“Je veux exposer la diversité” : rencontre avec Goldie Williams
Photographe autodidacte, Goldie Williams, 27 ans, nous invite à contempler la mode à travers son objectif. À travers un échange virtuel, Goldie Williams nous explique le parcours qui l’a mené à ce travail identitaire et spontané sur la mode.
Peux-tu te présenter rapidement ?
Salut ! Je m’appelle Goldie j’ai 27 ans et j’habite aujourd’hui à Créteil, mais j’ai grandi dans le 95 à Cergy puis à Magny-en-Vexin, ensuite à Paris, Porte de Saint-Cloud et dans le 18e à Marcadet-Poissonniers.
Quand t’es-tu mis à la photographie ?
J’ai commencé la photographie à l’âge de 19 ans. Ce qui m’a inspiré, ce sont les plateformes comme Tumblr, que j’ai beaucoup utilisées pour mes moodboards. Au début, je ne faisais que de la photographie en noir et blanc, et je me suis concentré sur les silhouettes des statues gréco-romaines. J’essaye de m’éloigner le plus possible des règles de la photographie, et de m’en émanciper.
Quelles sont tes inspirations ?
De base, j’aime beaucoup l’architecture mais comme vous le savez je travaille principalement dans la mode. Aujourd’hui mes plus grandes inspirations dans la direction artistique sont Jean-Baptiste Talbourdet-Napoleone & Lolita Jacobs que j’admire par dessus tout.
Dans la photographie, Jonathan Daniel Pryce, Adam Katz Sinding, Alextrescool, Matteo Carcelli, Rafael Pavarotti, Paul Kooiker, Isaac Lam, Jack Davison, Bilal El Kadhi sont ceux qui m’inspirent le plus aujourd’hui.
Pourquoi avoir choisi de photographier principalement la mode ?
J’aime beaucoup cet univers et la photo me permet de montrer aux gens de quelle manière je l’aime et que je voudrais qu’il soit retranscrit auprès des gens.
Quel message cherches-tu à faire passer ?
Ça me permet de pouvoir représenter cet univers à ma façon. Prouver qu’avec la mode on peut réellement faire passer des messages forts et trouver le moyen d’unifier les gens et parfois même, de faire évoluer les mentalités. Avec mon travail, je veux rendre ça beau et compréhensible. Je veux également mettre en avant les profils les plus atypiques pour aider les gens à avoir confiance en eux. J’ai la chance de rencontrer beaucoup de profils. Je veux donc partager ça avec le plus grand nombre. Je veux exposer cette diversité.
Le confinement est-il productif pour toi dans tes créations ?
Le premier confinement a été plus que bénéfique. Il m’a permis de me restructurer à tout les niveaux et me préparer pour la suite. J’ai pu faire un réel travail sur moi-même que je n’aurais pas pu faire en temps normal. Je suis persuadé que cette prise de recul m’a sauvé la vie et va me permettre d’être plus déterminé dans mon travail.
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Propos recueillis par Zoé Lunven
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