Subodh Gupta conçoit des oeuvres à partir d’objets tirés de la vie quotidienne, usagés ou neufs, emblématiques de l’Inde. L’artiste joue de ces évocations claires et directes à son pays par le biais d’œuvres en trompe l’oeil. Les objets du quotidien sont transfigurés par leur moulage en bronze, laiton, cuivre ou nickel. Libérés de leurs fonctions, mis à l’arrêt, accumulés ou reproduits presque à l’identique dans un nouveau matériau, ils s’exposent comme œuvre au regard du visiteur. Les ustensiles de cuisine métalliques – notamment la traditionnelle boîte à repas ou dabba en hindi – sont souvent utilisés.
[ © Monnaie de Paris]
“L’envol”
La maison rouge
10 Boulevard de la Bastille – 75012 Paris
Du 15/06 au 30/10
L’envol est la dernière exposition de la maison rouge qui fermera définitivement ses portes en octobre 2018.
Antoine de Galbert a choisi d’en partager le commissariat avec Barbara Safarova, Aline Vidal et Bruno Decharme. Pendant de longs mois, ces spécialistes d’art brut ou d’art contemporain ont proposé des œuvres qui devaient être agrées par les trois autres. De ces échanges enrichissants, est née cette exposition « entre amis » qui traite du rêve de s’envoler sans jamais s’intéresser à ceux qui y sont réellement parvenu.
[ © L’envol ]
Rétrospective de l’artiste Mucha
Musée du Luxembourg
19 Rue de Vaugirard – 75006 Paris
Du 12/09 au 27/01/19
Décembre 1894. Alfons Mucha devient la figure emblématique de l’Art Nouveau, en réalisant l’affiche de Gismonda, créée pour Sarah Bernhardt au Théâtre de la Renaissance. Artiste accompli, il s’intéresse à tous les arts, dessinant une œuvre complexe, belle et personnelle, esthétique et philosophique, peuplée de figures féminines et fleuries. Affiches, peintures, illustrations, photographies, bijoux se succèdent en un feu d’artifice créatif, à la gloire du « style Mucha ».
[ © Mucha ]
Jean-Jacques Lequeu, 1757-1826
Petit Palais
Avenue Winston Churchill – 75008 Paris
Du 11/12 au 17/03/2019
Six mois avant de disparaître dans le dénuement et l’oubli, Jean Jacques Lequeu déposait à la Bibliothèque nationale l’une des oeuvres graphiques les plus singulières et les plus fascinantes de son temps. Cet ensemble de plusieurs centaines de dessins présentés ici au public dans toute son étendue pour la première fois, témoigne, au-delà des premières étapes d’un parcours d’architecte, de la dérive solitaire et obsédante d’un artiste hors du commun.
[ ©Jean-Jacques Lequeu, Petit Palais ]
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