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De Byzance à Istanbul au Grand Palais

25 octobre 2009
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Déambuler entre les vitrines de l’exposition “De Byzance à Istanbul” revient à faire un voyage extraordinaire à travers plusieurs millénaires. Des villages néolithiques à l’Istanbul du XXIe siècle, le visiteur découvre une cité aux influences multiples qui a su façonner sa propre image.

«Tout au long de l’Histoire, Istanbul a suscité l’étonnement et la fascination de ceux qui la découvraient.» Cette phrase de Nazan Ölçer, commissaire de l’exposition, révèle le cœur même de cette dernière, où les surprises ne sont pas rares et compensent aisément les impressions de déjà-vu qui entourent certains objets grecs et romains. Les visiteurs sourient devant le coffret reliquaire du bras de Saint Jean-Baptiste ou restent fascinés devant cette vue de la forteresse dessinée au XVe siècle par un espion vénitien. Tandis que les enfants, petits et grands, regardent émerveillés une lampe à huile du VIe siècle, demeure sans doute à leurs yeux de quelque génie. Toutes ces pièces représentent des objets de vie et de croyance, identité de cette ville aux milles facettes, et écho des cultures et des religions qui l’ont peuplée.

Une délicieuse surprise


Mais si le visiteur est happé par l’exposition, cela tient en grande partie de la scénographie qui confère à la visite une atmosphère unique : la pénombre dépasse la mise en scène des objets pour leur offrir une véritable bien que paradoxale mise en lumière. Atmosphère particulière dont l’apogée se situe au milieu de l’exposition : les dômes d’Istanbul à ciel ouvert, telle pourrait en être la définition. Une délicieuse surprise qu’il convient de préserver et un choix scénographique non seulement inattendu, mais pertinent et brillant.

Une fois les rues et le palais impérial d’Istanbul découverts, l’exposition s’achève là où tout commence pour cette ville et pour celles qui l’ont précédée. Après les images qui proposent une plongée dans Istanbul au XXIe siècle, les visiteurs sont en effet amenés à découvrir un port, celui de Théodose, et la mer, ses remous et ses épaves englouties, porte de sortie de l’exposition mais fenêtre ouverte sur cette ville, véritable coffre à trésors.

Lieu de passage et creuset de multiples cultures et civilisations, Istanbul trouve dans cette exposition un miroir à sa mesure, reflet de la complexité de son âme, de son éclat et de sa richesse, qui n’ont fini ni de surprendre, ni de fasciner.

Solène Zores

 

De Byzance à Istanbul

Du 10 octobre 2009 au 25 janvier 2010

Tous les jours sauf le mardi, de 10 h 00 à 22 h 00, nocturne le mercredi jusqu’à 22 h 00.

Plein-tarif : 11€

Tarif réduit : 8 € (13-25 ans, famille nombreuse, demandeur d’emploi)

Gratuit pour les moins de 13 ans, les bénéficiaires du RSA et du minimum vieillesse.

La gratuité le premier dimanche du mois ne s’applique pas aux Galeries nationales.

 

Grand Palais – Galeries nationales

3 avenue du Général Einsenhower

75008 Paris

M° Franklin-Roosevelt ou Champs-Elysées – Clémenceau

http://www.grandpalais.fr/fr/Accueil/p-93-Accueil.htm

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