Evariste Richer
Evariste Richer est diplômé de l’école nationale des Beaux-arts de Grenoble en 1992 puis de l’École nationale supérieure d’arts de Cergy-Pontoise en 1994. Il réalise sa première exposition personnelle au Centre d’art contemporain de Noisy-le-Sec en 2007. À l’occasion d’un partenariat culturel entre la France et l’Allemagne, il expose en 2010 au Kunstverein Braunschweig (de)2. En 2013 se tient son exposition Le grand élastique au Palais de Tokyo. Slow Snow, un catalogue monographique et commenté de ses œuvres paraît en 2009.
Depuis le milieu des années 1990, Evariste Richer s’attache à produire une œuvre sensible aux tentatives (parfois désespérées) de compréhension du monde. Cet intérêt chaque fois réaffirmé l’amène à porter son regard, non pas directement sur les mécanismes de l’univers mais sur ceux qui président à l’exercice de sa connaissance ou de sa reconstitution. Se saisissant des outils des sciences et de la culture (météorologie, téléologie, climatologie, physique…), il délimite un territoire d’intervention paradoxalement rigoureux et décalé qui s’appréhende finalement comme une expérimentation. La pratique artistique d’Evariste Richer s’envisage d’abord à travers une méthodologie de travail minutieuse qui, de l’inventaire exhaustif d’informations de tous types (Le monde rectifié, ou Principe d’incertitude), à la régénération de phénomènes naturels (Rayon vert, La Terrella…), ou à la réactivation de techniques anciennes de développement photographique (Nuages au iodure d’argent), pose les bases d’une production résolument encline à une certaine forme de scientificité. Cette grille méthodologique lui donne les moyens d’élaborer une œuvre érudite apte à épuiser son sujet et à le retranscrire à travers un langage plastique ouvert. Sa première exposition personnelle importante a été présentée en 2007 au centre d’art La Galerie de Noisy le Sec. Titrée La Rétine, l’artiste y présentait un ensemble d’œuvres traitant notamment des questions de perceptions. « Je m’intéresse à toute cette réflexion autour des concepts du dedans, du dehors, d’observation, de saisie, de phénoménologie…précise l’artiste (…) Il y a une remise en question d’un relativisme autour des notions de vérité, et d’œuvre également. » [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=9ZE4ddb786A[/embedyt] |
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