Françoise Pétrovitch
En 1995, Françoise Pétrovitch est réprésentée par la galerie Polaris, à Paris. Elle y réalise successivement les expositions « Le temps perdu ne se rattrape jamais » en 1997, et « Verbe aimer – verbe rompre » en 1998. En 2000, elle débute une série de peintures, « Les supporters ». Une autre exposition intitulée « Dans le champs du paresseux, il ne pousse que des ronces » a lieu en 2002 à l’artothèque de Hennebont. Puis elle intervient avec « Broderies » au Musée The Living Art de Reykjavik en Islande.
En 2003, l’artiste démarre une nouvelle phase de création avec des dessins pourvus de couleurs et d’une certaine violence, elle présente de projet, « Radio Pétrovitch » à Artissima, à Turin et reçoit le soutien de la galerie RX. Elle participe cette année-là à la Biennale de Sélestat. La galerie RX lui consacre une exposition personnelle, « Greffes », c’est l’apparition de ses premiers lavis.
Les années suivantes, se succèdent plusieurs expositions personnelles en France, en Allemagne et en Italie. Elle réalise en 2006 à la suite d’une commende d’affiche par Mac /Val, une estampe pour la journée de la femme. Après plusieurs résidences au Parc Saint Léger (Centre d’art contemporain), l’artiste réalise l’exposition « Les photos de vacances des autres n’intéressent personne », un diaporama de visuels au sein d’une installation. Vient ensuite une autre exposition, « Merveilleux ! D’après nature » au Château de Malbrouck à Manderen.
En 2008, entre autres nombreuses présentations de son travail, la galerie RX choisit de nouveau de montrer les productions de Françoise Pétrovitch, cette fois se sont les œuvres en verre de « Ne bouge pas poupée » qui sont exposées, ainsi qu’un livre de dessins de poupées. La même année, dessins récents et plus anciens composent une exposition personnelle au Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne.
En 2009, Françoise Pétrovitch s’investit dans la réalisation de grand-dessin-au-mur, à l’atelier Saordi de Nice puis au Musée Ingres de Montauban. Elle expose une série de boîte à musique à La Rochelle, réalise une nouvelle exposition personnelle à la Chapelle de la Visitation de Thonon-les-Bains. Son œuvre monumentale Forget me not a pris place dans le Jardin de Salomon de Rothschild à Paris, en 2009. Elle a ensuite participé à « Un monde sans mesure » au MAC de Ibirapuera de Sao Paulo.
En octobre 2010, Françoise Pétrovitch a été lauréate du prix MAIF 2010 pour la sculpture avec « Présence on the corner ».
En 2011, avec ses complices qui pourraient bien s’appeler Lewis Caroll ou Sophie Rostopchine, Françoise Pétrovitch prend possession du musée de la Chasse et de la Nature.
[Visuel : Sans titre (Poupée), 2006, Aquarelle sur papier, dessin original]
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