Georges Brunon, artiste écologique
Georges Brunon, témoin des années Saint-Germain-des-Prés
Au début des années 50, Georges Brunon est élève aux Beaux Arts de Paris. Il fréquente les cafés de Saint-Germain aux côtés de César, Dimitrienko, Kawun et Audiberti.
Témoin et acteur de cette époque, Georges Brunon est alors en plein questionnement. Il considère qu’un certain désespoir règne à cette époque. Il tente de trouver des réponses à ses interrogations, en se tournant vers la nature. Un peu plus tard, il fait la connaissance de Yves Klein dont il devient l’ami.
Il expose pendant plusieurs années, en Angleterre, aux Etats-Unis et au Japon où il rencontre un grand succès ainsi qu’à Paris dans des galeries prestigieuses comme la galerie de Presbourg dirigée par Jean Forges et André Fried, la galerie de la Place Beauveau, la galerie de Buci et la galerie Etienne de Causans.
Georges Brunon, le poète et l’auteur de chansons d’Edith Piaf
Très vite, Georges Brunon se consacre à l’écriture. La poésie devient une passion. Il publie notamment des recueils : « Au soir et au matin », « Les noces du cerisier »…
Il devient l’ami d’Edith Piaf et de Georges Moustaki pour lesquels il compose des chansons notamment « L’étranger » et « Jean l’Espagnol » pour Edith Piaf ainsi que « Nos corps » et « Le jugement dernier » pour Georges Moustaki.
Georges Brunon, un artiste écologiste
Georges Brunon trouve ses sources d’inspiration et puise ses réflexions dans l’observation de la Nature. Il a souhaité que sa peinture devienne le reflet du spectacle de la vie de la terre.
Pour Georges Brunon, il faut apprendre à regarder au-delà du temps des horloges, au-delà de la réalité. L’Art est là pour nous y aider. Passionné d’arts martiaux, Georges Brunon étudie le rapport entre l’aïkido, la spirale et le dessin.
Dans son ouvrage, « La Cité Impérieuse » (Editions Les Deux Océans), il voit l’art comme l’expression de l’homme dressé face à la technicité dévorante, comme le lien avec l’essence de la vie.
La pensée de Georges Brunon s’inscrit dans les réflexions philosophiques de Claude Lévi Strauss : « Expropriés de notre culture, dépouillés des valeurs dont nous étions épris, pureté de l’eau et de l’air, grâces de la nature, diversité des espèces animales et végétales, tous indiens désormais, nous sommes entrain de faire de nous-mêmes ce que nous avons fait d’eux. »
Plus d’informations sur l’artiste : www.georges-brunon.fr/
Articles liés
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...
“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...