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Ground Effect : galerie singulière et plateforme artistique

2 juin 2017
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Ground Effect : galerie singulière et plateforme artistique

Œuvres d’Antoine Bertrand

Du 4 mai au 3 juin 2017

Ground Effect
160, rue Montmartre
75002 Paris
M° Grands Boulevards

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Capture decran 2017-06-05 a 12.37.59 copieAllez prendre un verre, un soir, près du 160 rue Montmartre ! Vous verrez un joli défilé de personnes se succéder, entrant et sortant de l’immeuble. Il doit se passer quelque chose. Poussez la porte, allez donc voir !

Ici, au cœur de Paris, une galerie d’art urbain, invisible à l’œil nu. L’espace d’exposition se trouve au sous-sol, dans une authentique cave parisienne. On flaire d’ici l’ambiance alternative, underground : à l’intérieur, l’art urbain envahit les murs, les toiles, les skates. Même le frigo, tiens ! Haut en couleurs, le lieu évolue tout le temps, avec une programmation aussi éclectique que dynamique, car Ground Effect est une galerie singulière et une plateforme, qui participe à de nombreux événements et soirées. Bref, c’est un spot incontournable pour les amateurs d’art urbain avec, en ce moment, un solo show d’Antoine Bertrand.

Capture decran 2017-06-02 a 15.07.31 Une cave devenue galerie C’est dans cette cave, d’abord un lieu de retrouvailles de jeunes parisiens, amateurs d’art urbain, qu’émergea l’idée d’en faire une galerie. Réunis autour d’une passion commune pour l’art urbain, ceux-ci l’ont d’abord utilisée comme atelier. Le projet de galerie s’est concrétisé le jour de la première vente, nourri par l’envie de démystifier le marché de l’art, la volonté de rendre l’art plus accessible, plus vivant. Au-delà d’une galerie, Ground Effect est aussi une agence artistique qui propose des prestations artistiques diverses : événementiel, scénographie, fresques chez un particulier… Capture decran 2017-06-02 a 15.12.06 Une galerie proche du graffiti Dans leurs techniques, leurs origines, de nombreux artistes présents à la galerie viennent du monde du graffiti. La distinction avec le street art est ici nécessaire, puisque les deux arts se différencient par leurs pratiques.

Le  street art provient en effet d’une démarche plus réfléchie, avec la conception en atelier de pochoirs, ou d’affichages. Par l’intention que ces techniques impliquent, le street art a ainsi vocation à mettre en valeur son auteur, à lui donner une visibilité. À l’inverse, le graffiti suit une envie impulsive, qui découle donc d’un esprit vandale. C’est cette énergie spontanée que la galerie cherche à transmettre à ses visiteurs : une envie compulsive de se nourrir d’art en permanence.

Capture decran 2017-06-02 a 15.13.01 L’art urbain rendu vivant Contrairement au traditionnel « white cube », Ground Effect veut aussi être une galerie d’expériences. Fini le temps où la galerie était un espace impersonnel, destiné à la seule contemplation des œuvres et où les commentaires se font à voix basse.

En tant qu’agence artistique, la galerie s’attache également à la représentation de ces artistes : les ambassadeurs du lieu sont toujours présents pour communiquer avec les visiteurs curieux sur le travail, la technique de l’artiste. L’art prend vie au contact des artistes, disponibles, par exemple, lors des fréquentes sessions de live-painting.

Les expositions sont l’occasion de mettre en scène d’autres formes d’arts, telles que des projections de films, la réalisation de fresques, des live-painting. Et ici, l’art se vit hors de son cadre habituel. Hors les murs, l’agence artistique organise également ses propres événements festifs, qui laissent toujours une grande place à la création artistique. On les aura vus cette année au Panic Room ou au Point Ephémère. Capture decran 2017-06-02 a 15.14.23
Un avenir affirmé
Pour célébrer la première année de la galerie et marquer les esprits, Ground Effect programme une exposition, qui se veut être un exercice de style. C’est la volonté de la galerie de s’affirmer comme jeune acteur du marché de l’art, en présentant trois différentes générations d’artistes de qualité, issues de la culture urbaine. Une humble anthologie et hommage à l’art urbain. Enfin, l’exposition sera clôturée en beauté par une soirée, pour fêter le premier anniversaire de Ground Effect.

Camille Herzmann

[Crédits Photo 1 : © Mar.abou / Photo 2, 3, 4 : Ground Effect]

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