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Le Musée des Impressionnismes présente sa programmation 2017

19 janvier 2017
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Van Rysselberghe Portrait dIrma Sethe Geneve Association des Amis du Petit Palais Photo Studio Monique Bernaz Geneve

Le Musée des Impressionnismes présente sa programmation 2017

Tintamarre ! 
Du 24 mars au 2 juillet 2017

Manguin, la volupté de la couleur
Du 14 juillet au 5 novembre 2017

Tarifs :

Adulte : 7€

Enfant de 12 à 18 ans/réduit/étudiant : 4,50 €
Enfant de 7 à 11 ans : 3 €

Personne avec Handicap : 3 € 
Enfant de – 7 ans : gratuit

Musée des Impressionnismes
99 Rue Claude Monet
27620 Giverny

www.mdig.fr

Van Rysselberghe Portrait dIrma Sethe  Geneve Association des Amis du Petit Palais  Photo  Studio Monique Bernaz Geneve copieLe musée des impressionnismes de Giverny, présentera deux expositions en 2017. À partir du 4 mars, le musée accueillera l’exposition Tintamarre ! Instruments de musique dans l’art 1860-1910. Puis, c’est le peintre Henri Manguin qui sera mis à l’honneur, dès le 14 juillet, avec l’exposition Manguin, la volupté de la couleur.

Le musée

Le Musée des impressionnismes a ouvert en 2009 à Giverny, la fameuse commune de l’Eure où Claude Monet a peint la série des Nymphéas au cours des dernières années de sa vie. La commune fut un haut lieu de la peinture, notamment suite à la venue de nombreux artistes américains désirant apprendre cette nouvelle façon de peindre la nature et les couleurs qu’était l’impressionnisme.
 
Le Musée a aujourd’hui pour mission de présenter l’art impressionniste et post-impressionniste, mais aussi de se questionner sur l’impact qu’ont eu ces périodes sur la peinture et les changements artistiques majeurs du début du 20e siècle. 

Le musée a notamment présenté les expositions Caillebotte, peintre et jardinier ou encore Sorolla, un peintre espagnol à Paris, deux expositions qui figuraient au catalogue de la 3ème édition du festival Normandie Impressionniste. Après avoir accueilli 233.000 visiteurs en 2016 le musée souhaite renouveler ce succès, en 2017, avec deux expositions qui, c’est sûr, vaudront le déplacement. 

Du 24 mars au 2 juillet 2017 : Tintamarre !

Quel défi que celui de représenter le son et notamment la musique dans la peinture ! Beaucoup de peintres de la seconde moitié du 19e siècle ont souhaité aborder le thème de la musique dans leurs œuvres et ont donc fait face à cette difficulté. 
Évoquer ce thème à travers une exposition est une première pour le Musée des impressionnismes de Giverny. C’est même un sujet qui fut rarement abordé à travers les diverses expositions françaises de ces dernières années.

Tintamarre !
revient sur la période qui s’étend de 1860 à 1910, des années où la peinture et sa technique changent considérablement pour aboutir, en quelques dizaines d’années, à l’abstraction. Ces changements se sont opérés dans le cadre d’un foisonnement intellectuel, qui eut lieu à Paris. Le tout dans un mouvement qui incluait des écrivains, des poètes, mais également des musiciens. En effet, on ne peut évoquer la peinture de ces années sans revenir sur différents changements concernant la musique à cette époque. Des changements présentés tout au long des différentes salles de l’exposition.

Tintamarre ! présente une centaine d’œuvres avec, par exemple, des toiles d’Edouard Manet, d’Edgar Degas, d’Auguste Renoir, ou encore Pierre Bonnard (avec sa très belle Jeune femme au piano que le musée à choisi pour être à l’affiche de son exposition). Ces tableaux seront répartis dans 4 salles illustrant 4 sections qui nous montrent les diverses évocations de la musique dans la peinture de l’époque.


BARTHOLOME musiciensUn parcours bien pensé

La première salle est consacrée aux « Divertissements musicaux », c’est-à-dire aux loisirs qui sont de plus en plus dédiés à la musique (concerts, bals, opéras ou encore la musique de rue). Cette section reviendra également sur l’influence qu’a eu le développement de ces plaisirs auditifs sur les peintres de l’époque.

Puis la section « Au salon » aborde un phénomène qui se développe également à l’époque, celui de la musique que l’on écoute chez soi, dans un cadre plus intimiste. Que ce soit lors de leçons de musique, où encore de concerts privés donnés par des musiciens, ou par une maîtresse de maison, la musique s’invite dans les intérieurs. Des scènes qui ont beaucoup plu aux artistes de l’époque, car ce sont des thèmes que l’on retrouve souvent dans la peinture de la seconde moitié du 19e siècle.


Ensuite, la section « Ailleurs musicaux » nous parle de l’intérêt qu’ont eu les peintres de l’époque pour des instruments nouveaux qui viennent de loin, telle que la flûte, très folklorique, ou encore la guitare des gitans espagnols. Cet attrait pour ce genre d’instruments nous montre bien l’ouverture d’esprit pour l’ailleurs et ces différentes sources d’inspirations.


Enfin, la dernière partie de l’exposition, « Convergence », revient sur la promiscuité entre les peintres de l’époque et la musique, notamment par la représentation de scènes représentant les amis ou encore la famille de ces artistes en train de jouer de la musique.

LAmandier en fleurs 1907Du 14 juillet au 5 novembre 2017 : Manguin, la volupté de la couleur

Ceux qui n’auront pas eu l’occasion de voir l’exposition Tintamarre ! pourront se consoler en découvrant la retrospective consacrée à Henri Manguin (1874-1949), peintre injustement méconnu de la période fauve. À travers près de 80 œuvres, l’exposition nous fait découvrir comment le peintre, proche d’Henri Matisse et de Pierre Bonnard, a été un des instigateurs du fauvisme.

En effet les tableaux présentés dans cette exposition révèlent les changements opérés chez l’artiste et dans sa peinture, depuis ses débuts en tant que peintre (dès 1900), jusqu’à la première guerre mondiale. Il y a chez Henri Manguin une virtuosité, un travail de la couleur et une sensualité qui débutent dans ces années-là et qui marquent l’ensemble de son oeuvre.

L’exposition nous montre comment Manguin a souhaité retranscrire les plaisirs de la vie dans sa peinture, à travers de thèmes arcadiens, ou encore la représentation des bords de mer de Saint-Tropez, mais également grâce à cette exaltation de la couleur qui donne chaleur et douceur à son œuvre.

Eléanore BOUTROIS




[Crédits Visuels : Photo 1 : Van Rysselberghe, Portrait d’Irma Sèthe, crédits : © Genève, Association des Amis du Petit Palais  Photo  Studio Monique Bernaz, Genève / Photo 2 : Les musiciens de Bartholomé Albert © DR / Photo 3 : La couseuse à la robe rouge, d’Henri Manguin © Fabrice Lepeltier]

 

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