Festival international de la Bande dessinée d’Angoulême 2013
Nous aurons également le plaisir et ce n’est que justice de voir comment Didier Comès (Silence, la Belette) est mis à l’honneur. La dimension internationale du festival met Walt Disney en relief avec des expositions autour de Mickey et Donald. La Corée est mise à l’honneur. Le festival rend hommage aux dix ans de la maison d’édition indépendante The Hoochie Coochie.
En lice, 59 albums pour 7 prix, pour quatre sélections : la sélection officielle qui comprend les prix du meilleur album, le prix spécial du jury, de la série et révélation. Et enfin la sélection patrimoine, sélection jeunesse et sélection polar.
Plus de 200’000 visiteurs ont pris cette habitude chaque année de transformer la ville en un lieu de rencontre incontournable de la bande dessinée.
Le public et les professionnels des quatre coins du monde se retrouvent autour des grandes expositions, des concerts, des projections de films et dans les multiples lieux en in ou en off pendant 4 jours hivernaux.
Angoulême c’est un festival de BD mais c’est également le lieu de la cité de la Bande dessinée et de l’Image avec son musée national de la Bande dessinée ; c’est l’école supérieure de l’Image (ESI).
Depuis 1984, sous l’impulsion des institutions, de nombreuses entreprises basent leur activité autour du dessin d’animation, de la vidéo ou autour de l’image de synthèse.
Dès sa naissance en 1974 à Angoulême, le festival de la BD bénéficiait de la renommée des artistes dessinateurs et scénaristes de la période florissante. Ils étaient les héritiers d’une génération de grands créateurs qui publiaient cartons et cases dans des périodiques pour la jeunesse. Ce furent les Hergé (venu en 1977)et Bob de Moor (mon pilier d’Angoulême en 88), Hogarth (Tarzan). Arrivèrent les Franquin, Pratt, Tardy, Kurtzman, Fred ou Gotlib puis Martin ou. Blutch (2009). Sempé, Zep, Enki Bilal ou l’Américain Robert Crumb en 2010.
Mandrika, (1994) Greg, Margerin, Edika (2012) qui ouvraient la voie aux nouvelles générations de dessinateurs. Ceux-ci n’ont désormais nul besoin d’être publiés dans un hebdomadaire, c’est uniquement dans les bacs ou sur les websites que se choisissent les albums.
Aujourd’hui, on ne se voit plus courir chez son libraire guetter son Pilote du mercredi, son « Tintin », son « Spirou », Les BD se cantonnaient le plus souvent à un tome complet. Le marketing n’avait pas encore pris sa place de prédateur et le marché ne s’en portait pas plus mal.
Bref, c’est décidé, je ne jouerai pas les ombrageux car somme toute chacun des festivals d’Angoulême apporte son lot de surprises et de joies partagées entre les lecteurs qui demeurent encore les plus exigeants. Alors, nous découvrirons avec gourmandise ce que nous réserve le programme de ce 40eèm festivalinternational de la Bande dessinée d’Angoulême, placé sous les auspices de la révolution numérique dans un contexte de crise sociale et économique.
Fin du tome 1 (à suivre)
Patrick DuCome
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