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Gérard Le Cloarec

23 octobre 2010
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Gerard Le Cloarec

Gerard Le Cloarec::

En 1968, Gérard Le Cloarec est diplômé de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs et expose à la galerie des Beaux-Arts de Paris. Quatre ans plus tard, il rend hommage au violoniste américain Yehudi Menuhin, qu’il a rencontré lors de son exposition sur la musique à la Maison de la Culture de Suresnes. En 1978, l’artiste breton est Lauréat du Prix Pierre Cornette de Saint-Cyr au musée d’art moderne à Paris et expose en 1980 à la Galerie Grey à Cannes chez Christine Zanini.

Il s’envole pour les Etats-Unis et rentre de New York en 1982 pour une exposition à la galerie Y. Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne. Il repartira en Amérique du Nord pour une exposition à la Pulsart Fondation et au Centre Culturel Français de Los-Angeles. Gérard Le Cloarec s’installe en1983 au Studio Spazzapan à Los Angeles. En 1984, il fait la connaissance de Pierre Restany, puis rencontre Pierre Cardin l’année suivante, qui l’accueille à l’Espace Cardin à Paris pour une exposition et une mise en scène de personnages peints, maquillés par Guerlain. Pierre Cardin lui fait réaliser une fresque dans sa maison de Port La Galère. Puis il expose au musée des Arts Décoratifs à Paris en compagnie de Claire Barrat, qui crée une ligne de vêtements inspirée de ses tableaux. Le conservateur M. Woelh l’accueille au Musée d’Orange.

En 2001, Gérard Le Cloarec peint des “portraits du 20ème siècle” et des “portraits paroxystiques”. Son travail est inspiré par l’image électronique, il réalise des portraits en particules aux couleurs pures et aux touches géométriques.

« Dessin, aquarelle, peinture: Gérard Le Cloarec est un artiste complet. La maîtrise du langage s’allie à la simplicité de la vision. Simplicité, entendons-nous bien: l’image chez Le Cloarec n’est pas simpliste, mais simplifiée.  Les portraits de Le Cloarec sont des moments privilégiés d’une intensité visuelle extrême, des moments d’humanité profonde au sein d’un temps fluide qui vit la fulgurance de son destin télématique. »

Pierre Restany, extraits de son texte pour l’ouvrage Le Cloarec, éd. Fragments.

[Visuel : © Couverture du livre Le Cloarec, de Pierre Restany, éd. Fragments, 2001]

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